Derniers Avis : Juste La Fin Du Monde - Page 18

un excellent casting mais une réalisation plutôt agaçante, qui pourrait servir une atmosphère pesante mais les longueurs se multiplie et amène au sentiment de perdre son temps.
Il ne se passe rien Et le générique de fin vient nous délivrer de ce supplice
Comme dit plus haut ,on aime ou on déteste , Je vote pour le 2em.

Un film vraiment passionnant, un huit clos familial sous pas mal de pression, c'est particulièrement prenant. Et les personnages sont terriblements attachant malgré les conflits qui les opposent. J'ai beaucoup aimé !

Plaisir d'être allé revoir ce film pour la seconde. J'ai pris le temps de mieux suivre cette famille qui tente de retrouver ce fils et frère parti depuis 12 ans. Et lui grave qui n'arrive pas à annoncer la raison de sa venue: une mort prochaine. En général j'évite de voir deux fois le même film de façon assez reprochée, mais j'en suis bien heureux cette fois-ci pour ce film plein d'amour retenu.

Tout simplement l'un des plus mauvais films que j'ai jamais vu. Comment est-ce possible que Xavier Dolan ait fait un film, Mommy qui est l'un des films les plus touchant que j'ai pu voir et ensuite ce film horrible ? Avec un casting de folie qui plus est ... Bref, je ne comprends pas, n'étant pourtant pas avare, pendant le film je n'ai pensé qu'aux 8 euros que j'ai dépensé pour ... rien. Puisque c'est bien de ça qu'il s'agit, ce film est le vide absolu. Xavier Dolan a été d'une prétention innommable en jouant sur l'effet surpsychologique de ce film "vous ne pouvez pas comprendre", "c'est plus profond que ça", "il faut être un vrai amateur de cinéma pour comprendre". Tels sont les messages insupportables que véhicule ce film. En conclusion : un film auquel les prix et bonnes critiques ont été attribuées non pas par mérite, mais par la notoriété seule du réalisateur et des acteurs. C'est tout simplement honteux, et je suis très triste de critiquer ce réalisateur aussi sévèrement :(
Cependant allez voir les prochains films de Dolan, il a tout de même un talent certain !

Waaaah ! Plus j’ai de recul sur ce film, plus mon estimation envers lui grandit. Xavier Dolan m’a mis une nouvelle gifle avec cette œuvre forte en émotions. Il laisse le spectateur réfléchir et faire sa propre interprétation de l’histoire. C’est le genre de film que l’on remet une deuxième fois aussitôt l’avoir fini. Je m’attendais à du lourd et c’est une nouvelle fois le cas, Xavier Dolan confirme qu’il est le prodige de sa génération.

Sa mise en scène est somptueuse, techniquement c’est en cohérence avec l’histoire et le personnage de Louis. Le cinéaste québécois insiste sur les regards et les gestes, sans tomber dans la lassitude et le toc. Le dialogue passe avant tout par le corps et la parole vient appuyer tout ça pour mieux nous scotché et émouvoir. Pour ce huis clos, Dolan conserve ses fondamentaux en ce qui concerne la lumière. Il l’utilise de manière extérieure pour qu’elle contraste efficacement avec l’obscurité intérieure de la maison. A travers ce travail, le réalisateur obtient des scènes fortes et même déchirantes. Il en découle une atmosphère oppressante et mystérieuse. Un ensemble qui ne laisse pas indifférent et qui colle parfaitement avec le scénario.

Xavier Dolan s’est approprié la pièce de Jean-Luc Lagarce, le mot adaptation prend tout son sens. Les personnages et l’histoire ont été revus par Dolan et cela se ressent dés l’ouverture. Chaque personnage tient sa caractéristique qui est entretenue jusqu’à la dernière minute. C’est mené avec intelligence et émotions, le cinéaste livre une partie de lui dans ce script comme à chaque fois. Ce qui est génial dans ce scénario et dans sa structure, c’est que Dolan laisse le spectateur découvrir le pourquoi du comment. Des interrogations qui se posent au moment où il faut pour mieux faire résonner l’impact de l’histoire et de la détresse des personnages.

La bande originale de Gabriel Yared est sublime et inspire la mélancolie qui règne autour de cette famille. Les chansons additionnelles ont plus pour rôle de nous envouter et ainsi contraster légèrement avec les composition de Yared. Là aussi, Xavier Dolan ne laisse rien au hasard et reste fidèle à son cinéma et à lui même.

