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    Juste La Fin Du Monde
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    Raphaël O
    Raphaël O

    145 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2017
    Ce psychodrame familial en huis clos signé Xavier Dolan trouble parfois mais n'ennuie jamais et parvient à maintenir l'intérêt du spectateur grâce à un certain sens du rythme, des dialogues vociférants, un casting cinq étoiles et une conclusion finale inattendue. Une franche réussite.
    toxicbo!
    toxicbo!

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2016
    CRITIQUE : 7 ans de carrière, 6 films, 2 prix à Cannes et l'international désormais. Xavier Dolan, québécois, pas encore la trentaine a grandit et s'est épanoui au rythme de ses films et celui-ci, va faire couler beaucoup d'encre. On va l'aimer, le détester, enfin surtout parler de lui et ça, c'est tout sauf "la fin du monde"!
    Dans son premier film au grand casting, son sens de la mise en scène reste intacte et c'est ce qui fait la singularité de Dolan. Son style est unique mais comme tout grand artiste, difficile à appréhender. Son maniérisme, son exubérance et son lyrisme, propres à sa personne trouvent chaque fois une place dans son cinéma, mais s'installent avec le temps, avec plus de mesure, de maturité sûrement. Dès lors, on comprend que son cinéma va se faire connaître, chaque fois davantage, mais qu'il ne troquera jamais son sens de la caméra.
    Son parti pris à vouloir filmer les acteurs au plus près, les faire prisonniers de la pellicule rend d'emblée le film anxiogène. Ici on parle de grands sentiments, de cris du coeur et leurs expositions sont chirurgicales. Film donc oppressant ou tout simplement intense. Chacun des 5 grands acteurs livrent une grande prestation, comme s'ils livreraient une grande bataille. Et avec nous sur le champ de bataille. On vit l'expérience "dramatique" essorée de larmes, comme si on avait gelé sur place. Pas le temps pour l'empathie, ni pour le regret, c'est le mystère de chaque personnage que l'on tente de décrypter. La tâche est complexe et Dolan nous lâche des brides, par instants de fulgurances. Le reste, on le construit, par notre esprit.
    La musique toujours, celle d'un enfant des années 90 habille toujours aussi bien ses films. Ici elle trouve son sens encore, par envolées poétiques, dans le passé du personnage central en l'occurrence.
    Avec tout ça mais aussi sa fin anthologique, tragique et métaphysique, Xavier parvient à nouveau à captiver et semble s'installer pour la postérité, une bonne fois pour toutes. Ce n'est pas le chef d'oeuvre "Mommy" sûrement, mais c'est du très grand cinéma, bien sûr...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Avec Juste la fin du monde, Xavier Dolan adapte au cinéma la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce. Un exercice que le réalisateur canadien avait déjà pratiqué en 2013 avec Tom à la ferme. Cette mise en abyme d’une représentation théâtrale par un dispositif minimaliste met en scène des personnages attachants malgré leurs tempéraments excessifs.
    Décliné en un huis clos asphyxiant aux couleurs ternes, le psychodrame mis en images est aussi âpre que clivant. Entre incommunicabilité et incompréhensions, c’est l’agonie d’un dialogue familial qui est disséquée. Intelligemment, Xavier Dolan contrebalance la prédominance des dialogues par les non-dits et le langage des regards. Cette forme nous rappelle quelques pièces maîtresses de John Cassavetes. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Anton75
    Anton75

