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Stéphane C
65 abonnés
389 critiques
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3,5
Publiée le 29 avril 2017
Une bataille juridique intéressante et pragmatique, le procès du negationnisme et sa connexité avec l'antisemitisme ... un sujet très bien traité qui évite l'écueil du pathos et de la thérapie pour se concentrer sur l'essentiel des faits ...
Ce film est une approche ambitieuse et réaliste de cette incroyable histoire, le jeu d'acteur est fantastique et le casting parfait mais je trouve que les personnages manque de profondeur rendant ainsi l'histoire assez plate. L'histoire est émouvante et il faut avoir un coeur de pierre pour ne pas être touché par ce film. Le traveling, les paysages et les choix artistiques sont vraiment merveilleusement orchestrés par le réalisateur Mick Jackson néanmoins je trouve qu'il manque considérablement de musique dans ce film. En effet cette absence de musique empêche les spectateurs de rentrés dans l'histoire et dans l'ambiance du film. Ce film est plus un cours d'histoire vu par le côté juridique qu'un divertissement, ainsi je recommande ce film a des fin educative ( projet/ sortie scolaire) plutôt que pour une sortie entre amis.
Pour conclure, il s'agit d'un bon film mais il aurait put être 20X meilleurs avec une bonne BO.
Un début un peu lent mais une fois qu'on rentre dans le vif du sujet, ce film s'avère passionnant par l'histoire qu'il raconte. Mené par des acteurs géniaux qui contribuent vivement à la dynamique du film.
C'était une gageure que de vouloir tenir des spectateurs en haleine avec des plaidoiries...et le pari est raté. On s'ennuie ferme. Qui est Deborah Lipstadt, quelle est sa vie, pourquoi s'est-elle passionnée pour la shoah ? On n'en sait rien. On nous fournit quelques éléments biographiques sur son contradicteur mais on ne voit jamais ces personnages vivre. Ce ne sont donc pas des personnages de chair et de sang, mais deux points de vue qui s'affrontent. A réserver aux amateurs de joutes oratoires, les autres risquent de s'endormir...
un bon Biopic judiciaire tiré d'une histoire vraie. certes, le film est assez lent mais bien retranscrit sur l'affaire des chambres à gaz des camps des juifs qui ont et bien existé malheureusement et porté par des acteurs tous bons avec l'actrice principale en haut de sa forme par sa force de caractère avec de la persévérance, combattante et sûre d'elle pour prouver qu'elle a raison concernant cet homme qui joue bien aussi sans sentiments et glacial avec con côté menteur raciste antisémite. bien mais pas le meilleur dans le même genre.
"Le Procès du Siècle" part d'une bataille juridique entre un négationniste David Irving, et une historienne Déborah Lipstadt dont la cause majeure est La Défense de la mémoire de l'holocauste... L'idée même valait la peine et pour le point positif du film, elle permet de situer et de montrer tout le côté subjectif de l'Histoire où les petites histoires et leur contexte ont aussi leurs influences sur la grande ! Hélas, un tel sujet traité sous la houlette de Mick Jackson devient d'une platitude et d'une convenance désarmante. Déjà, l'actrice Rachel Weisz n'est pas très crédible dans la peau d'une historienne pure et dure, et ce n'est pas cette façon de nous la présenter en faisant son petit jogging régulier qui va arranger les choses et la rendre intéressante, tout au moins à celui qui attend du concret et un minimum de poids et de rigueur pour envisager une question aussi importante ! Un décalage curieux mais il est vrai que la patte très américaine, académique au possible déteint énormément sur cette histoire en affadissant énormément sa portée ! Peu d'émotions, peu d'instants majeurs et solennels que l'on est en droit d'espérer pour un fait historique aussi marquant. De plus, la fin forcément connue ainsi que le déroulement du procès lui-même nous privent de surprise ou d'étonnement. Sauf peut-être la particularité du droit anglais où l'accusé doit lui même prouver qu'il est innocent... Cette réalisation reste donc très basique, voire machinale sans développer une analyse constructive essentielle pour mettre en avant un procès qui reste bien plus technique dans sa démonstration que véritablement humain...
