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MC feely
78 abonnés
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3,0
Publiée le 19 septembre 2016
J'ai eu un sentiment tellement partagé sur cette dernière oeuvre de Xavier Dolan!J'ai trouvé ce film très troublant et extrêmement réussi au niveau de l'émotion et de la nostalgie qu'il dégage avec les flashbacks de Louis du temps de l'insouciance et ou tout était beaucoup plus facile.Les acteurs sont très convaincants et captive avec peut être une Marion Cotillard en demi teinte.Les dialogues entres membres de la famille sont dans l'ensemble très intéressants même si j'ai trouvé certaines scènes trop tirées par les cheveux ou comme une sensation de trop ou de tourner en rond,c'est d'ailleurs ce coté un peu trop théâtrale qui m'a un peu gêné par moment même si je savais très bien que c'était l'adaptation d'une pièce de théâtre mais j'avais eu vent comme quoi ça n'allait pas être une oeuvre théâtrale filmée.Heuresement c'est plutôt vrai dans la globalité.3/5
Les attentes étaient certainement trop grandes avant la projection de Juste la fin du monde. En soi, la dernière création du cinéaste canadien est un aboutissement esthétique, mais c’est aussi un échec à recréer la boule d’énergie qui emmenait ses précédents films vers la stratosphère. Si seulement il y avait plus de vie et d’alchimie à l’image entre les acteurs, Juste la fin du monde serait une merveille.
Ce film est un chef d'oeuvre et Xavier Dolan est un génie. On mord ou on ne mord pas à ce scénario mais quand on y mord on en ressort à la fois ébloui et perturbé par l'intensité des scènes, la profondeur des jeux d'acteurs uniques et la psychologie incroyable qui se passe dans chaque regard et chaque parole
Avant première exceptionnelle dans ma petite région avec une salle pleine pour Juste la fin du monde ! Nouveau film événement de Xavier Dolan (connu pour avoir réalisé son brillant Mommy qui avait reçu le Prix du Jury, le César du meilleur film étranger et autres...), qui nous présente cette fois-ci un drame canado-français (qui a remporté le Grand Prix lors du Festival de Cannes 2016). L'histoire de Louis (Gaspard Ulliel) qui revient voir sa famille après plusieurs années d'absence afin d'annoncer sa mort prochaine et inévitable. Son retour bouleverse ses proches et génère des conflits ! Il faut avant tout savoir que ce drame s'inspire d'une pièce de théâtre. spoiler: Chaque scène se situent dans différentes pièces de la maison. Le résultat est plutôt bon dans l'ensemble. Tout se met en place rapidement spoiler: - l'arrivée de Louis au sein de cette famille, les disputes entre les protagonistes et la bonne humeur dans certains passages - c'est bien amené. Après, il y a quelques moments un peu longuets pour cause spoiler: de monologues entre chaque personnage qui s'exprime à propos du retour de Louis mais cela reste acceptable. La qualité des interprètes est le gros point positif de Juste la fin du monde ! Gaspard Ulliel est tellement juste, très mystérieux et quelque peu discret dans ses dialogues. La raison de son retour est troublante ! Vincent Cassel, faisant le frère de Louis, personnage excellent à l'humeur féroce qui ne fait aucun cadeau à sa famille, même à sa femme qu'est Marion Cotillard. Celle-ci s'avère correcte, elle est dans ce film, une femme sans avis... Ensuite, Nathalie Baye offre une bonne performance, joyeuse et pétillante en mère adorable qui fait tout pour ses enfants. Léa Seydoux est très bonne et procure pas mal d'émotion surtout vers sa finale déchirante. Côté réalisation, Xavier Dolan fait le job ! Une photographie vraiment belle et une bande sonore INCROYABLE ! Tellement envoûtante cette playlist ! Le cinéaste canadien joue sur les métaphores spoiler: - par exemple dans la dernière scène on voit un oiseau sortir du coucou horloge qui signifie l'évasion, la liberté - Un lot d'émotion et d'humour à travers ce long-métrage. La salle a eu plusieurs réactions lors de la projection, même des applaudissements à la fin de la séance. Donc, Juste la fin du monde est un drame bouleversant qui est à la fois drôle et tragique. Un beau film de Xavier Dolan !
Quelle déception !!! Tout est dit dans les 3 premières minutes et ensuite une heure trente de jeux d'acteurs qui jouent leurs rôles habituels mais sans véritable histoire. Une bonne pièce de théâtre mais pas un film. Salle bien remplie mais beaucoup de gens sont partis avant la fin !! Si vous avez vu la bande annonce vous avez vu l'essentiel et le meilleur. Le film ne vous apportera rien de plus !