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Très éloigné de la pièce de Jean-Luc Lagarce, que j'avais eu la chance de voir à la Comédie-Française en 2009 (une splendeur, avec Pierre Louis-Calixte dans le rôle de Louis).
    Xavier Dolan, qui remercie l'auteur au générique (Lagarce, mort en 1995, sera très heureux de l'apprendre), s'est librement inspiré de l'univers du dramaturge français, en l’accommodant la sauce Dolan : musique pop - ah la fameuse choré sur Ozone, maquillage à outrance pour la mère, tatouages floraux pour la fille, gueule de cassos pour le frère, etc. Pourquoi pas... Le problème est qu'on n'entend pas la langue de Lagarce et le très beau texte d'origine, tant les acteurs hurlent ou parlent dans leurs barbes, que Dolan a tout déconstruit, tout chamboulé, tout fantasmé (le souvenir des amours adolescentes de Louis avec son jeune voisin), mais surtout qu'il a commis un contresens absolu. "Après tout, ce n'est pas la fin du monde", dit Louis (l'admirable Gaspard Ulliel). Ben si justement, c'est JUSTE la fin du monde. Avec la mort annoncée de Louis, un monde va disparaître à jamais, s'évanouir comme de la buée sur une vitre (l'image vient pourtant du film), et ce sera une monstruosité insensée, un scandale inouï, mais aussi un épiphénomène, une toute petite chose, comme cet oiseau qui palpite au sol et se raidit dans le plan final, seule touche d'émotion dans un océan de bluff. Tabernacle, n'est pas Lagarce qui veut !
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2016
    C'est raté.

    A vrai dire, on pouvait s'en douter un peu, tellement le casting sentait la fausse bonne idée et la succession de numéros d'acteurs.

    Après un prégénérique plutôt réussi et typiquement dolanien (moult ralentis et une bande-son poussée à fond), le film s'écroule selon nos pires craintes dès la première scène.

    On sait alors en une minute que l'on va devoir assister à une succession de stéréotypes outrés.

    Ainsi, Vincent Cassel fait du Vincent Cassel : il ne semble ouvrir la bouche que pour humilier et être agressif. Léa Seydoux lui répond sur un mode ado-rebelle (elle n'est pas un peu âgée pour ce type de rôle ?) qui se drogue et crie tout le temps. Car Juste la fin du monde ne ménage pas de répit : c'est ce type de film où on hurle des répliques comme "ARRETE DE CRIER".

    Marion Cotillard joue la cruche. Evidemment. Pour bien nous faire comprendre à quel point elle est bête, elle bégaye sans cesse et ne finit une phrase qu'au bout de 1h10 de film. Nathalie Baye, peinturlurée et méconnaissable, est certainement le personnage le plus intéressant du film, alors que Gsspard Ulliel joue le silencieux taciturne avec une monotonie rebutante (mais comment peut-il ne rien dire à ce point !).

    Le film n'est malheureusement qu'une juxtaposition de monologues. Chaque personnage joue sa partition indépendamment des autres et jamais l'intrigue ne progresse du fait de l'intéraction entre les différents membres de la famille, chacun étant réduit à incarner sa propre caricature.

    Le cinéma de Dolan, pour fonctionner, nécessite d'emporter le spectateur dans un tourbillon irrésistible, comme c'était notamment le cas dans Laurence anyways et Mommy, qui sont des films épiques, au sens dolanien.

