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    Les mille et une nuits - Le Désolé
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     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2018
    Le premier volume des "Mille et une nuits" frappait par son incroyable ambition narrative mais aussi par son intérêt inégal; "Le Désolé" est lui plus condensé, le film proposant en trois temps une réflexion sur la justice sociale portugaise dans trois lieux singuliers (la campagne et les montagnes, un tribunal en plein air, un immeuble) sans lier ces histoires. Mais ce sont aussi, outre l'existence d'une indéniable dimension politique, certains codes de cinéma qui sont revisités par Gomes : ainsi, le premier segment s'approprie des éléments de western à travers la figure d'un homme solitaire et antipathique qui tente de fuir les autorités dans un décor qu'il connaît par cœur; quant à la partie centrale, c'est le film de procès qui est détourné grâce à un nombre excessif de prises de parole par les accusés et les témoins – la succession aberrante de points de vue rend la séquence vertigineuse, son caractère baroque permettant une critique acerbe d'un pouvoir égoïste qui se décharge de toute responsabilité ; enfin, le dernier moment du film est le plus réaliste en proposant des images à la fois très simples et fortes de la crise sociale (un jeune couple qui peine à vivre et qui, sur le trottoir, récupère un fauteuil laissé à l'abandon), évoque la solitude et le désarroi de personnes ne croyant plus en rien mais contrebalance cette morosité par la présence d'un chien accepté par tous, presque programmé à aimer tous ceux qui voudraient l'adopter. Avec ce deuxième volume, Miguel Gomes réalise le grand film de gauche espéré, un geste punk et révolté, un manifeste esthétique d'une puissance galvanisante.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Les mille et une nuits est un projet cinématographique remarquable. Habilement organisé et contrasté, ce bric-à-brac narratif est tout aussi conséquent (plus de 6 heures) que singulier. En mêlant fictions et documentaires, récits politiques, baroques, poétiques, il constitue une excellente critique de la situation économique de notre monde.
    Cette deuxième partie des Mille et une nuits axée sur la loi est plus austère que le volume 1. Toujours entre documentaire et fiction, elle n’en demeure pas moins tout aussi appréciable, inclassable et baroque que son prédécesseur.
    Plus de détails sur notre blog ciné :
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2015
    Grand moment de cinéma. Si le début est un peu dur à suivre, dans le sens où on ne voit pas trop où il veut en venir, la résolution de l'histoire de Simao, quoiqu'un peu démonstrative, en vaut la peine. L'histoire de la juge qui pleure peut sembler vraiment étrange et tient beaucoup de l'exercice de style, mais finalement, difficile de mettre plus clairement en valeur cette longue chaîne de malheurs qui oppresse le peuple portugais. Quant à l'histoire de Dixie, elle est tout bonnement fabuleuse. Le court passage sur les gens de la tour est tout aussi réussi que le récit des « magnifiques »  du premier volume, et l'aspect social du récit ne fait pas oublier à Shéhérazade de laisser parler l'imaginaire et la féérie.
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    On s'ennuie ferme, les images sont laides, les plans interminables, les histoires sans grand intérêt, et malgré cela la critique encense le film.
    J'y suis allé par curiosité, après avoir vu le premier qui ne m'avait pas passionné non plus.
    A force de vouloir faire original, Gomes finit par se perdre, et nous perdre dans ce salmigondis.
    Je ne dois pas être un poète.
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2015
    Si le volume 1, l’inquiet, se focalisait principalement sur une vision réaliste de l’état de récession du Portugal entre 2013 et 2014, le volume 2 est beaucoup plus symbolique. Trois récits viennent donc compléter les autres. La « Chronique de fugue de Simao « sans tripes », où l’on suit un assassin en fuite et traqué, puis « Les larmes de la juge » et enfin les péripéties du chien Dixie et ses nombreux maîtres.

