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    La Fille Inconnue
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    151 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Je place les frères Dardenne au sommet. Au sommet de mon palmarès personnel : « Rosetta », « Le Silence de Lorna », « Le Gamin au vélo » figurent parmi mes films préférés. Au sommet, je crois aussi, de la cinématographie de ce début de siècle. Je prends le pari que, dans un siècle, leurs noms seront cités parmi la dizaine de réalisateurs marquants de notre temps.

    Aussi chacun de leur film est-il un événement que j’attends avec une impatience joyeuse.
    Celui-ci ne m’a pas étonné tant il ressemble aux précédents.
    Par son cadre d’abord : les bords de la Meuse à Liège, une fois encore, gris et laids, mais filmés sans misérabilisme.
    Par son héroïne ensuite : une femme, seule, de chaque plan, constamment en mouvement, souvent filmée de dos, mue par une idée fixe. Emilie Duquenne dans « Rosetta », Cécile de France dans « Le Gamin au vélo », Marion Cotillard dans « Deux jours, une nuit ».
    Par son titre également : un titre court, qui claque et qui prétend, par sa brièveté même, à l’universel.
    Par le dilemme moral qu’il pose : Olivier Gourmet acceptera-t-il l’apprenti qui a provoqué la mort de son fils (« Le Fils ») ? Lorna abusera-t-elle l’homme qu’elle doit épouser pour régulariser sa situation administrative (« Le Silence de Lorna ») ? Marion Cotillard convaincra-t-elle ses collègues de renoncer à leur prime pour qu’elle garde leur emploi (« Deux jours, une nuit ») ?

    Dans « La Fille inconnue », les frères Dardenne posent une question pour y répondre immédiatement. Pouvons-nous rester indifférents à la misère du monde ? La mystérieuse inconnue, qui vient frapper à vingt heures passé à la porte du cabinet du docteur Davin et qui trouve porte close, va obséder la jeune praticienne qui s’estime coupable de sa mort.

    Mais « La Fille inconnue » est moins un film sur les réfugiés qui meurent anonymes dans nos rues, que sur la médecine et sa pratique. « Le Docteur » ou « La Consultation » – le titre d’un livre de Martin Winckler auquel le film des Dardenne emprunte énormément – aurait été plus approprié. Car c’est l’éthique du médecin que le film questionne : sa porte ouverte à la détresse physique et morale, ses gestes patients et compatissants, les connaissances qu’il doit mobiliser pour établir un diagnostic exact, la disponibilité de chaque instant.

    « La Fille inconnue » est un film à montrer à tous ceux et celles qui se destinent au beau métier de médecin.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2016
    Plaisant, intéressant mais décevant

    Pour avoir déjà vu nombre des acteurs ailleurs, je sais qu'ils peuvent être très correct voire bons. Si j ai été très déçu, ce n' est donc dû aux acteurs. Je pense donc qu il y a un sérieux souci soit de scénario, soit de mise en scène, soit de je ne sais trop quoi. A plusieurs occasions il y a des faiblesses incompréhensibles pour moi au vu de l affiche -réalisateurs et acteurs.
    Cela n empêche pas que l on peut prendre du plaisir, que ce n est pas rédhibitoire dans le film.

    La femme inconnue manque d énergie, d un message, d une fibre personnelle.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Une déception et on s'y attendait : les frères Dardenne n'innovent plus, que cela soit dans le fond ou dans la forme. C'est pour cela qu'ils ne gagnent plus de prix. Les acteurs sont bons et justes mais cela ne suffit plus.
    neryparis
    neryparis