    Le huis clos ne sied pas au jeune canadien : son cinéma paraît tout à coup factice et désincarné. A ce titre, il est étonnant de constater à quel point la géographie de la maison de famille n'imprime pas le film. Alors que le Festival de Cannes était cette année plein de maisons incarnées et superbement filmées (dans Aquarius, Sieranevada ou L'économie du couple par exemple), celle de Juste la fin du monde est transparente, et peu habitée, à l'image de tout le film.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Xavier Dolan propose ici une adaptation sobre et réussie de la pièce éponyme de Jean-Luc Lagarce,  au ton très autobiographique. Ce huis-clos familial tour à tour étouffant, drôle et dramatique, repose largement sur les superbes prestations de Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Léa Seydoux et Marion Cotillard. Il explore avec un force certaine la complexité des rapports familiaux, la capacité à exprimer les choses et les secrets du passé. Comme toujours les choix musicaux et la mise en scène sont brillants.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Après les puissants "Tom à la ferme" et "Mommy", Xavier Dolan signe un huis-clos lourd et appuyé, avec les acteurs français stars du moment, tous impeccables mais qui peinent à exister, la faute à des personnages beaucoup trop inconsistants. Cette pesanteur est ressentie dès les premières minutes, dès cette scène dans l'avion et la voix-off qui justifie solennellement la venue de Louis (Gapard Ulliel) dans une famille qu'il n'a pas vue depuis douze ans. Et quand les cinq membres sont réunis, le film devient - sans que l'on sache trop pourquoi - totalement hystérique, fait crier ses personnages sans véritable raison et appuie déjà les fameux "regards qui disent tout", dans un abominable ralenti en champ-contrechamp où la gentille et timide Catherine (Marion Cotillard), personnage schématique, comme tous les autres, définie par ces deux seules caractéristiques, comprend déjà que Louis va mourir. Mais ce qui fait de "Juste la fin du monde" un film relativement insipide, c'est que son hystérie se trouve toujours en surrégime, laisse de marbre ou fatigue au lieu de créer le débordement émotionnel visé. Cette fureur des personnages qui allait de soi dans "Mommy" sonne ici totalement faux, au même titre que les dialogues, certainement les plus mauvais d'un film de Dolan (le texte est apparemment fidèle à la pièce de Lagarce), qui empêchent en partie de croire à cette histoire, à ce drame censé bouleverser dans un final où les cris et les pleurs de chacun laissent presque indifférent mais surtout ne laissent aucune place au doute : on sait très bien qui a et qui n'a pas percé le secret de Louis. Jamais le film ne surprend sur ce point parce que les non-dits ne sont pas tenus, comme lors de cette scène où Louis et Antoine (Vincent Cassel) font un tour en voiture et que ce dernier livre ses sentiments les plus profonds, déjà anticipés si l'on réfléchit un tant soit peu. Dolan ne fait pas confiance en son spectateur, écarte tout ce qui pourrait être subtil et oublie surtout que son cinéma est bien meilleur quand il laisse exploser une énergie pop qui n'appartient qu'à lui (les deux flashbacks musicaux sont vibrants) et qu'on espère - sans trop y croire - retrouver dans son prochain film américain. En attendant, "Juste la fin du monde" marque un coup d'arrêt dans la carrière de Dolan et, alors qu'il semblait être son film le plus personnel de par le sujet abordé, il est finalement le plus distant et le moins investi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Je suis dolanniste depuis le début, et ce n'est pas cette fois que ça va s'arrêter. Il attire cinq stars? Il ne les laissera pas respirer tout seul pendant tout le film, ils ont été dirigés du début à la fin et la prouesse est là! Pas d'artifice, tout sur les acteurs toujours en gros plan. D'ailleurs hors ces cinq monstres sacrés, j'ai compté neuf minuscules seconds rôles avec micro apparition.
    La tension maximum au point qu'on se surprend parfois à regarder ailleurs tellement c'est gênant. J'ai pensé par moments aux Petits mouchoirs avec déjà Marion Cotillard: là aussi il y a avait de la star à foison, mais ça étalait du sentiment dans tous les coins de la pellicule. Dolan fait lui de l'impressionisme, tout en nuance, ce qu'il n'a pas toujours fait. Le film se passe dans les années 90? Un téléphone et une chanson (incroyable de retrouver Ozone) sont les seuls éléments qui posent le film dans le temps.
    Dans ce casting cinq étoiles, j'avoue avoir eu un faible pour Léa Seydoux. Formidable post-ado pas tout à fait adulte, elle a de très belles scènes d'actrice et dégage une énergie particulière. Je n'ai pas vu Adèle, il est temps de combler cette lacune.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Xavier Dolan réussit à rendre Elisabeth Taylor et Richard Burton, dans "qui a peur de Virginia Woolf, " éligibles au rang de gens normaux... En dehors de son talent à exploiter le meilleur des acteurs qu'il fait tourner, (nathalie Baye et Marion Cotillard sont impressionnantes), le reste est éprouvant, fatigant et inintéressant. Eprouvant car ces gens là sont tous hystériques, sauf le fils prodique tellement interoverti qu'il ne sait pas aligner une phrase cohérente, fatigant car le niveau de décibels et d'injures propres à leurs échanges est effrayant, et pour terminer inintéressant car on ne sait pas pourquoi, ni comment, une telle situation a pu se générer...bref, c'est vain, et ça donne l'illusion d'être profond parce que tous ces gens vont visiblement très mal et qu'ils le crient très fort. Hystérique, bruyant et pénible !
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Un homme, jeune, vient rendre visite à sa famille après de nombreuses années d'absence pour annoncer sa mort prochaine... situation complexe et qui engendre des joutes verbales et fait ressortir les non-dits et les sentiments de chacun. J'étais complètement dans le film, angoissée, ayant peur de ces affrontements et de ce qui allait en ressortir... passionnant ! Un beau panel d'acteurs avec une mention spéciale pour Nathalie Baye comme on ne l'a jamais vue, Gaspart Ulliel dont le regard en dit plus encore que les mots, vraiment excellent et un Vincent Cassel génial comme d'habitude.Les deux filles sont un peu en retrait, mais avec un bon jeu toutes les deux... J'ai beaucoup aimé et suis sortie de la salle un peu "secouée".
    MediaShow
    MediaShow

