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benoitG80
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2,5
Publiée le 28 avril 2017
"Le Procès du Siècle" part d'une bataille juridique entre un négationniste David Irving, et une historienne Déborah Lipstadt dont la cause majeure est La Défense de la mémoire de l'holocauste... L'idée même valait la peine et pour le point positif du film, elle permet de situer et de montrer tout le côté subjectif de l'Histoire où les petites histoires et leur contexte ont aussi leurs influences sur la grande ! Hélas, un tel sujet traité sous la houlette de Mick Jackson devient d'une platitude et d'une convenance désarmante. Déjà, l'actrice Rachel Weisz n'est pas très crédible dans la peau d'une historienne pure et dure, et ce n'est pas cette façon de nous la présenter en faisant son petit jogging régulier qui va arranger les choses et la rendre intéressante, tout au moins à celui qui attend du concret et un minimum de poids et de rigueur pour envisager une question aussi importante ! Un décalage curieux mais il est vrai que la patte très américaine, académique au possible déteint énormément sur cette histoire en affadissant énormément sa portée ! Peu d'émotions, peu d'instants majeurs et solennels que l'on est en droit d'espérer pour un fait historique aussi marquant. De plus, la fin forcément connue ainsi que le déroulement du procès lui-même nous privent de surprise ou d'étonnement. Sauf peut-être la particularité du droit anglais où l'accusé doit lui même prouver qu'il est innocent... Cette réalisation reste donc très basique, voire machinale sans développer une analyse constructive essentielle pour mettre en avant un procès qui reste bien plus technique dans sa démonstration que véritablement humain...
Le scénariste David Hare (qui a déjà adapté The Reader, sur un thème proche) livre une trame linéaire, précise, pédagogique, au plus près de la réalité mais l’interprétation intense de Rachel Weisz n’évite pas quelques longueurs.
En ces temps incertains où les extrémismes ne se cachent plus et où les réseaux sociaux ressemblent parfois à des égouts, un film comme Le procès du siècle pourrait faire l'effet d'un peu d'air frais dans une ambiance nauséabonde. Le film relate le procès qui opposa en 2000 l'historien autodidacte et négationniste David Irving à l'historienne et mémorialiste de l'Holocauste Deborah Lipstadt, le premier mettant au défi cette dernière de prouver l'existence de la Shoah. Malheureusement, ce "Procès du siècle" (terme bien pompeux comparé au jugement de Nuremberg, le titre anglais en est simplement "Denial"), est un film extrêmement laborieux, aux dialogues très pauvres, et à la cinématographie inexistante. Pour ceux qui s'en souviennent encore, L'émission de télévision Les dossiers de l'écran avait l'habitude de proposer ce genre de film sans ampleur avant d'entamer un débat autrement plus fécond. Le procès du siècle, avec ses deux personnages unidimensionnels et sa mise en scène impersonnelle manque cruellement de substance et d'intensité au point que l'on finit par se demander quel est le véritable enjeu. Un comble ! Dire non au négationnisme, d'accord, mais il apparait que l'on est davantage dans un combat de prétoire que dans une réfutation en règle de thèses répugnantes. Rachel Weisz semble assez souvent mal à l'aise dans un rôle peu gratifiant alors que Timothy Spall se soumet avec un certain talent à son rôle de salaud. Le paradoxe est que dans ce combat de David contre Goliath, on en viendrait presque à plaindre le méchant. Allez, pas tout à fait quand même. Et pour ne pas accabler totalement le film, reconnaissons-lui quelques vertus pédagogiques. A condition qu'une discussion s'ensuive parce que, tel quel, il y a beaucoup à redire sur le fond et la forme.
Un peu académique, ce procès du siècle ou procès du négationnisme nous relate une page d'histoire récente sous forme d'un thriller juridique (comme l'on fait récemment également Miss Sloane et Corporate). Le spectateur apprendra probablement beaucoup, mais la forme est un peu trop conventionnelle.