La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)

C'est criminel d'être aussi talentueux.
Au début, dans la première scène, les stars écrasent trop leurs personnages. Le film aurait été mieux servi avec des comédiens moins marqués par leurs carrières. Mais, ils sont tellement bons comédiens et Xavier les a tellement bien dirigés qu'on oublie vite Nathalie Baye, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel ... pour ne voir que les personnages. Bravo. Si jeune et si talentueux.

Un travail de bijoutier, ciselé, tant dans les dialogues que la photo : une merveille ! On reste scotché à son siège sans un murmure tant la tension est forte. Les plans serrés rajoutent de la force à ce huis-clos... et que ceux qui n'y ont pas été sensibles aillent voir une comédie américaine soporifique !!

Du grand art : acteurs formidables, histoire bouleversante et un réalisateur de talent ! Mention spécial pour la BO. A voir !

Je crois que le grand tort de ce film, c'est que je l'ai vu après Manchester by the sea...

Je l'ai apprécié, mais ça m'a paru fade à côté de ce que j'ai ressenti pour Manchester...

Film dramatique tiré d'une pièce de théâtre, et bien ça ressemble presque à du théâtre filmé. Les musiques sont très bonnes. Je n'ai aucune empathie avec le héros, car dans sa situation, je ne me permettrais pas de rendre visite à ma famille après tant d'années, juste pour leur annoncer ma mort, je trouve ça très égoïste. Malgré ça, le concept du film est intéressant (les retrouvailles, les regrets, les frustations et les colères engendrées par cette longue absence).

On sent qu'il a laissé beaucoup de liberté à ses acteurs, ce qui peut en agacer certains, mais pas moi.

Un casting parfait mais qui n'aide pas dans la longueur du film. J'ai tellement adoré ce qu'avait fait Xavier Dolan avec "mommy" que j'étais curieuse d'aller voir ce film. Niveau acteurs petit plus pour Vincent Cassel qui me surprendra toujours. Je pense que si le film avait été plus court, ça aurai aidé à avoir un peu moins "d'ennui"

Peux t'on juger une oeuvre que l'on aime pas ? Car visiblement on parle "d'oeuvre" pour Dolan, car j'ai beau regarder, être ouvert, curieux, tenter de rejeter les à priori et ne pas avoir d'avis négatif sur le bonhomme (j'ai déjà regardé deux de ses précédents films); eh bien non, je ne crois pas en ce cinéma. Cela ne me procure aucune émotion, cela m'ennuie, il m'ennuie, tout m'ennuie. Pourtant il y en a du beau monde sur ce film, quel casting, et à part Cassel (dont je ne comprends pas son enjeu et trouve qu'il fait du coup un Bacri omni énervé), je trouve cela vaniteux, long, il ne se passe rien, et des dialogues et situations (dans la voiture au secours) vraiment grotesques. C'est du théâtre bavard avec une caméra autour et de la musique dedans, et un théatre filmé qui m'ennuie, où je n'en sors avec RIEN. Alors je m'interroge sur son succès, mais je pense en fait que ce jeune Dolan donne en pature de la réflexion à des personnes qui aiment, comme ses héros, simplement ouvrir des débats, papoter, sembler philosopher mais cela leur permet de passer le temps, car ils n'en sortiront avec rien, sans aucune conclusion, et surtout aucune émotion. Reste une caméra assez et quelques effets de lumières qui accompagnent cette valse de papotage dans une famille qui ne se ressemble pas et qui sont tous totalement névrosés.

Une caméra qui dévore les visages et qui fait penser au tableau de Goya "Saturne dévorant un de ses fils". Hasard ou coïncidence ? Sans se départir de ce qui fait son cinéma (bande son admirable, ralentis, saturation des couleurs, flous), Dolan offre cette fois ci, sur un texte très écrit mais magnifique de précision, une véritable tragédie où toutes les émotions se lisent, se disent sur les visages changeants tout autant que la lumière qui les nimbe. Chaque comédien offre une palette de jeu d'une sensibilité incroyable, chacun dans un registre différent. Un nouveau chef d'oeuvre dans la filmographie de Xavier Dolan.

C'est un film très dur et très émouvant, remarquablement bien interprété, mais malgré cela, j'ai trouvé ce film un peu trop long car le sujet très psychologique domine sur toute la durée du film, ne laissant guère de place à l'action... On s'enferme beaucoup en vase clos dans cette maison ...face aux relations très conflictuelles des membres de la famille...