    141 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Une belle découverte du réalisateur Xavier Dolan avec son septième long-métrage « Juste la fin du Monde ». Adaptation d’une pièce de théâtre, le film tente de rester le plus fidèle possible. Malgré une intrigue banale, le réalisateur transforme cette simple réunion familiale en un véritable drame d’une grande puissance psychologique, agrippant notre attention. Les dialogues sont vraiment exceptionnels et très profonds, la mise en scène est très prenante avec un « huis-clos » parfaitement maîtrisé, le jeu de caméras est intelligent et les choix musicaux, bien que parfois improbables, collent parfaitement à l’ambiance. Enfin, le casting reste d’une grande qualité imbattable avec un Vincent Cassel à son plus haut niveau ou encore une Marion Cotillard épatante. Hâte de regarder d’autres long-métrage de ce brillant réalisateur !

    Retrouvez ma critique entière sur mediashowbydk.com ou via le lien ci-dessous :
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Xavier Dolan me gonfle. Voilà bientôt une dizaine d’années que le petit génie canadien fait monter le buzz. Cannes lui a fait la courte échelle, sélectionnant la quasi-totalité de ses films et les couvrant de prix – seule la Palme d’Or lui a échappé – qui sont autant d’occasions de discours de remerciements hauts en couleurs. Sans doute faut-il reconnaître à « Laurence Anyways » (2012) un certain coffre ; mais j’ai déjà dit ici tout le mal que je pensais de l’insipide « Tom à la ferme » (2013) et du surcoté « Mommy » (2014).

    Ce n’est pas « Juste la fin du monde » qui me réconciliera avec Xavier Dolan. Pourtant, j’avais aimé sa bande-annonce, diffusée en boucle durant tout le mois de septembre et son beau crescendo. Las ! le film en est l’homothétie inutilement étirée sur quatre-vingt-quinze minutes. Soit un fils prodigue (Gaspard Ulliel) – dont on connaît le lourd secret dès la première scène du film – qui revient dans sa famille et y retrouve sa mère (Nathalie Baye), sa sœur cadette (Léa Seydoux), son frère aîné (Vincent Cassel) et l’épouse de celui-ci (Marion Cotillard).

