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David B.
44 abonnés
565 critiques
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3,5
Publiée le 19 septembre 2018
Le retour aux sources de ce jeune homme alors qu'il est mourant est très émouvant. Il doit affronter le chaos de sa famille alors même que ses forces s'amenuisent, il doit gérer ses propres émotions devant sa mort imminente, il s'est également donné comme objectif d'annoncer sa maladie irréversible. Dure destinée, fortement retranscrite par des acteurs épatants, une réalisation soignée par des gros plans et des bandes sons bien choisies.
Mise en scène épurée, casting cinq étoiles, de l'émotion à fleur de peau. Xavier Dolan semble tirer le meilleur de ses acteurs, dans un film aux dialogues tranchants, qui sonnent comme un couperet à chaque réplique. On se doute assez vite des enjeux du film, et les personnages sont vite cernés. Une grande réussite et assurément un grand film, singulier et marquant.
Un film très touchant, prenant au tripe. L'ensemble du casting est vraiment très bon... Je trouve le personnage de vincent Cassel toutefois en dessous. J'ai trouvé également que les plans était parfois trop maladroit et n'apportait rien de fou. La fin également est particulière. Toutefois l'émotion est bien amené et les liens entre les personnages sont vraiment très intéressant.
En forme de huit clos passionnant, ce nouveau Nolan séduit grâce aux interprétations superbes de ses acteurs, grâce à l'efficacité de ses dialogues, grâce au sujet de fond dissimulé sur les engueulades de famille. Juste la fin du monde est d'une puissance dramatique superbe, et offre les questionnements internes relatifs à l'appartenance et l'indépendance.
Nolan on aime ou on deteste mais on ne peut que s'incliner devant son sens du cadre et sa direction d'acteur. Pour le reste, je trouve l'ensemble bien mais sans plus.
Chaque personnge est une caricature insupportable sans aucune finesse, enfermé dans son propre rôle. La bande sonore est ratée, comme celle d'un cinéaste débutant maladroit. Il en reste une impression de lassitude et d'agressivité.
Le nouveau film de Xavier Dolan ne nous a pas franchement convaincu. En effet, "Juste la fin du monde", malgré un casting bien fourni avec Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Nathalie Baye et Vincent Cassel, semble trop théâtralisé. Adaptation d'une pièce de théâtre, le film reste comme une pièce filmée, et tout semble peu naturel. Les réactions des personnages sont toujours excessives, et on voit difficilement vers où le film veut nous mener bien que le fil conducteur de l'intrigue soit révélé dès la première phrase : le personnage principal retourne voir sa famille pour leur annoncer sa mort. Mais la relation entre lui et sa famille semble si compliquée qu'on n'est jamais réellement touché par les dialogues. Tout nous paraît en réalité un peu factice. Alors, il reste bien évidemment le talent indéniable des acteurs, ainsi que celui de Xavier Dolan, qui donne une réelle intensité à de nombreuses scènes. Mais l'ensemble manque de cohérence, "Juste la fin du monde" est une œuvre soignée mais pas assez convaincante.
Profondément touchant, Juste la fin du monde est criant de réalisme, déchirant même, à travers chacun des personnages superbement interprétés par chacun des acteurs. Vincent Cassel détient le rôle le plus brut mais aussi le plus poignant à mes yeux, non pas car sa colère occupe le plus d'espace mais parce que je l'ai ressentie comme un cri de révolte, un immense désespoir que les choses ne se passent pas telles qu'elles le devraient ainsi qu'une immense pression à devoir être celui qui garde le cap plutôt que de se laisser aller à l'émotion et céder le moindre espace à la tristesse.spoiler: Il est celui qui a compris avant même que le personnage que Gaspard Ulliel n'entre dans la pièce que cette rencontre serait la dernière et ça lui est insupportable. Les répliques fusent et percutent pile là où les tabous se sont lentement ancrés années après années tandis que les questions sans réponse se soulèvent sans même espérer de réponse. Cette réalité crue présentée sans fard fait indéniablement réagir, par le rire, la mélancolie ou la tendresse mais les émotions qui résultent de ce film sont forcément intenses.
Je pense que ceci est un chef d'oeuvre de Xavier Dolan car je me suis fait manipuler, je suis rentré dans le personnage de Louis et j'ai vu une personne qui fuit... cependant je ne l'ai pas tout de suite compris... Dans un premier temps on observe que Dolan nous transporte dans un huit-clos qui n'est pas la maison mais sa famille, le ressentit sur ces gros plan sur les visages en disent long sur l'étouffement que ressent Louis par sa famille et il doit les affronter un par un... Je décortiquerais donc cette analyse en quatre parties, quatre moments que je trouve importants pour chaque personnages de la pièce et la première est Suzanne, une jeune fille qui ne trouve pas les mots pour montrer son affection à son frère qu'elle ne connait pas réellement mais accepte de s'ouvrir à lui jusqu'à montrer son intimité, son corps, je parle de la scène spoiler: où Louis se retourne pour voir le débarras, Suzanne se change devant lui mais Louis tourne la tête et ne ressent que l'envie de rentrer dans cette pièce et fuis l'ouverture avec sa soeur . Ensuite viens le tour de la mère spoiler: qui l'amène dans sa chambre et installe une ambiance de secret, d'ouverture en se confiant à lui, en le prenant dans ses bras mais Louis toujours silencieux et dans la retenue n'observe que la fenêtre, la porte de sortie, la délivrance et viens au tours d'Antoine qui est le seul à réellement exprimer ce que toute la famille veut c-a-d qu'il s'ouvre à eux mais Louis enfermé dans cette voiture ne trouve pas d’échappatoire après avoir tenté de parler "d'aéroport" avec Antoine... et donc louis se réfugie derrière la cigarette. Et pour finir, la scène finale : Louis ne trouve qu'une solution : mentir à sa famille seulement la vérité (la fuite) reprend le dessus et je parle d'Antoine qui devient tout à coup une porte de sortie et le temps devient si beau pour Louis , et la famille en hystérie complète ne trouve aucune ouvertue de Louis qui à la dernière minute ne s'ouvre qu'à Catherine, une étrangère...
