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alexandrebrl
1 abonné
16 critiques
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4,0
Publiée le 2 juin 2020
J'ai littéralement adoré ce film. Je n'ai pas décroché à un seul moment. L'histoire est captivante, on suit ce père et son fils qui ont une vie misérable et qui essaient de s'en sortir par tous les moyens.
Matthew McConaughey est toujours aussi excellent et j'ai apprécié le fait qu'il laisse beaucoup de place à Richie Merritt dans ce film. Comme d'habitude, on se demande toujours si les évènements relatés ici ne sont pas exagérés par rapport à la réalité tant certains passages paraissent incroyables.
J'ai aimé ce côté pauvre, sombre, voire inquiétant que dégage Détroit dans les années 80. Un film peu connu mais que je conseille absolument !
Un jeune homme est approché par la police pour acheter des stupéfiants et démanteler ainsi des réseaux de distribution, mais voilà que le jeune est soumis aux représailles des gangs... et se fait arrêter en prime. Incroyable mais vraie, l'histoire de cet homme qui purge sa peine depuis 38 ans, sur une belle promesse de la police à l'époque, aussi révoltante...qu'ennuyeuse. Car, le problème d'Undercover, c'est qu'on décroche vite et irrémédiablement, du fait d'un réel manque de rythme (deux visionnages pour le terminer après un beau décrochage) et même Matthew McConaughey n'y pourra rien, même la belle scène de la rencontre avec le bébé "accident" de l'adolescent (qui fait fondre le père et le grand-père, et nous aussi) et même les scènes de procès tendues n'y feront rien : on décroche sitôt lesdites séquences terminées. Seuls atouts non négligeables : le doublage français (assuré par le toujours impeccable Emmanuel Curtil) et la possibilité d'écouter les enregistrements de voix du détenu lors du générique de fin. Dommage pour l'histoire vraie qui était assez révoltante pour s'offrir un film coup-de-poing, mais elle est tombée sur une mise en scène indolente qui entache sa polémique.
Ce film ressemble au début de la fin pour l’étonnant Matthew McConaughey qui nous avait habitués à mieux. L’histoire est pesante, inintéressante, et l’ensemble ne parvient jamais à capter l’intérêt du spectateur qui regarde sa montre désespérément. Sans doute la faute à ce faux rythme, cette image sombre et au manque de charisme de ce jeune acteur dont j’ai déjà oublié le nom… Dommage pour Yann Demange qui démarrait par un "71" époustouflant, à redécouvrir en attendant un meilleur troisième film.
J’ai vraiment adoré ce film et c’était donc d’autant plus un plaisir de pouvoir rencontrer Yann Demange en « petit comité ». On va ici explorer plusieurs thèmes qui sont chacun très bien abordé. D’un côté, en pilier on aura la relation familiale surtout entre le père et le fils. Le duo du novice Richie Merritt et de l’expérimenter Matthew McConaughey fait forte impression. La fougue du premier rentre en conflit avec la quasi-indifférence du second pour lui. Une relation père-fils très compliquée avec un adolescent qui a besoin d’un repère paternel inexistant. Richie Merritt pour son premier film m’a impressionné. Il faut savoir que le cadre de vie dans sa ville natale de Baltimore se rapproche de celui de son personnage. Le second thème abordé sera donc la pauvreté dans un Detroit des années 80 qui subit l’effondrement de l'instruite automobile qui avait construit cette ville. On verra une misère extrême choquante pour un pays qui se veut le plus riche au monde. Cette condition va conduire au troisième pilier qui est la violence de la rue à travers les gangs et le chantage que lui fait le FBI. Quand on pense que c’est une histoire vraie, on a du mal à y croire. Ce jeune va se faire détruire par un système qui le condamné presque à sa naissance à la vue de son statut social. J’ai trouvé son récit marquant et émouvant. On remarque que ce film est comme intemporel car dans beaucoup de quartiers pauvres, la situation n’évolue pas. UNDERCOVER s’appuie sur la vie de Richard Wershe Jr. pour souligner avec brio la dégénérescence du système