    L’histoire de Simao est de loin la plus esthétique et poignante, cet homme dont on ne connaît que peu de choses appelle de suite notre empathie malgré ses crimes, Gomes le filme comme une victime d’un système, non pas sociétal, mais simplement de la vie. La nature luxuriante et un peu hostile vient refléter sa propre personnalité, son combat pour la survie de son intégrité est vain mais il avance envers et contre tous. Magnifiquement filmé cet épisode aurait pu être toutefois raccourci.

    Là par contre où Gomes touche au génie c’est bien avec « Les larmes de la juge ». Cela commence de manière très laconique par le jugement d’une affaire de vols de meubles. Le tribunal est une arène. Et c’est un combat qui va peu à peu se mettre en place. Les coupables n’étant pas les seuls accusés, le délit étant plutôt le fait d’une réaction en chaîne. Gomes se veut accusateur, dans cette crise qui touche toutes les classes sociales chacun se cache derrière un coupable idéal, pour mieux camoufler sa propre responsabilité de l’effondrement des institutions. C’est brillant, extrêmement fort dans le texte comme dans le jeu.

    Quant à Dixie, le chien aux yeux si tristes et débordant de gentillesse, il est un lien affectif dans une cité où le désœuvrement fait loi. Des maîtres qui le recueillent, aux habitants de la tour, Gomes brosse en quelques maux, les stigmates de la misère, solitude, chômage, sida, drogue, racisme… tout en amenant une note d’espoir finale salutaire.

    Beaucoup plus lisible que « L’inquiet », ce volume 2, même s’il est inégal en intensité, se veut plus proche de la fiction métaphorique, et donc d’une forme cinématographique classique. Il donne de fait l’impression d’être plus structuré, se rapprochant plus de l’ambition initiale, celle du conteur.

    C’est donc avec beaucoup d’impatience que l’on attendra les ultimes récits de Schéhérazade.
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2015
    C'est quand même fou, je ne lis quasiment que des critiques positives sur ce film alors que je trépignais d'ennui sur mon siège. Je dois être un animal.
    Je dirais que ce qui me fascine le plus dans ce film, c'est cette sensation qu'il repose sur un travail monstrueux qui ne m'a que soulé.
    Dans ce deuxième volet, la scène du tribunal est pour ma part insupportable de pénibilité. Une série de questions et réponses absurdes, à décoder si vous aimez les devinettes, qui m'a rendu dingue. Après chaque nouvelle intervention, je pensais que c'était la dernière infligée, mais non, ça continuait. Plein d'abnégation, j'ai tenu jusqu'au sketch suivant qui était plus relaxant...
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    Pour "rassurer" ceux qui ont vus le volume 1 "L'inquiet" qui était difficile d’accès avec des métaphores obscures sur la situation économique et politique du Portugal, le volume 2 "Le désolé" est plus limpides avec des histoires simples d'un HLM et un lien à pelage blanc entre les habitants et un juge "désolé" de condamner.
    "Si vous m'avez compris c'est que je me suis mal exprimé" J-L Godard (le Miguel Gomes Suisse)
    J'attends le Volume 3 qui va certainement "m'enchanter" en avant première Mardi 11 Août au Méliès de Grenoble❣
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2015
    Après une première partie qui m'avait vraiment intrigué et invité à attendre la suite avec plus ou moins de patience ce second volet m'enchante quant à lui totalement ! On commence sans introduction, on entre directement dans la première histoire de ce second volume et là, j'ai adoré... j'ai adoré parce que c'était simple, clair, limpide et je me reconnaissais totalement dans le personnage principal... et également dans le message du "conte". Ce type détesté par tous, pourchassé qui suit son petit chemin de voleur de pommes... et le passage sur les types qui mangent beaucoup et qui ne grossissent pas c'était juste magique.
    Le dénouement est un peu étrange, un peu absurde... j'ai aimé même si je n'ai pas compris (si quelqu'un sait pourquoi on voit des scouts...), c'était même carrément drôle.
    Mais si ce conte m'a parlé personnellement, c'est vraiment le second conte qui est le coeur de ce film au sens propre et figuré ! Si on passe l'introduction, sexuelle mais dépourvue de sensualité, d'érotisme... on a vraiment une histoire ultra prenante et très politique (bon la première aussi) (et l'intro est intéressante aussi, mais plus déstabilisante). Voir ce tribunal, ces gens s'accuser les uns les autres, mais où chaque chose qui est dite est intéressante... chaque personnage (ou presque) semble ne pas être responsable de ses actes à cause du climat du pays... j'ai trouvé ça juste formidable !

