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Redzing
1 139 abonnés
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2,5
Publiée le 2 septembre 2019
"White Boy Rick" raconte l'histoire vraie de Richard Wershe Jr., qui fut dans les années 80 le plus jeune informateur de l'histoire du FBI. Elevé dans les bas quartiers de Detroit par un père célibataire marchand d'armes, l'adolescent se lie d'amitié avec des dealers, et va attirer l'attention du FBI... Pas grand chose d'original ici (le sujet a déjà été traité dans "Sweet Sixteen" par Ken Loach, avec une dramatisation plus élaborée), et les personnages ne pas forcément très attachants. La faute, peut-être, au côté détaché et ahuri de Richie Merritt, pas toujours très à l'aise devant la caméra, et au scénario qui manque d'une structure narrative solide, le protagoniste faisant des allers-retours dans sa "carrière". Néanmoins, les seconds rôles sont solides, avec entre autres Jennifer Jason Leigh, Rory Cochrane, Bel Powley, et surtout Matthew McConaughey en loser qui tente d'élever sa famille malgré le manque de moyen et de soutien. Par ailleurs, Yann Demange parvient à donner à son film un ton hivernal et miteux, à l'image de la condition des personnages et de leur environnement, le tout sur fond de reconstitution des 80's. Au final, "White Boy Rick" est un drame non déplaisant mais conventionnel.
Qui peux raconter avoir vu une série belge ? Vous après avoir tenter de voir UNDERCOVER . De la MDMA en tong et une enquête atypique des "stups" dans un camping, voila le pari osé mais réussi de cette série. Le tout dans un humour aussi grinçant qu'un grain de sable dans une moule belge. A ne pas rater, cette série est envoutante avec un scénario déroutant, ah oui important , c'est en plus inspiré d'une affaire réelle... quand la réalité dépasse la fiction !!!
Un excellent docu-fiction inspiré d'une histoire vraie porté par un superbe casting. Comme personnage principal, le jeune avec un visage de jeune qui ne maîtrise plus ce qu'il lui arrive, joue merveillementsement bien.
Je n'étais pas un grand fan de Matthew McConaughey, Mais après avoir vu plusieurs de ses films, j'ai changé mon avis (surtout Killer Joe, Gold etc). C'est l'un des grands stars américains. Ca fait longtemps qu'un film me rendait larmoyant..
Yann Demange est le genre de réalisateur franco-algérien qui n’hésite pas à se découvrir en dehors du territoire. Après nous avoir immergés dans une guerre civile dans « ‘71 », il nous revient avec une histoire hors du commun et pourtant bien réelle, sur les grandes lignes. Le début d’un trafic en tout genre est synonyme de tension, méfiance et de trahison. La cupidité est une chose qui ne peut acheter le respect et l’œuvre explore comment une relation père-fils peut entretenir cette atmosphère. Il s’agit alors d’un métier en plein essor et qui aura de l’impact sur ce territoire de Détroit. Le drame s’emploie à définir l’injustice sociale qui frappe les habitants, qu’ils soient directement impliqués ou non. Chaque mouvement a une conséquence et c’est parfois trop propre pour qu’on s’attarde sur l’action.
On s’intéresse alors à l’humain derrière le jeune délinquant, répondant au nom de Richard Wershe Jr. (Richie Merritt). Moins incisif qu’un militaire dans des ruelles d’un Belfast en ruine, ce nouveau protagoniste ne parait pas du tout désorienté. Avec assurance, le comédien lui donne un cachet d’empathie, pour un premier rôle de qualité. Et c’est en comptant sur un délicieux Matthew McConaughey qu’ils échangent avec sagesse. Il est le père de famille, protecteur et pédagogue, malgré ses maladresses à l’égard de son business. La leçon de vie sur l’indépendance prend alors une nouvelle dimension, dès lors qu’un garçon perdu évolue dans un environnement déjà empoisonné. Il n’a pas pu développer les anticorps nécessaires afin qu’il puisse s’affirmer. Il aura beau être le fournisseur, il tombe malheureusement en client puis en victime de sa propre démarche. Et il n’est pas le seul dans le collimateur.
Le système fédéral est également remis en question, car la drogue est avant tout un problème humain, plus qu’un problème matériel. L’échappatoire n’est jamais permise au jeune Richard, bien que l’on puisse croire le contraire auprès de son père. La justice ne peut avoir de sens si on continue à l’alimenter, sans morale ni loi. Alors que la première heure nous a habitué à un élan complexe et travaillé, ce sera sur le dénouement que la chute du personnage clé sera longue et classique. Néanmoins, la mise en scène sert correctement la tragédie qui accompagne cette mythologie américaine. Ce sera dans la narration qu’on s’y perd, à défaut d’avoir capté l’essentiel et les similitudes entre l’histoire de Wershe Jr. et les cicatrices intactes d’une Amérique, qui s’asphyxie de plus en plus.