    166 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    J'ai trop souvent vu les comédiens en train de jouer et j'ai eu du mal à croire aux enjeux. un peu déçu de cette cuvée Dardenne.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    tres décevant. le sujet est mince (le remord) alors on rajoute des scènes longues et souvent inutiles. l'enquête policière menée par une jeune docteur n'est pas très crédible , on avance avec lourdeur , certaines séquences n'ont pas de fin.... d'autres en plans fixes . heureusement c'est bien joué , mais vous avez raté votre film
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Un film en demi-teinte, ennuyeux, répétitif, qui se noie dans l'épuisement ... les Dardenne nous avaient habitués à mieux !
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    Je ne suis pas une habituée du cinéma des frères Dardenne, je crois même que c’est une première. Je ne peux donc pas comparer « La fille inconnue » avec le reste de leur travail, ni le placer sur une échelle de valeur au regard des autres long métrages du binôme. L’idée même du scénario est à priori intéressante. C’est une façon pertinente d’explorer le sentiment de culpabilité à travers le regard d’un jeune médecin, confronté à la vraie difficulté de son travail et qui, un soir, fait le choix (tout à fait compréhensible dans le contexte) de ne pas répondre à son interphone. Cette décision, c’est le point d’impact entre l’idée qu’on se fait de la médecine (idéaliste, altruiste, désintéressée) et la réalité qui se cache derrière (des êtres humains avec leur ambitions, leur besoin de se protéger eux même, leurs failles). C’est d’ailleurs un aspect que le scénario n’occulte pas, la difficulté du métier de Jenny, qui se fait agresser par un type au cours d’une consultation, qui est appelée au milieu de la nuit, qui dort dans son cabinet faute d’avoir le temps (ou les moyens) de se chercher un appartement. Devant un sacerdoce de ce type, personne n’a envie de lui reprocher de se préserver un petit peu. Mais elle, elle se le reproche franchement et ça la ronge, ça la pousse à changer d’orientation de carrière, ça la pousse à faire cette enquête, à montrer la photo de la fille dans des endroits dangereux, ça la pousse en avant et c’est presque plus fort que ça propre volonté. La culpabilité est au cœur du film et pas seulement dans le cœur de Jenny. Beaucoup de personnages doivent composer avec la culpabilité, le jeune Brian (qui sait quelque chose et qui se tait au point de somatiser), le jeune stagiaire qui culpabilise de ne pas être à la hauteur de l’idée qu’il se fait de la médecine, la sœur de la victime aussi, dans une scène finale très touchante, et le responsable de la mort de la fille, evidemment. Presque tous les personnages de ce film, au premier plan comme au second plan, sont rongés par un sentiment de culpabilité qui les ronge comme de l’acide. L’enquête sur la mort de la jeune inconnue, en tant que telle, est presque anecdotique dans ce contexte, d’autant que la résolution de l’affaire est d’une banalité à pleurer. Ce n’est pas la quête de Jenny qui importe, ce qui importe c’est que c’est la seule façon qu’elle a trouvé pour crever cet abcès qui ne lui laisse aucun répit. Le scénario part donc sur de bonnes bases, et il bénéficie d’un casting très intéressant. Dans le rôle titre, Adèle Haenel s’en sort avec les honneurs. Je n’ai pas toujours été emballée par cette actrice, pourtant devenue une des coqueluches du cinéma français. Je l’ai parfois trouvé une peu trop « brute de pomme » pour les rôles qu’on lui confiait. Mais avec Jenny, elle trouve un rôle qui lui convient. Elle donne corps à un jeune médecin très investit, au point de négliger son aspect (mal habillée, mal coiffée, presque asexuée), bien plus souvent à fleur de peau que son métier ne le suppose, je l’ai trouvé très bien, très juste, et surtout très sobre dans un rôle qui exigeait absolument de l’être. Les seconds rôles sont nombreux, eux aussi tous très bien tenus, même quand ils frôlent l’anecdotique comme avec Olivier Gourmet ou Jérémie Rénier (des habitués des frères Dardenne). En réalité, ce qui dessert « La fille inconnue », ce n’est pas l’idée de départ ou le casting, c’est l’austérité et le manque de rythme qui caractérise sa réalisation. Je sais que les longs plans silencieux, les personnages mutiques, la photographie grisâtre, c’est un style. C’est que ce que j’appelle « Le style festival de Cannes » et ce n’est pas étonnant que le film y ai été présenté cette année. Je n’ai rien contre mais quand on veut faire un film qui lorgne un peu vers le polar, il faut éviter les longueurs, les scènes accessoires, il faut donner un peu de rythme à son histoire qui, franchement, au bout d’un moment, tire en longueur. Déjà que la résolution de la mort de la jeune femme est tristement banale mais si en plus, pour y arriver, on multiplie les scènes redondantes et on fait durer les situations plus que de raison, on prend le risque d’ennuyer et j’avoue, vers la fin, je trouvais le temps un peu long. En fait, le principal problème de « La fille inconnue », c’est que Luc et Jean-Pierre Dardenne ont choisi de ne pas choisir entre faire un vrai polar (et il n’y aurait pas eu de honte à cela !) et faire un film psycho-social sur l’exercice de la médecine et l’exploration de sentiment de culpabilité sous toutes ses formes. Du coup, leur long métrage navigue entre deux eaux sans jamais choisir son camp, et il perd de son intérêt au fil des minutes qui passent. On ne peut pas dire qu’il se délite à proprement parler, juste qu’il manque de vrai partis pris, il effleure puis passe à autre chose, il nous berce et prends le risque, sinon de nous endormir, tout du moins de nous lasser. Pas de musique, une photographie austère, des longs silences qui durent, des scènes en trop, des scènes un peu redondantes, des acteurs filmés comme au saut du lit, c’est un style qui ne plaira pas à tout le monde et avec lequel, au bout d’un moment (et même en y mettant de la bonne volonté), j’ai un peu de mal. Il y avait moyen de faire quelque chose de plus percutant sur un sujet de cette nature, vouloir faire austère comme si c’était une marque de fabrique, comme si c’était la preuve d’un cinéma sans concession, ça montre parfois ses limites. Au final, au sortir de la salle, on a la désagréable impression d’une coquille vide, d’une coquille portant prometteuse mais qui accouche d’une intrigue impalpable, presque fumeuse. Et on ne peut s’empêcher de soupirer « Tout ça pour çà… Dommage. ».
    nicolas t.
    nicolas t.