"Juste la fin du monde" me laisse un sentiment mitigé alors que j'avais adoré et été bluffé par "Mommy" . Peut-être parce que c'est le premier film sans accent canadien de Xavier Dolan et avec des acteurs français très connus ? Que c'est un huis clos par instant très théâtral ? Jusqu'à maintenant je n'arrive pas à cerner ce sentiment mitigé mais ce que je sais c'est que j'ai depuis très envie de parler et reparler de ce film un peu comme "2001 Odyssée de l'espace" dont on pouvait disserter des nuits entières. Alors finalement peut-être que c'est un nouveau chef d'oeuvre à retardement de Xavier Dolan car moins immédiatement accessible mais plus riche que ses autres films..........
Quel déception, après tant de films passionnant, l'auteur nous livre son film me semblant le moins personnel et peut-être le moins abouti. Le scénario est d'un vide profond à part une ou deux scènes et les dialogues sont souvent sans intérêt . Assez affligeant !
C'est la première fois que Xavier Dolan m'a déçu à ce point. Regarder comment une famille s'arrache les cheveux, se déchire, pour des raisons plutôt futiles, pendant 1h30, c'est désolant. D'ailleurs plusieurs personnes, dans la salle où j'étais, sont parties avant la moitié du film. Ce n'était pas la peine engager un panel d'acteurs si prestigieux pour faire ça.... Quel gâchis!.... Un scénario tiré par des épingles, des dialogues hystériques, des gros plans inutilement fatigants.... Seule concession à la poésie: le détail final avec l'oiseau.... Autant cette fois-ci j'ai suivi aveuglement Dolan, autant la prochaine fois je réfléchirais à deux reprises avant d'y aller le voir....
On se retrouve témoin d'étranges et violentes retrouvailles familiales... Hormis le motif de l'arrivée de Louis, rien n'est dit, tout est suggéré. Et cet engrenage du mystère génère la folie de leurs relations. Beaucoup de crises et de cris, mais utiles aussi à extérioriser les émotions si denses qu'on peut ressentir au sein de nos familles. Les deux plongées dans les souvenirs de Louis sont des grands moments de cinéma. Esthétique appuyée du gros plan, lumière tamisée, éclat du son... Des acteurs magnifiques. C'est un grand film, qui déplaira autant qu'il plaira.
Une réaction ambiguë et mitigée à la sortie de ce film. De beaux moments qui atteignent parfois une certaine grâce dans la manière de filmer, beaucoup de poésie dans l'image, dans les cadrages , dans la bande son, comme toujours, très soignée chez Dolan. Des gros plans sur les visages systématiques, très insistant , captant au delà de l'intime. Mais un scénario très faible, une histoire qui s'étire, des personnages pas tout à fait crédibles, la jalousie entre les deux frères reste un mystère.Un rythme beaucoup trop lent dans la première moitié du film, où l'on a du mal à s'accrocher. Bien sûr une grande performance d'acteurs , car Dolan aime "tordre" ses acteurs. Il est un digne héritier de Cassavetes ou Zulawski. Une mention parrticulière à Marion Cotillard , excellente en belle soeur évanescente, et Cassel en hysthérique ( un peu sa marque de fabrique), mais ils sont tous bons.
Adaptation de la pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce, disparu en 2005, Juste la fin du monde a remporté le Grand Prix lors du dernier festival de Cannes (festival dont Dolan n’est jamais reparti les mains vides)*. Si certaines scènes allégoriques nous échappent et d’autres tendent à...
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Encore un très grand Xavier Dolan mené de main de maître. On retrouve les ingrédients d'un grand Dolan comme Mommy. Les musiques très bien placées particulièrement riches en émotions, les plans serrés sur les personnages, les filtres de couleur selon l'intensité de la scène. Enfin un excellent film sur les relations familiales où il devient terriblement dur de se parler après la longue absence du personnage principal. Louis Garrell joue magnifiquement son personnage contenu dans la retenue, pudique dans ses sentiments. Mention spéciale pour Vincent Cassel un acteur que j'adore, qui campe un personnage enfermé dans ses névroses prêt à exploser à tout moment. Bravo Xavier Dolan pour ce film.
Ce film est au cinema ce qu'une peinture est à l'oeuvre d'art. On contemple son style indéniable, la force de son interpretation mais c'est aussi avec ennui qu'on l'observe. Oui la peinture c'est parfois ennuyeux, tout comme les scenes interminables d'observation présent dans le film. Le spectateur accroche ou se perd, c'est le risque.
Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis un fan inconditionnel des cinq premiers films de ce jeune prodige canadien. Laurence Anyways et Mommy m'ont notamment procuré de grandes émotions. Vous pouvez donc aisément comprendre quelle a été ma déception à l'issue de la projection du très attendu "Juste la fin du monde". J'aurais voulu aimer ce film, l'adorer, mettre un nouveau 5 étoiles à Dolan. Mais non, là, c'est juste pas possible. Après une belle entrée en matière, le film s'écroule très rapidement. Les premières scènes entre Marion Cotillard et Gaspard Ulliel m'ont paru totalement surjoué. Je me suis retrouvé au bout de 15 minutes en dehors du film. J'ai retrouvé dans "Juste la fin du monde" tout ce que je n'aime pas dans le théâtre. Ça crie, ça hurle, et ça ne se calme jamais! Seul les moments d'évasion de Gaspard Ulliel, les flash back relatifs à son enfance, m'ont transporté. Les scènes de groupe sont indigestes, les confrontations entre les personnages dans les différentes pièces de la maison sont moyennement captivantes. Toutefois, le film se termine sur une bonne note: la scène de clôture est magnifique, tout comme le début du film. J'espère retrouver dans le prochain film de Dolan l'authenticité, le charme, les couleurs, la musique, que j'ai tant apprécié dans ses précédents films.
Il est des films qui vous prennent aux tripes, qui vous arrachent le cœur, qui vous retournent l’esprit et vous transportent d’émotions diverses aux larmes sans crier gare. « Juste la fin du monde » est de ceux-là. Xavier Dolan est un surdoué du cinéma et son nouveau film le confirme durablement. C’est un artiste de 26 ans qui en est déjà à son sixième film et qui laissera une trace indélébile sur le septième art. Si certains de ses long-métrages souffraient de défauts inhérents à l’immaturité, le magnifique « Mummy » et celui-ci le placent définitivement du côté des auteurs marquants et dotés d’une patte singulière, ses influences ayant été digérées pour aboutir à un style et une mélodie qui lui sont propre. Uniques et beaux.
Le casting cinq étoiles réuni ici n’est pas qu’un coup marketing bien que réunir ces cinq acteurs français dans le même film donne un sacré prestige à l’affiche. Et l’expression n’est pour une fois pas galvaudée car ce quintet de comédiens forme un tout exemplaire, magnifique et mémorable. Il semblerait que les rôles ont été écrits pour eux ou qu’ils se les sont appropriés dans un même élan artistique et passionnel pour leur art de manière à former la distribution la plus homogène qui soit. Chacun semble tellement à sa place et joue à la perfection qu’il est impossible de dire lequel tire le plus son épingle du jeu. Gaspard Ulliel est celui autour duquel tourne le récit mais qui a le moins de répliques, l’intensité de son jeu passant par les regards et sa beauté triste. Léa Seydoux n’a jamais été aussi bonne que dans ce rôle de petite sœur un peu perdue et privée d’un frère. Vincent Cassel est au sommet de son art en grand frère brutal et nerveux qui ne sait pas montrer ses émotions. Marion Cotillard, toute en fragilité et timidité maladroite, est sensationnelle. Quant à l’impeccable et toujours brillante Nathalie Baye, elle forme le trait d’union relationnel avec ces partenaires en mère dépassée mais empathique. Un casting impérial pour une tragédie familiale déchirante.
Si le film est bavard et que l’on ressent l’origine théâtrale de la pièce, les affèteries de style de Dolan sont limitées à leur juste nécessité et explosent lors de flashbacks gracieux et sublimés par des images et une bande-son toujours aussi étonnante mais au final si évidente. Les visages sont filmés en plans rapprochés pour faire ressortir toutes les émotions de chacun, du moindre mot prononcé au regard discret en passant par une expression infime. L’incommunicabilité et les non-dits sont au centre de cette histoire et on devine beaucoup de choses par ce qui est dit entre les lignes ou exprimé dans les attitudes. « Juste la fin du monde » est une œuvre intense qui transcende le film dit de réunion de famille. On sort de là sonné, mélancolique et nostalgique à la fois, avec l’impression d’avoir déjà vécu des bribes de cette histoire. On a envie à la fois de garder le film rien que pour nous mais également de le partager. « Mummy » n’avait honteusement eu que le Prix du Jury à Cannes, celui-ci a eu le Grand Prix et c’est grandement mérité, certainement la seule bonne note de ce palmarès à côté de la plaque. Un drame en forme de pierre précieuse, magnifique qui laissera une trace indélébile dans la mémoire et dans le cœur.