Incroyable que 50 ans après les faits, l'Holocauste soit nié ! Retour sur la recherche des preuves comme quoi les chambres à gaz ont réellement existé, suivi du procès. Très décevant, pour moi ! Surtout que le procès du siècle me semble être le procès de Nuremberg. Les dernières minutes restent assez bonnes dans la réflexion sur la liberté d'expression et la falsification de l'histoire à des fins personnelles.
Nous voici en 2000 pour un procès opposant le négationniste de la Shoah, David Irving, à l'historienne américaine et professeur en études juives, Deborah Lipstadt. On est bien loin ici du procès de Nuremberg (1945) même si, au final, cette femme va devoir prouver que les gazages de juifs dans des camps de l'Allemagne nazie ont bien eu lieu. Inspiré de faits réels (ce procès a bel et bien existé), ce film nous apprend pas mal de choses et reste intéressant sur le fond, mais la forme, trop académique, rend le tout moyennement passionnant, sans éclat et sans véritable émotion. Pas mal mais pas indispensable du tout.
C'était une gageure que de vouloir tenir des spectateurs en haleine avec des plaidoiries...et le pari est raté. On s'ennuie ferme. Qui est Deborah Lipstadt, quelle est sa vie, pourquoi s'est-elle passionnée pour la shoah ? On n'en sait rien. On nous fournit quelques éléments biographiques sur son contradicteur mais on ne voit jamais ces personnages vivre. Ce ne sont donc pas des personnages de chair et de sang, mais deux points de vue qui s'affrontent. A réserver aux amateurs de joutes oratoires, les autres risquent de s'endormir...
Ce film didactique est un vaste ratage. Les arguments des révisionnistes sont en effet très techniques et réclament des réponses précises, c'est tout le problème, car ils ont une apparence de sérieux scientifique. Ceci n'est pas expliqué dans le film et on se retrouve dans un duel méchant / bon à la hollywood. Pire : finalement Irving est plus convaincant que la fade rouquine qui s'oppose à lui !
Une bataille juridique intéressante et pragmatique, le procès du negationnisme et sa connexité avec l'antisemitisme ... un sujet très bien traité qui évite l'écueil du pathos et de la thérapie pour se concentrer sur l'essentiel des faits ...
Sujet classique, production BBC, le vétéran Mick Jackson aux manettes : il est peu dire qu'on n'attendait pas de révolution pour ce « Procès du siècle »... et nous n'en avons clairement pas. C'est juste un peu moins académique que je ne le craignais : le propos n'écrase pas tout, les dialogues ne sont pas trop pesants et les personnages parviennent à exister, grâce notamment à une interprétation qui, elle, ne présente aucune surprise : impériale, le trio Rachel Weisz - Timothy Spall - Tom Wilkinson (notamment le second) s'avérant largement à la hauteur de l'événement. Pour le reste, c'est bien pensé, intelligent et quand même franchement sans grande surprise, surtout lorsque vous connaissez le dénouement du fameux procès. On a beau apprendre des choses, cela reste fort didactique et linéaire, ce qui a au moins le mérite de la clarté dans le déroulement du récit. Quelques bonnes scènes, rien de fracassant non plus. Voilà, ce film c'est ça : pas mal, honorable, intéressant, mais qui ne restera pas dans les mémoires. À voir une fois si vous n'êtes pas familiers de l'événement.
Affligeant de poncif et de facilité. L'académisme de ce film le rend ennuyeux et pesant. Petit intérêt pour la procédure britannique en diffamation et les arguments de La Défense contre ce négationniste . Ce qui m'a vraiment intéressé c'est la personnalité de Irving et le verdict... Je n'ai pas pu faire l'économie d'un parallèle avec nos politiques mis en examen se présentant devant les tribunaux....glaçant! Je vous laisse découvrir!
Ce film traite du procès intenté par un professeur d'université juif américain(Rachel Weisz) à un écrivain anglais négationniste qui soutient que les fours crématoires n'ont jamais existé. Le début est plutôt convaincant, mais le scénario inclut des scènes répétitives, où les acteurs semblent s'ennuyer ferme...A EVITER