    Pendant une heure trente cette petite famille va hystériquement se couper la parole. Ça parle beaucoup. mais on comprend vite que le sujet est précisément celui de l’incommunicabilité. Chaque personnage est enfermé dans son stéréotype.
    Gaspard Ulliel = la bonté sulpicienne
    Nathalie Baye = la mère ripolinée
    Vincent Cassel = le prolo brutal
    Léa Seydoux = la jeunesse révoltée
    Marion Cotillard = la soumission compatissante

    Comme dans « La Chanson de l’éléphant » dont il interprétait le rôle principal, Xavier Dolan filme une pièce de théâtre. Pour « faire cinéma », il filme ses personnages en très gros plans – qui laissent parfois planer le doute d’un plan de tournage découpé de façon à accommoder l’agenda sans doute très chargé de chacune de ces cinq stars. Comme à son habitude, il égaie cette mise en scène oppressante de quelques envolées lyriques (un flash back au flou hamiltonien) et d’une musique racoleuse (Camille, Moby et – il fallait oser – O-zone). Au bout de trente minutes, on a compris et on étouffe.
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Juste la fin du monde de Xavier Dolan a obtenu le Grand Prix au festival de Cannes. Après Mommy, Xavier Dolan signe un nouveau drame à partir de l'adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce. Après douze ans d'absence, par un dimanche de canicule, Louis, auteur reconnu, rend visite à sa famille pour leur faire une annonce...

    Ce film réunit un casting 5 étoiles :
    - Louis/Gaspard Ulliel, qui n'avait pas tourné depuis Saint Laurent de Bertrand Bonello. Ses tête-à-tête avec les différents membres de sa famille font avancer l'intrigue du film ;
    - Martine/Nathalie Baye, la mère, un peu paumée et maquillée comme une voiture volée ;
    - Antoine/Vincent Cassel, l'aîné, brutal en apparence ;
    - Catherine/Marion Cotillard, la femme d'Antoine, qui n'a jamais encore rencontré Louis. Son personnage m'a fait penser à celui de Yolande jouée par Catherine Frot dans Un air de famille de Cédric Klapisch ;
    - Suzanne/Léa Seydoux, la cadette rebelle qui tournait en parallèle Spectre, le dernier James Bond.

    C'est un film qui divise : deux spectateurs ont quitté la projection après 30 minutes. Personnellement, j'ai moins aimé que le précédent opus mais je trouve que c'est une véritable prouesse de concentrer autant d'émotions et de tensions en 1h35. J'avais les larmes au bord des yeux quand les lumières se sont rallumées.

    A noter que la musique n'est pas signée par Xavier Dolan mais du compositeur Gabriel Yared. On y retrouve notamment Miss you de Blink-182, Dragosteo Din Tei d'O-zone, ou Natural Blues de Moby à la fin du film. Elle joue une nouvelle fois un rôle important par l'art de faire redécouvrir des chansons et leurs paroles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2016
    Une performance incroyable. Un lieu, cinq personnages, et une justesse exceptionnelle. Plus que réaliste, vivant. Mais pas la partie heureuse de la vie, bien au contraire. La colère, la honte, la peur, toutes ces émotions à peine contrôlées, flottant d’une personne à l’autre, autour d’un protagoniste impuissant, un fantôme qui ne revient que pour repartir encore plus durement. Comment parler, comment oser ? Les dialogues sont vibrants, parce qu’hésitants. Les conflits, les espoirs, les rancunes, tout est dit à mi-mots ou pas dit du tout, et pourtant il n’y a qu’une fin possible, inévitable, et intolérable. Soit vous décrocherez dés le début, soit vous n’en perdrez pas une miette.
    Martin P.
    Martin P.

    49 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    Premier Dolan pour moi, j'ai été très impressionné. Je ne connaissais pas non plus la pièce originale, j'ai pourtant été pris dans cette histoire de famille. Le casting de luxe y est peut être pour beaucoup, car les acteurs sont très bons (Cassel et Baye crèvent l'écran). La réalisation est originale, on assiste à une avalanche de gros plans pourtant maîtrisés. Un bel exercice de style sous forme de drame familial, justement récompensé à Cannes.
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