Il est bien loin le rêve américain dans les bas quartiers de Détroit. « Undercover » conditionne sa noirceur dans un drame familial bien huilé. L’émotion manque cependant d’être placée au premier plan lorsqu’elle est nécessaire ou bien elle est complètement oubliée derrière une approche impersonnelle ou presque documentaire. Le réel infiltré dans cette affaire reste ces substances illicites, qui compromettent l’intégrité d’hommes, voués à devenir bon. Et cela entache également la crédibilité des forces de l’ordre, inaptes à gérer cette crise, qui se veut profonde et intimiste. La mise en garde et la campagne de sensibilisation se poursuivent.
Au cas où vous l'ignorez - et pourtant ils ont fait le nécessaire avec le titre français - ce film est basé sur des faits réels. En l'occurrence, il s’agit de l’histoire de Richard Wershe Jr. connu aussi sous le surnom de White Boy Rick, le plus jeune des indics. Si Undercover - Une histoire vraie peut compter sur les présences de Matthew McConaughey ou Jennifer Jason Leigh, le véritable héros du film reste Richie Merritt dont le jeu d’acteur n’a rien d’exceptionnel. Il faut dire que le jeune homme décroche là son tout premier rôle. On ne peut pas dire non plus que le scénario se montre extravagant bien au contraire, son déroulement est hélas on ne peut plus prévisible. On passe un bon moment devant ce second long-métrage du français Yann Demange mais il ne restera pas dans les mémoires !
Une histoire vraie, celle d'un jeune ado de 15 ans qui infiltre la communauté noire de Detroit, plus précisément une bande impliquée dans le trafic de drogue. Pauvre parmi les pauvres, loosers et misère à tous les étage, Rick veut s'en sortir, quitte l'école et s'essaie à une autre vie, à 15 ans, celle des nightclub et fréquente les bad boys de la nuit. Pour protéger son père qui lui aussi est dans le trafic d'arme à petite échelle, il se voit forcer de faire la taupe au service de la Police. Un bon scénario doté d’adrénaline mais malheureusement sous exploité à l’écran. Une réalisation timide pas toujours convaincante, des acteurs pas vraiment bon, Rick aurait pu en avoir un meilleur à vrai dire. Une bonne histoire qui manque de moyen et de bon professionnels pour mettre tous ça en œuvre.
" MMhhh, que dire de ce film si sombre ? Bon, Inspiré d'une histoire vraie, le parcours du jeune adolescent Rick Jr, âgé de 14 ans est effroyable ... Ahurissant de voir son destin se briser sous les manipulations du FBI qui le force à devenir dealer pour infiltrer un gang de trafiquants de drogue en Détroit et soutirer ses informations sur le trafic ... pour éviter l'emprisonnement de son père, petit escroc ! Il deviendra grand trafiquant de drogue en continuant à donner les informations, il sera lâché, une fois arrêté, par les autorités, il sera condamné à finir ses jours en prison ... Malgré cette histoire étonnante et une belle et triste reconstitution du Détroit rongé par les crises industrielles, le chômage dans les années 80, il faut avouer que le film "Undercover" ne m'a pas tellement emballé car devant une multitude de thèmes sombres : famille brisée, drogue, violence urbaine, misère sociale et de décors souvent pâles, froids et sombres, j'ai eu l'impression de me perdre et de me décrocher à cause du scénario à la fois plat lourd et des émotions mal exploités des personnages ... Je dirais qu'il manque de rythme tout de même ! Dommage car la réalisation de certaines scènes du film est digne du cinema des années 70 avec de belles images nettes avec des personnages sobres ! MMMhh, pas mal, sans plus ! MMhhh!
Sur un scénario déjà croisé une bonne cinquantaine de fois au bas mot, Undercover nous emmène à la rencontre d'un gangster des temps moderne à ceci près que le garçon n'a que 14 ans ! Et c'est là toute l'originalité du métrage ainsi que l'aspect véridique de l'histoire. En dehors de ça c'est du très classique avec tout de même une mention aux interprétations du jeune Richie Merritt et surtout de l'excellent Matthew McConaughey ! La mise en scène est maîtrisée, on ne s'ennuie jamais vraiment et point d'apologie de la drogue ici, un ensemble du coup tout à fait honorable qui se laisse bien suivre mais qui ne dépasse jamais les limites imposées sur le sujet. Pas mal du tout en somme.