Nous voici en 2000 pour un procès opposant le négationniste de la Shoah, David Irving, à l'historienne américaine et professeur en études juives, Deborah Lipstadt. On est bien loin ici du procès de Nuremberg (1945) même si, au final, cette femme va devoir prouver que les gazages de juifs dans des camps de l'Allemagne nazie ont bien eu lieu. Inspiré de faits réels (ce procès a bel et bien existé), ce film nous apprend pas mal de choses et reste intéressant sur le fond, mais la forme, trop académique, rend le tout moyennement passionnant, sans éclat et sans véritable émotion. Pas mal mais pas indispensable du tout.
Très intéressant ce film qui est à la fois bien joué et bien rythmé. De nombreuses questions viennent à l'esprit après l'avoir vu... La vérité historique, la façon d'écrire des faits, la difficulté de rester impartial. Un film qui fait réfléchir, ce n'est pas si fréquent.
Le scénariste David Hare (qui a déjà adapté The Reader, sur un thème proche) livre une trame linéaire, précise, pédagogique, au plus près de la réalité mais l’interprétation intense de Rachel Weisz n’évite pas quelques longueurs.
Très beau film sur un procès retentissant concernant les chambres à gaz dans les camps crées par Hitler. Ont t ils existes ? Certains en doute sauf un professeur qui va être obligé de se défendre pour prouver leurs existances auprès du Tribunal. Rassurez vous celui qui intente le procès perdra à voir absolument.
jamais vu un film aussi catastrophique autant dans la mise en scène que dans les détails de l'histoire, complètement remaniée pour faire pleurer ,encooore, sur leur sort. maaare !!!
Un peu académique, ce procès du siècle ou procès du négationnisme nous relate une page d'histoire récente sous forme d'un thriller juridique (comme l'on fait récemment également Miss Sloane et Corporate). Le spectateur apprendra probablement beaucoup, mais la forme est un peu trop conventionnelle.
En ces temps incertains où les extrémismes ne se cachent plus et où les réseaux sociaux ressemblent parfois à des égouts, un film comme Le procès du siècle pourrait faire l'effet d'un peu d'air frais dans une ambiance nauséabonde. Le film relate le procès qui opposa en 2000 l'historien autodidacte et négationniste David Irving à l'historienne et mémorialiste de l'Holocauste Deborah Lipstadt, le premier mettant au défi cette dernière de prouver l'existence de la Shoah. Malheureusement, ce "Procès du siècle" (terme bien pompeux comparé au jugement de Nuremberg, le titre anglais en est simplement "Denial"), est un film extrêmement laborieux, aux dialogues très pauvres, et à la cinématographie inexistante. Pour ceux qui s'en souviennent encore, L'émission de télévision Les dossiers de l'écran avait l'habitude de proposer ce genre de film sans ampleur avant d'entamer un débat autrement plus fécond. Le procès du siècle, avec ses deux personnages unidimensionnels et sa mise en scène impersonnelle manque cruellement de substance et d'intensité au point que l'on finit par se demander quel est le véritable enjeu. Un comble ! Dire non au négationnisme, d'accord, mais il apparait que l'on est davantage dans un combat de prétoire que dans une réfutation en règle de thèses répugnantes. Rachel Weisz semble assez souvent mal à l'aise dans un rôle peu gratifiant alors que Timothy Spall se soumet avec un certain talent à son rôle de salaud. Le paradoxe est que dans ce combat de David contre Goliath, on en viendrait presque à plaindre le méchant. Allez, pas tout à fait quand même. Et pour ne pas accabler totalement le film, reconnaissons-lui quelques vertus pédagogiques. A condition qu'une discussion s'ensuive parce que, tel quel, il y a beaucoup à redire sur le fond et la forme.