    57 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    Les Dardenne semblent arriver au bout de leur système.
    Ils se répètent et ont perdu la force de leurs premiers films.
    Adèle Haenel ne les aide pas, peu crédible en médecin, elle est monocorde, peu expressive
    et surtout pas attachante. Elle n'arrive pas à nous intéresser au
    drame moral que vit cette jeune médecin.
    Cotillard avait elle réussi dans leur film précèdent à insuffler de la vie et de l'émotion
    à un scénario basique et très répétitif. Ce n'est pas le cas d'Haenel.
    Amaury F
    Amaury F

    27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Figures de proue du cinéma social européen et déjà lauréats de deux palmes d'or (Rosetta et L'enfant), les frères Dardenne, habitués aux éloges et aux prix en tout genre, ont pourtant connu un tiède accueil critique en mai dernier, à Cannes. On nous avait prévenu, malgré son humanisme et ses intentions plus que louables, le film est effectivement une déception. L'héroïne, une jeune médecin culpabilisant de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une immigrée retrouvée morte, mène une enquête qui nous rappelle le porte-à-porte qu'effectuait Marion Cotillard dans Deux jours, une nuit, mais à la différence de ce précédent film (autrement plus réussi) qui comportait des moments de répit pour le spectateur et les personnages, La Fille inconnue est extrêmement monocorde et monotone. Les Dardenne se caricaturent eux-mêmes dans un scénario outrancièrement misérabiliste, tiré par les cheveux et lourd, à tel point que l'accumulation de mauvaises nouvelles devient presque involontairement comique. On déplore également une absence totale de style au profit d'un naturalisme pataud et paresseux, ainsi que des interprétations inégales du côté des seconds rôles (beaucoup de répliques sonnent faux). Adèle Haenel (Les Combattants), toujours juste et parfois touchante, tire cependant son épingle du jeu en apportant de l'humanité à un personnage très peu écrit et sans nuance, ce qui n'était pas gagné d'avance ! À moins que vous soyez un immense fan de l'actrice ou des frères, vous pouvez donc passer votre chemin pour celui-là.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Les films passent et les frères belges ont un style toujours aussi unique. Il n'y a pas vraiment d'évolution, plutôt une constance dans la dramaturgie. Ils dépeignent des parcours de vie cabossés, où la rédemption et l'acceptation de soi fait foi. Si Marion Cotillard avait su tirer le sublime de cette chevauchée réaliste dans "Deux jours, une nuit", Adèle Haenel trépasse dans le pathos dans ce dernier opus. Pas aidé par des Dardenne fainéants jusque dans le titre. L'ambition émotive est absente, on joue sur des nuances de sentiments, qui restent en surface du récit comme pour nous dire : "regardez comment on sait y faire !". Sauf que cette fois, on y est pas du tout.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2019
    Ce film tourné comme un documentaire aurait pu être intéressant, mais les dialogues sont insoutenables, ils tiennent en tout et pour tout en quelques lignes, et quand, dans le film, on pose une question à quelqu'un il faut attendre de long moments pour que la réponse ne vienne pas, on fini par comprendre que les interlocuteurs ne répondent pas, certes ils expriment quelques choses mais nous laissent frustrés de leur non réponse ou de leur réponse évasive, j'ai craqué après 1h15 de visionnage
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    On note surtout un problème majeur dans La fille inconnue qui vient de la relation d’identification entre le spectateur et le personnage. Les Dardenne ne parviennent pas à créer un pont émotionnel à cause d’un récit trop schématique et trop fictionnel, ce qui est dérangeant de la part de cinéastes qui ont fondé la force de leur style sur une approche quasi-documentaire. On regarde le long-métrage avec une certaine indifférence et on préfère sur un sujet assez similaire l’étonnant Une belle fin d’Uberto Pasolini.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 novembre 2016
    Les frères Dardennes explorent encore une fois les limites du cinéma social en essayant les schémas du cinéma classique pour adapter leur récits. Toujours une critique et une dénonce comme point de départ, ils ne se retiennent pas pour mélanger des drames sociales d'actualité avec une narration atypique pour le courant actuel du cinéma engagé. Déjà, dans le précédent Deux jours, une nuit, les réalisateurs s'en servaient d'une surprenante structure en temps quasi-réel pour nous montrer une histoire d'abus de pouvoir contre une employée.