Filmé en huit clos, l’atmosphère y est oppressante avant même que Louis ne franchisse la porte de la maison. Il n’y a pas une minute où le spectateur peut se détendre dans son siège tant la tension est palpable, le tonnerre prêt à exploser à chaque minute. Le temps est dilaté ; l’intensité des dialogues, mais surtout des regards, est déstabilisante. Les plans rapprochés du personnage de Louis, presque uniquement filmé de cette manière, nous permettent de saisir l’ensemble des émotions du personnage d’une façon si intime que cela en devient presque effrayant ; de l’amour à la nostalgie, en passant par la tristesse et l’anxiété, l’interprétation de Gaspard Ulliel est peut-être un des plus beaux cadeaux que Dolan nous offre avec cette œuvre. Il faut également saluer le jeu remarquable des autres acteurs, formant un des castings les plus talentueux de cette année 2016 : Nathalie Baye pleine de subtilité et d’émotions dans le rôle de la mère, Vincent Cassel endossant à merveille le rôle du frère déchaîné (mention spéciale pour son magnifique monologue dans la voiture), une Léa Seydoux nous submergeant de compassion et Marion Cotillard dotée d’un jeu tout en retenue, si touchant que cela en devient presque insupportable. Tout cela accompagné d’une magnifique bande originale, Dolan restant fidèle à ses précédents films.
Pour certains, Juste la fin du monde fut le film le plus ennuyeux de 2016, pour cause qu’il ne s’y passe pas grande chose. Mais c’est justement ce qui en fait sa richesse et l’un des meilleurs films de 2016. Dolan s’est concentré sur la qualité et non sur la quantité, pour nous offrir une œuvre pleine de subtilité et vérité. Juste la fin du monde transporte le spectateur dans un autre dimension, à la fois si particulière et si ordinaire, que chacun de nous pourrait en devenir acteur. Impossible d’évoquer les meilleurs films de l’année sans mentionner cette œuvre tant elle est marquante et presque violente. Le nouveau Dolan, en plus de nous tenir en haleine, nous touche profondément et nous laisse avec cette interrogation : et si Louis, c’était moi ?

Ah, Xavier Dolan... Je ne sais décidément pas sur quel pied danser avec ce réalisateur. Après le (très) bon « Mommy », voilà que celui-ci s'attaque à une pièce de Jean-Luc Lagarce avec un sens formel pour le moins minimaliste. C'est simple : comme il n'y a que les personnages et les dialogues qui l'intéressent, l'ami Xavier décide tout simplement de flouter quasiment tous les décors, ce qui donne à ces derniers et à l'image un truc vraiment informe, pour ne pas dire carrément moche. Et d'ailleurs, je vais écrire les choses un peu durement : pour moi, le cinéma, ce n'est pas ça. Alors forcément, lorsqu'on empêche toute exploitation de la maison, des différentes pièces et qu'on se fout autant d'offrir quelque chose d'agréable à regarder, ça devient compliqué. Pourtant, tout n'est pas à jeter dans le film. Si l'interprétation, bien qu'assez inégale, est globalement satisfaisante, c'est surtout par moments que « Juste la fin du monde » fait mouche : au détour d'une réplique ou plus généralement dans la relation qu'entretient le héros avec sa famille, il y a forcément quelque chose qui nous renvoie à notre propre histoire, à notre vécu personnel, la scène spoiler: d' « affrontement » entre Gaspard Ulliel et Nathalie Baye
étant à ce titre (et d'assez loin) la meilleure scène de l'œuvre. Donc oui, « Juste le fin du Monde » m'a souvent agacé, voire parfois ennuyé. Il est pesant, excessif, cinématographiquement limité, et la manière dont est construit le récit est limite gonflante, notamment en voulant absolument que chaque personnage ait son moment de « vérité » avec Louis, même si parfois cela fonctionne donc bien spoiler: (on peut citer également la scène en voiture avec Vincent Cassel, assez dure)
. Mais presque bizarrement, je ne regrette pas vraiment de l'avoir vu. J'ai beau déplorer la plupart des choix de Dolan, il y a (presque) toujours quelque chose à garder de ses films, des instants que l'on retient, et celui-ci ne fait pas exception. A vous de voir maintenant si le jeu en vaut la chandelle...