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Serpiko77
58 abonnés
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3,0
Publiée le 2 juillet 2020
Une histoire très intéressante qui aurait méritée une réalisation de meilleur qualité. C'est dommage car les acteurs sont très bons et la reconstitution du Detroit des années 80 très crédible. Mais cette histoire assez conventionnelle pour notre époque étant donné la quantité de films du même genre déjà réalisés ne parvient pas totalement à captiver.
Matthew McConaughey et Richie Merritt, pour la première fois au cinéma, sont père et fils dans « Undercover, une histoire vraie ». Ils livrent des armes aux dealers noirs de la ville de Detroit. Nous sommes dans les années 80 et l’adolescent est recruté comme indic par le FBI. Il doit alors se lancer dans le trafic de drogue pour parfaire sa couverture. Mais Rick grimpe les échelons et sa double casquette lui fait prendre de sérieux risques. Si le rythme est parfois lent, le cinéaste dépeint avec empathie le portait du plus jeune informateur de l’histoire du FBI. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une famille de fous !!! Des ovnis ! Mention spéciale à Bel Powley magistrale, McConaughey parfait comme d'habitude mais malheureusement un Richie Merritt nerveux comme une huître (vraiment mauvais). La bio en elle-même semble être d'un autre temps (et pourtant assez proche). Une profusion de pieds nickelés au mètre carré. 3.5/5 pour les interprétations et situations.!
Yann Demange est le genre de réalisateur franco-algérien qui n’hésite pas à se découvrir en dehors du territoire. Après nous avoir immergés dans une guerre civile dans « ‘71 », il nous revient avec une histoire hors du commun et pourtant bien réelle, sur les grandes lignes. Le début d’un trafic en tout genre est synonyme de tension, méfiance et de trahison. La cupidité est une chose qui ne peut acheter le respect et l’œuvre explore comment une relation père-fils peut entretenir cette atmosphère. Il s’agit alors d’un métier en plein essor et qui aura de l’impact sur ce territoire de Détroit. Le drame s’emploie à définir l’injustice sociale qui frappe les habitants, qu’ils soient directement impliqués ou non. Chaque mouvement a une conséquence et c’est parfois trop propre pour qu’on s’attarde sur l’action.
On s’intéresse alors à l’humain derrière le jeune délinquant, répondant au nom de Richard Wershe Jr. (Richie Merritt). Moins incisif qu’un militaire dans des ruelles d’un Belfast en ruine, ce nouveau protagoniste ne parait pas du tout désorienté. Avec assurance, le comédien lui donne un cachet d’empathie, pour un premier rôle de qualité. Et c’est en comptant sur un délicieux Matthew McConaughey qu’ils échangent avec sagesse. Il est le père de famille, protecteur et pédagogue, malgré ses maladresses à l’égard de son business. La leçon de vie sur l’indépendance prend alors une nouvelle dimension, dès lors qu’un garçon perdu évolue dans un environnement déjà empoisonné. Il n’a pas pu développer les anticorps nécessaires afin qu’il puisse s’affirmer. Il aura beau être le fournisseur, il tombe malheureusement en client puis en victime de sa propre démarche. Et il n’est pas le seul dans le collimateur.
Le système fédéral est également remis en question, car la drogue est avant tout un problème humain, plus qu’un problème matériel. L’échappatoire n’est jamais permise au jeune Richard, bien que l’on puisse croire le contraire auprès de son père. La justice ne peut avoir de sens si on continue à l’alimenter, sans morale ni loi. Alors que la première heure nous a habitué à un élan complexe et travaillé, ce sera sur le dénouement que la chute du personnage clé sera longue et classique. Néanmoins, la mise en scène sert correctement la tragédie qui accompagne cette mythologie américaine. Ce sera dans la narration qu’on s’y perd, à défaut d’avoir capté l’essentiel et les similitudes entre l’histoire de Wershe Jr. et les cicatrices intactes d’une Amérique, qui s’asphyxie de plus en plus.
Il est bien loin le rêve américain dans les bas quartiers de Détroit. « Undercover » conditionne sa noirceur dans un drame familial bien huilé. L’émotion manque cependant d’être placée au premier plan lorsqu’elle est nécessaire ou bien elle est complètement oubliée derrière une approche impersonnelle ou presque documentaire. Le réel infiltré dans cette affaire reste ces substances illicites, qui compromettent l’intégrité d’hommes, voués à devenir bon. Et cela entache également la crédibilité des forces de l’ordre, inaptes à gérer cette crise, qui se veut profonde et intimiste. La mise en garde et la campagne de sensibilisation se poursuivent.
Sur un scénario déjà croisé une bonne cinquantaine de fois au bas mot, Undercover nous emmène à la rencontre d'un gangster des temps moderne à ceci près que le garçon n'a que 14 ans ! Et c'est là toute l'originalité du métrage ainsi que l'aspect véridique de l'histoire. En dehors de ça c'est du très classique avec tout de même une mention aux interprétations du jeune Richie Merritt et surtout de l'excellent Matthew McConaughey ! La mise en scène est maîtrisée, on ne s'ennuie jamais vraiment et point d'apologie de la drogue ici, un ensemble du coup tout à fait honorable qui se laisse bien suivre mais qui ne dépasse jamais les limites imposées sur le sujet. Pas mal du tout en somme.