    La fille inconnue fait référence au corps d'une femme non-identifiée apparue aux alentours d'un cabinet médical. La veille, cette fille aurait sonné au cabinet et la protagoniste, une jeune médecin, avait refusé d'ouvrir la porte une heure plus tard de la fermeture. Luttant contre ses remords et contre l’indifférence du voisinage, la médecin décide de commencer son enquête pour faire justice à la fille décédée.

    Comme on a déjà dit, le point de départ est une critique: le fait que la fille soit noir provoque l'indifférence de la ville face à sa mort. Les autorités ferment leur recherche sur l'inconnue le moment où on découvre qu'elle n'a pas été tuée, malgré les caméras de surveillance, qui la montrent s'enfuir de quelqu'un. La fille inconnue ne devient qu'une citoyenne de seconde zone aux yeux de l'administration. Comme conséquence, ce la jeune médecin qui se déguise en détective.

    Une protagoniste charismatique conduit le récit. Les Dardennes incarnent chez Adèle Haenel les professionnels sanitaires à grande vocation. Dans un système si stricte que le médical, le facteur humain et morale doit dépasser les entraves administratives. La médecin donne son tout pour ses patients, elle se déplace à domicile et elle continue dans ce petit cabinet pour rester en contact avec ces patients plutôt que faire partie d'un prestigieux centre hospitalier où sa vie privée et son temps libre seront assurés.

    Ce profil nous fait comprendre ses remords au point qu'elle s'applique à fond pour dévoiler la vérité. Le thriller se déclenche suivant une série d'éléments du genre: témoins muets, faux témoignages, menaces, mafias, magouilles des autorités... Les Dardennes nous mènent vers la fin d'une façon admirable: il n'y a pas de twist de scénario quand on révèle l'identité de la victime ou des coupables, sinon que le shock du film se crée petit à petit, de manière subtile, quand le Dardennes nous montrent la réalité des différents scènes où des milliers de filles inconnues passent leur vies.
    ///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2020
    Lorsque l'on regarde un film des frères Dardenne, l'une des rares choses dont on est sûr, c'est que l'on ne va pas se fendre la gueule pendant 90 minutes. « La Fille inconnue » ne fait pas exception, se montrant fidèle à la « Dardenne's touch » : aucune musique, un cadre social défavorisé, des gens pauvres (cela marche souvent ensemble), des personnages ne respirant pas la joie de vivre... Ça passe ou ça casse : ici, je trouve que ça passe. Bien qu'un peu répétitive et pas toujours très excitante à suivre, l'intrigue policière se révèle solide et se suit avec un certain intérêt, ayant la particularité d'être menée par une personne totalement indépendante des forces de l'ordre. Ce « suspense moral » a ainsi sa cohérence, aussi bien dans sa logique de pardon que de quête de la vérité, bien que le « coupable » ne soit pas très compliqué à identifier. Les réalisateurs savent imaginer des personnages secondaires, parfois présents juste pour une poignée de minutes, mais s'intégrant à cet univers légèrement dépressif, ni bons ni mauvais, juste dans une situation personnelle difficile pour diverses raisons. Dommage qu'Adèle Haenel, qu'on a pourtant connu excellente, offre une interprétation aussi désincarnée de Jenny, lui enlevant presque tout son potentiel émotionnel de ce qui aurait pu, dû être une des héroïnes marquantes des deux frangins. Un cru plutôt convenable, donc, n'atteignant toutefois par la réussite de « Deux jours, une nuit » ou « L'Enfant ».
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2020
    Une histoire pas du tout crédible qui met un frein immédiat à l’intérêt du film. Comment cette jeune médecin forte et arrogante, qui va amener un jeune stagiaire à abandonner sa future carrière va-t-elle se transformer en jeune fille fragile qui doute parce qu' elle n'a pas ouvert une porte. ? Va démarrer une enquête policière , menée par cette frêle jeune femme , bien improbable. On ne comprend pas pourquoi elle ne fait pas appel à la police.Et à chaque fois elle obtient des confessions de clients malades !! Le grand père , dans son hospice suite à une attaque cardiaque, ou le père du jeune délinquant ,suite à une paralysie. Pas très déontologique tout cela. Un bon tiers du film consiste en des examens médicaux dans une banlieue ouvrière de Liège, ce qui aurait constitué un bon reportage sur FR3 . Absurde, l’héroïne qui réserve une place au cimetière , si ce n'est du politiquement correct dégoulinant, de la société occidentale qui s'excuse, culpabilise et paie , pour l' immigration clandestine des sans papiers africains, C'est tellement lourd, de la pure propagande. Adéle Haenel joue en retenue, mais n'est pas très crédible , dans ce rôle de médecin tourmentée, mais son personnage st si peu approfondie, qu'elle ne pouvait pas faire grand chose.
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