Pour ma part et je pense comme beaucoup d'autre j'ai ressentit de la frustration car je suis totalement rentré dans le personnage de Louis et je ne suis pas comme lui c'est pour sa que j'ai été frustré qu'il ne dise rien, moi j'aurais parler comme vous et cette frustration montre que comme moi vous avez été manipuler sans le savoir à rentrer dans ce personnage et j'ai ressenti cet étouffement et cette facilité à fuir (le non-dit) qui a du causer et cause les problèmes de famille. Pour ma part j'ai perçu que Antoine a été la métamorphose de la vérité et que la famille ne lui porte pas d'attention et ceci montrait une allégorie ou la vérité voulait être cachée..
Un film pas très fulgurant, mais plutôt bien réussi !! Déjà qu'il est adapté d'une pièce de théâtre, on sait tous qu'après "Mommy", Xavier Dolan a du talent pour réaliser les films. Même si j'ai préféré "Mommy" à "Juste la fin du Monde", c'est pas pour autant un mauvais film, bien au contraire. C'est un film absolument bien maîtrisé en terme de réalisation, en terme de mise en scène et surtout en terme de dramaturgie. C'est vrai que du début vers le milieu du film, c'est assez lent, mais sans pour autant être mou, le film a un peu de mal à faire avancer son histoire, mais y'a quand même tout un suspens qui se met en place et on se demande vraiment comment le personnage principal du film va dévoiler son secret (no spoil). Les acteurs sont tous excellents, que ce soit Gaspard Ulliel, Vincent Cassel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, et même Marion Cotillard qui je trouve se débrouille mieux que d'habitude, et chacun rende leur personnage vraiment attachant, tellement ils sont bien développés et représentés dans l'histoire. C'est plus particulièrement la fin du film où il se passe des choses. (Pas de spoil, vous inquiétez pas !), mais la fin du film rebondit bien et est vraiment ultra touchante et j'ai vraiment aimé cette partie là, qui pour moi est la meilleure du film. Donc pour conclure, je dirais que pour moi, "Juste la Fin du Monde" n'est pas un grand film, mais qu'il vaut quand même le coup d'être regardé pour tout son aspect, pour le jeu des acteurs, et aussi pour le dernier tiers du film qui est vraiment bouleversant et marquant.
Un film sur les problèmes familiaux et les non dit, pas trop mon style de cinéma d'habitude mais la je dois bien avouer que j'ai accroché, le casting est bon, les histoires entres les personnages prennent de l'ampleur tout au long du film jusque au dénouement certes assez attendu mais, qui avec la mise en scène de Dolan prend tout son sens.
Je n’ai pas compris l’histoire... ça gueule pour gueuler, ça s’insulte, ça crise... c’était fatiguant. Pourtant habitué à ce type de film, je n’ai vraiment pas compris vers quoi cela nous menait. Néanmoins, scène touchante avec la mère et bon pied de nez du grand frère dans la voitures. Et toujours de très belles images, mais c’est tout ce que je retiendrais. Le personnage de Cotillard est vraiment agaçant...
j'ai adoré ce film il m'a fait penser à un air de famille par moment avec les sujets traités comme la difficulté de communiquer, de se comprendre et de s'écouter au sein de la cellule familiale. Oui les acteurs sont tous en surjeux mis à par le personnage de Marion Cotillard et celui de Gaspard Ulliel mais cela donne le ton de ce huit clos électrique. Bravo à Vincent Cassel qui joue encore un incompris et qui donne une touche d'humour acide. De très beaux gros plans sur les regards des personnages qui en disent long. J'ai bien aimé ce film
L'impression générale et définitive restera l'ennui de ce huit clos familial où on parle beaucoup, que de verbiage, où on s'énerve beaucoup, où on va même vite à des rapports hystériques sans grande raison, où on étale ses souffrances et son mal être mais sans le formaliser vraiment, sans le décrire. Il faut sans doute savoir lire entre les lignes pour apprécier ce film et aimer les situations d'introspection torturées. On parle de direction d'acteurs dont on tire le meilleur, je n'ai rien vu de tout cela, sinon des situations assez creuses, passant de l'une à l'autre sans conclure la précédente pour finalement arriver à la fin sans avoir rien dit de ce qui devait être la révélation et la raison de départ de ce fils absent depuis 12 ans. Tout ça pour ça et nous montrer à Cannes un réalisateur a fleur de peau, quasi hystérique ou dépressif qui veut qu'on l'aime et le comprenne . J'aime bien, voire beaucoup Marion Cotillard, Léa Seydoux, reste scotché devant la longévité et le talent de Nathalie Baye, trouve Gaspard Ulliel bien fade et effacé dans ce rôle pourtant clef, reste toujours interrogatif devant la personnalité et le talent de Vincent Cassel qui finit par se caricaturer lui même, mais là je n'ai pas pu apprécier chacun à sa juste valeur tant pour moi le film sonne creux et ne nous emmène nulle part sinon quelques scènes ordinaires de disputes familiales et de rancoeurs et non dits, quelle affaire, quelle originalité! !! Le réalisateur s'est fait plaisir, est fier de lui, les acteurs sont contents, les critiques présents pour encenser et attribuer un prix, reste le spectateur lambda, peut être pas assez intelligent, fin ou bobo, qui n'a ressenti aucune émotion et beaucoup d'ennui.