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Heinrich David
4 abonnés
4 critiques
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3,0
Publiée le 20 octobre 2024
Pas mal niveau ambiance mais peu de dialogue et on ne sait pas où l'on va scénario bâclé. L'acteur principale sort de la maison et rentre mais il se passe pas grand chose lors des sorties. Le plus intéressant c'est ce qui ce passe dans la maison. Lorsqu'il sort les poubelles il y aurait pu y avoir une bagarre avec le policier par exemple un peur de punch... mais non. Comme c'est étrange qu'il parte pieds nus Sans prendre ses tongs... il se blesse les pieds 👣 lors se sa cavale peut être qu'il aime se faire mal? Je ne comprends pas... et il brûle la maison sans vouloir savoir qui était dedans... on n'a aucune certitude, la fin nous laisses sans fin...
4 687 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 4 juillet 2020
Presque rien ne se passe dans ce film : Un immigrant prend un emploi d'homme de ménage. Il dort beaucoup, va à la piscine une fois, il sort de l'eau et il récupère ses outils et répare les tuyaux, va en ville plusieurs fois, il voit quelques ombres plusieurs fois, entend des pas inexpliqués, les choses se gâchent dans la maison plusieurs fois, le chat meurt, il commence à halluciner un peu semble-t-il et il brûle la maison. Et c'est la fin de ce Blind Sun (Kafsonas titre grecque qui signifie : canicule). Mimi Denissi n'a jamais était actrice de sa vie quand aux autres n'en même parlons pas. En tant que grec je devrai supporter ce film par ma note et bien je ne le fais pas...
Ca commence plutôt bien, dans une ambiance mystérieuse, avec une belle photo et une certaine présence du personnage principal. Mais le scénario n'a ni queue ni tête et on s'ennuie assez vite en raison du caractère répétitif de scènes incompréhensibles et du fait que l'histoire ne progresse pas. Très décevant.
Doté d'une atmosphère étrange, ce film fantastique franco-grec se distingue surtout par la qualité de sa mise en scène (comme le prouve les scènes concernant les visions du personnage principal) et aussi pour la réelle beauté de sa photographie. Il est cependant dommage que "Blind Sun" possède un scénario pas suffisamment développé et une interprétation un peu trop terne de l'acteur principal, Ziad Bakri, sinon nous aurons sans doute eu le droit à une oeuvre bien plus marquante.
Blind Sun est un film à l’atmosphère particulière. Tourné dans une Grèce frappée par la chaleur, le pays traverse une passe difficile où l’eau de fait rare et irrite des personnes prêtent à imploser. Ashraf garde une villa. La solitude ne le dérange pas et il trouve toujours à s’occuper. Mais le manque d’irrigation, insuffle à son cerveau des fabulations idiopathiques. Le film se situe alors entre le simple drame et le film fantastique. Le soleil prend une place importante dans l’histoire et pèse sur la stabilité du personnage central. L’attention accordée à la photographie est maîtrisée, les couleurs et la lumière donnent le sentiment d’être dans un désert aride. Blind Sun est un film minimaliste où il serait inopportun de croire que l’intrigue se situe dans un simple contrôle d’identité. Non le film dépasse les mots et relève plutôt du psychologique. Ce premier long-métrage de Joyce A. Nashawati est curieusement arriviste. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Quelqu’un a-t-il remarqué que ce scénario reprenait la situation de « The shining », de Kubrick ? Ashraf, immigré arabe, est engagé pour garder, non pas un hôtel en hiver, mais la villa d’une famille de bourgeois français, qui, pour fuir la canicule grecque et les coupures d’eau, va passer l’été en France. Mais la solitude – relative, car deux femmes vont lui procurer une aventure –, l’inquiétude sur sa situation légale, les brimades policières et le manque d’eau font qu’il va devenir fou, avoir des hallucinations (un intrus l’épie-t-il dans la maison ?), et finir parspoiler: mettre le feu à la maison, avant de gagner la plage proche et peut-être de s’y noye r.
Après trois courts métrages, la réalisatrice fait là son premier long métrage, où elle filme le malaise né de l’incertitude sur le sort du personnage central. Elle y montre très bien les paysages secs et désertiques, mais une atmosphère trouble, où rien n’est explicité, ne suffit pas à intéresser les spectateurs.
Pas grand chose à sauver dans ce thriller caniculaire absolument lamentable ... Des acteurs vraiment nuls qui surjouent; on les dirait sortis d'un film d'horreur italien des années 80 !
L'histoire se passe en Grèce plongée dans une vague de chaleur sans précédent dans un futur proche. L’eau se fait rare et chère surtout qu'elle est aux mains d'une mutinationale Bluegold et la violence est prête à exploser. Ashraf, immigré, garde la villa d’une famille française en son absence. Dans ce paysage aride, écrasé par le soleil, il est arrêté par un policier pour un contrôle de papiers qui le prive de son titre de séjour...et ce n'est que le début de ses ennuis...
Blind sun est un film bizarre. Le postulat de départ, plutôt malin, reposant sur une fiction proche de la réalité avec la problématique de l'eau, des migrants , des frontières, le tout filmé en Grèce dans un pays qui a connu tant de tumultes économiques et sociaux depuis 5 ans.
Cela étant précisé, on s'ennuie vite dans ce long métrage où la chaleur à l'écran et l'indifférence dans laquelle nous laisse son personnage principal m'ont vite fait bailler. De plus, on s'interroge face à ce que vit Ashraf: fantasmes ou réalité......
SPOILER Un inconnu rôde dans la maison en quête de mauvais coups, le chat de la famille est noyé dans un seau, la porte d'entrée de la résidence est graffitée...
...ce qui pour le spectateur n'est pas forcément un bon point.
Rien de particulier sur le plan du casting si ce n'est que Ziad Bakri, l'acteur principal ressemble énormément à Ramzy (d'Eric et Ramzy) mais il n'est pas drôle du tout.
Les acteurs traversent le film avec tellement d'indifférence que le sujet ne mérite pas de s'y attarder.
Une mise en scène remarquable, une photographie somptueuse et une métaphore politique intelligente, voici le programme de ce film d’une « inquiétante étrangeté » aux accents parfois lynchéens.
Solaire, angoissant et enivrant, une véritable exaltation des sens ! Dès le premier plan, la tension s'installe, et ne nous quitte plus jusqu'à la fin du film, jusqu'à cette dernière scène incroyablement belle, où l'apaisement semble apparaître enfin. Mention spéciale aux deux acteurs du film, Ziad bakri dans le rôle d'Ashraf, et Laurène Brun dans le rôle d'Alice, qui sont véritablement magnétiques dans ce film.
Et bien qu'est-ce que j'ai eu chaud pendant ce film et dans tous les sens du terme ! Ambiance suffocante, prenante, angoissante qui ne vous lâche pas du début à la fin. La réalisatrice, dont je crois que c'est le premier film, arrive à instaurer un sentiment de tension incroyable. Son héros principal est beau comme un Dieu, très énigmatique. La photographie est magnifique. Franchement une découverte à laquelle je ne m'attendais pas.
On a rarement vu un cinéma sensoriel aussi réussi! Pour une plongée dans une Grèce hallucinatoire, aux paysages arides et au soleil qui échauffe les esprits... Un voyage cinématographique, au sens plein du terme. Et une jeune réalisatrice à l'avenir lumineux!