Matthew McConaughey et Richie Merritt, pour la première fois au cinéma, sont père et fils dans « Undercover, une histoire vraie ». Ils livrent des armes aux dealers noirs de la ville de Detroit. Nous sommes dans les années 80 et l’adolescent est recruté comme indic par le FBI. Il doit alors se lancer dans le trafic de drogue pour parfaire sa couverture. Mais Rick grimpe les échelons et sa double casquette lui fait prendre de sérieux risques. Si le rythme est parfois lent, le cinéaste dépeint avec empathie le portait du plus jeune informateur de l’histoire du FBI. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Film assez intéressant grâce au jeu d'acteur convainquant et à un tableau de la société US post industrielle; néanmoins la fin même si elle est terrible n'en est que trop brutale, j'aurai aimé un développement.
En revenant sur le parcours criminel du plus jeune indicateur de l'histoire du FBI, le réalisateur français Yann Demange livre un polar assez correct, au synopsis très classique qui sort du lot uniquement pour son imposant casting composé d'acteurs renommés tels que Matthew MacConaughey, Bruce Dern ou encore Jennifer Jason Leigh. Même si le parcours décrit ici suit une courbe diamétralement opposée, une histoire qui rappelle l'excellent "American gangster" de Ridley Scott, la maestria dans la mise en scène et la puissance du récit en moins. Au final, malgré quelques bonnes idées, un film policier plutôt lambda, guère original ou novateur dans le genre. Loin d'être mauvais mais pas vraiment marquant.
Banal scénario de drame policier, une intrigue fournie de trafiquants de drogue, certains seront pris au piège du marché juteux, dont cet ado aux origines modestes. Une famille typée d’américain moyen dysfonctionnel, la maman s’est barrée à cause de papa, un looser et la sœur, une camé mal foutue, si c’était une comédie bis, ça ne fait pas trop rire dans cette variété de déjà-vue. La réalisation a la morale supérieure, une critique acerbe sur la société américaine, le lobby des armes que l’on ne partagerait pas les mêmes valeurs. Il faut se mettre dans le crâne que c’est constitutionnel, une pierre de l’édifice creuser profondément, changer le cours des choses dans l’état actuel avec son regard simple de cinéaste, pas de pertinence convaincante ni haletante qui m’avait attiré dans « 71 », l’informateur sort enfin de son trou incarcéré.
Tout est bien fait. Aussi bien la mise en scène, les jeux d'acteurs que les décors... Mais l'histoire n'en reste pas moins assez plate et peu intéressante. Le fait que ce soit inspiré d'une histoire vraie n'en fait pas nécessairement un bon scénario de film.
Un film d’une dureté incroyable ! La drogue la pauvreté la corruption le trafic d’armes ! Tout y passe et c’est une histoire vraie ! Cela manque légèrement de rythme pour en faire un chef d’œuvre mais un très très bon film
Yann Demange avait plutôt impressionné avec son précédent long métrage 71’, fort d’un réalisme soutenu narrant le passé irlandais lors de ses années les plus lourdes. Passionnant et maîtrisé, l’interprétation de Jack O’Connell suivant le même chemin dans son intensité de jeu. On attendait donc beaucoup de Undercover – Une histoire vraie (White Boy Rick en V.O.) sachant que Matthew McConaughey était au casting. Pour l’originalité il faudra repasser, en effet le film ne tire pas vraiment sa force de sa structure, malgré le fait « inspiré d’une histoire vraie », Undercover – Une histoire vraie reste assez inégal. La faute à un rythme étrange, qui brasse un peu trop de sujets dans une même histoire, imposant des ellipses qui procurent au film une certaine perte dans l’attachement qu’on peut avoir envers le personnage principal. En résulte un léger manque d’émotion, s’ensuit une perte du spectateur dans son attachement aux personnages. Il y a pourtant un petit quelque chose à sauver dans ce film, une reconstitution du Detroit d’époque, des dialogues plutôt bien écrits et un Matthew McConaughey, rare mais très performant. Il n’en n’est pas de même avec Richie Merritt, un peu fade, un peu seul, qui s’avère au final manqué de charisme alors qu’il doit porter le film sur ses épaules. Sur un tel sujet, une histoire aussi incroyable, le film manque pourtant de souffle. Pas désagréable, mais moins bien que ce qu’on pouvait attendre du réalisateur après la découverte 71’. requiemovies.over-blog.com