Demange s'aventure un peu moins sur le terrain du polar pur et dur, pour s'attacher à peindre le portrait d'une famille white trash forcément dysfonctionnelle, avec une sœur aînée camée, une mère absente et un père à la ramasse. Commençons par le fond, avec lequel j'ai, comme souvent ces dernières années, un peu de mal. Notre brave héros est donc recrut comme indic par les FBI et les stups, s'acquitte de sa tâche et finit par se faire flinguer, au moment où ses anciens potes se font arrêtés pour l'organisation d'un meurtre (pas le sien, mais celui d'un autre type, qui aboutira à la mort d'un jeune garçon, sans doute avec une arme vendue par le père du héros, même si le film n'insiste pas trop dessus) puis, pour s'en sortir dans la vie, il finit par devenir un gros dealer. spoiler: Alors oui, c'est injuste que White Boy Rick morfle finalement plus que ses anciens potes qui ont commis des crimes bien plus graves (comme quoi, les blancs prennent parfois aussi très cher aux USA), mais au final, ce n'est pas vraiment une injustice, car notre brave garçon a enfreint plusieurs lois . Le film est intelligent dans le sens où il déplace le curseur de l'empathie, s'intéressant au final plus à la relation entre les membres de la famille, donnant à ses acteurs des rôles magnifiques. Demange filme le tout avec une certaine épure, un sens du rythme certain, et une fluidité narrative plutôt efficace. Pas d’esbroufe, pas de chichis, pas de morale en étendard, juste une histoire avec des êtres torturés et abîmés par la vie. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Jamais évident de critiquer un biopic tant en général dans ce cadre l'objet flmique ne tente pas grand chose sur le plan formel, et l'on se retrouve donc simplement à assister à des faits. C'est bien le cas ici avec une réalisation belle mais sans relief. J'ai trouvé le récit bordélique par contre: le rythme est très faible dans ce mélange de drame familial et chronique sociale d'où le principal objet du film est finalement peu montré: l'infiltration d'un réseau de dealer, le travail d'informateur pour le fbi, tout cela est assez peu vu au profit de séquences plus tape à l'oeil (et à mon gout trop souvent chargée en musique) et de longues scènes de dialogues n'apportant pas grand chose. Assez décevant car j'attendais autre chose d'un film où apparait McConnaughey.
Un bon polar noir dans l'ambiance électrique du Détroit des années 80. La peinture de la ville est formidable : couleurs ternes et misère sociale, où l'on sent qu'il n'y a aucun échappatoire, si ce n'est (très) en marge du droit chemin… C'est le choix qu'ont fait Rick et son fils, encouragés par la police, qui n'a rien fait lorsque Rick Jr s'est fait prendre. Une histoire révoltante portée par Matthew McConaughey et un jeune acteur débutant mais talentueux.
LE LABYRINTHE. Un nouveau supplice de drogué comme quand tu closes your eyes et que tu traverses la rue. Yann me Demange, dommage, je suis rongé par ta spirale venimeuse négative. Aucune ambition scénaristique, trop de confort, stupéfiant, dépendance, neurones mal dosées et détruites au combat. Godzilla contre King Kong une histoire aussi presque vraie....
Ce thriller noir de noir, basé sur une histoire vraie, se déroule sur un rythme un peu inégal mais le réalisateur réussit à effacer l’histoire derrière une impressionnante chronique sociale des villes américaines déshéritées. Chronique dramatique servie par de brillants acteurs, le plus novice – Richie Merritt, 15 ans – donnant parfaitement la réplique à la star – Matthew McConaughey. Du bel ouvrage, solide mais qui manque un peu de souffle.
Très bon film très bien réalisé décors vêtements ..et une histoire poignante ET vraie . Les acteurs principaux jouent a merveille. Pas de promo pour ce film mais quel dommage. Je recommande.
Un très bon film que je n'ai pas pris de plaisir à regarder. L'époque, le sujet, le contexte social et familial étaient trop crus et violents pour moi. C'est pourtant ce qui fait le charme de ce film qui est incontestablement à voir.