Encore une spectaculaire transformation physique de Matthew McConaughey qui délivre une superbe performance, de même que Richie Merritt. Ces performances combinées à la mise en scène remarquable du Détroit des années 80 par Yann Demange confère au film toute la crédibilité et l’immersion due à une histoire vraie aussi incroyable qu’elle puisse paraître.
Au cas où vous l'ignorez - et pourtant ils ont fait le nécessaire avec le titre français - ce film est basé sur des faits réels. En l'occurrence, il s’agit de l’histoire de Richard Wershe Jr. connu aussi sous le surnom de White Boy Rick, le plus jeune des indics. Si Undercover - Une histoire vraie peut compter sur les présences de Matthew McConaughey ou Jennifer Jason Leigh, le véritable héros du film reste Richie Merritt dont le jeu d’acteur n’a rien d’exceptionnel. Il faut dire que le jeune homme décroche là son tout premier rôle. On ne peut pas dire non plus que le scénario se montre extravagant bien au contraire, son déroulement est hélas on ne peut plus prévisible. On passe un bon moment devant ce second long-métrage du français Yann Demange mais il ne restera pas dans les mémoires !
"White Boy Rick" est un voyage poignant dans le Detroit des années 1980. Le film, réalisé par Yann Demange, raconte l'histoire déchirante de Richard Wershe Jr., un adolescent de 14 ans qui devient informateur pour le FBI avant de se retrouver lui-même pris dans le trafic de drogue. Richie Merritt incarne Rick avec une authenticité désarmante, montrant un jeune garçon tiraillé entre sa famille et les pressions extérieures. Matthew McConaughey offre une performance émouvante en tant que père aimant mais désemparé, essayant de maintenir sa famille à flot dans des circonstances impossibles.
Le film excelle dans la création d'une atmosphère fidèle à l'époque, avec des détails soignés et une bande sonore qui nous replonge dans les années 80. Cependant, certaines longueurs dans le scénario peuvent freiner le rythme, et on aurait souhaité une exploration plus profonde des personnages secondaires. Malgré ces défauts, "White Boy Rick" touche par sa sincérité et la tragédie de cette histoire vraie.
En terminant le film, on reste marqué par l'absurdité de la situation de Rick et par la dure réalité de son environnement. Ce film, bien que perfectible, raconte une histoire qui mérite d'être entendue, et pour cela, il reçoit une note de 3,5/5.
Un jeune homme est approché par la police pour acheter des stupéfiants et démanteler ainsi des réseaux de distribution, mais voilà que le jeune est soumis aux représailles des gangs... et se fait arrêter en prime. Incroyable mais vraie, l'histoire de cet homme qui purge sa peine depuis 38 ans, sur une belle promesse de la police à l'époque, aussi révoltante...qu'ennuyeuse. Car, le problème d'Undercover, c'est qu'on décroche vite et irrémédiablement, du fait d'un réel manque de rythme (deux visionnages pour le terminer après un beau décrochage) et même Matthew McConaughey n'y pourra rien, même la belle scène de la rencontre avec le bébé "accident" de l'adolescent (qui fait fondre le père et le grand-père, et nous aussi) et même les scènes de procès tendues n'y feront rien : on décroche sitôt lesdites séquences terminées. Seuls atouts non négligeables : le doublage français (assuré par le toujours impeccable Emmanuel Curtil) et la possibilité d'écouter les enregistrements de voix du détenu lors du générique de fin. Dommage pour l'histoire vraie qui était assez révoltante pour s'offrir un film coup-de-poing, mais elle est tombée sur une mise en scène indolente qui entache sa polémique.
En revenant sur le parcours criminel du plus jeune indicateur de l'histoire du FBI, le réalisateur français Yann Demange livre un polar assez correct, au synopsis très classique qui sort du lot uniquement pour son imposant casting composé d'acteurs renommés tels que Matthew MacConaughey, Bruce Dern ou encore Jennifer Jason Leigh. Même si le parcours décrit ici suit une courbe diamétralement opposée, une histoire qui rappelle l'excellent "American gangster" de Ridley Scott, la maestria dans la mise en scène et la puissance du récit en moins. Au final, malgré quelques bonnes idées, un film policier plutôt lambda, guère original ou novateur dans le genre. Loin d'être mauvais mais pas vraiment marquant.
Un drame social dans les années 80, dans ce Détroit en ruines et ravagée par la drogue. Une histoire vraie d incursion dans le milieu et les combines pour survivre de cette population désœuvrée. La restitution de l environnement et de la détresse humaine est satisfaisante. Question scénario on navigue entre le polar et l histoire familiale, les interprétations sont tout à fait convaincantes ce qui fait que ce film se laisse regarder aisément.
Ce film , tiré d'une histoire vraie , montre le désarroi d'une ville américaine et plus précisément d'une famille dans la fin des années 80 , entre trafic de drogues et d'armes où forces de l'ordre et politique s'en mêlent , et dont un jeune garçon va en payer le prix fort . La force du film repose sur de bons dialogues ainsi que de très bon jeu d'acteur ; Matthew Mcconaughey et le petit jeune livrent une belle prestation . C'est captivant , la fin est assez dramatique ... un bon film dans l'ensemble ! Ma note : 7.5/10
Une histoire qui est intéressante en théorie mais finalement assez plate dans la réalisation. Je suis allé jusqu'au bout pour avoir le fin mot mais en m ennuyant assez souvent.