    Et puis dans cette histoire on a un plan que je trouve juste génial, parodiant un peu les séries américaines du genre si je ne me trompe pas... la caméra qui se tourne avec la juge très lentement, la juge qui regarde face caméra et qui balance une punchline. J'ai trouvé que c'était un détournement magnifique des codes du genre.

    Et il y a plein d'idées comme ça dans le film ! de choses éminemment réussies ! des trucs qui font que le film fonctionne parfaitement, que ça soit dans la gestion de la narration par Shéhérazade, que ça soit dans la beauté des plans, la simplicité de ce qui est raconté.

    Je reste cependant un peu plus dubitatif à l'encontre de la troisième histoire... pas la plus intéressante... même si j'ai bien aimé les brèves d'immeuble et une scène vers la fin, celle avec les moutons, où l'on parle du destin des personnages avec un ton affirmatif, j'aime lorsqu'on ne laisse aucun espoir comme ça.

    Bref il y a énormément de choses dans ce film, rien n'est à jeter, ça foisonne de trucs intéressants et du coup j'espère que le troisième sera encore meilleur ! Celui-ci étant déjà un cran au-dessus du premier.

    Les Mille et Une Nuits version Gomes restent cependant des films vraiment déstabilisants et atypiques... forts et corrosifs ! Si j'avais été au gouvernement j'aurai eu vraiment honte qu'on ose faire un film comme ça contre moi...

    J'espère cependant et je le pense, que ce film réussira à bien vieillir, c'est-à-dire à dépasser le simple contexte de la politique d'austérité au Portugal...
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2015
    Personnellement, j'avais préféré le premier opus, (qui avait davantage de sketchs 5 ? et plus en relation avec la crise économique).....Ici, le nombre de sketchs s'est réduit (trois) et semblent moins en relation avec le climat socio politique d'un Portugal en crise (quoique)......Le premier sketch celui du loup solitaire (Simao) offre un regard sur le machisme lusitanien et son espèce (le macho dans un cadre magnifique) en voie de disparition....Le second s'intéresse à la justice avec ses imbroglios et les magouilles populaires (très imaginatif mais un peu brut dans la forme, une juge écoute des plaidoiries).....Quant au troisième (celui du chien dixie), il m'a un peu énervé, c'est un regard sur les habitants d'une tour (un vieux couple et une jeune couple) qui voisine les faits divers et est d'un intérêt limité (j'ai trouvé) autant dans la peinture des personnes que dans la morne vie qui est décrite.......Cela reste une peinture originale (l'olivier qui parle en sous titrage) et très descriptive de mal être, de l'absurdité dans laquelle nous tous vivons plus ou moins (que ce soit le Portugal ici, mais on peut généraliser assez facilement).....film à voir je pense, car il sort des sentiers bien battus du blockbuster....
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2015
    Oh, douce et précieuse perle. Prolongement d’un être sachant voler, de cet oiseau à l’aile gauche teintée de réalisme et à la droite baignée dans le pittoresque. Une pure, simple et grandiose maîtrise d’un réalisateur doué, mais pas seulement : celui-ci possède un don. Le don de rendre impérial cet oeil, puis ce regard désabusé d’une vieille femme ayant perdu tout espoir et patience en une vie déprimante. Ou rendre d’un seul coup la joie de vivre à un couple puis à un autre, l’attrayante Schéhérazade contant puis racontant les situations avec une voix ensorcelante. À travers la contrée dans laquelle le vieil homme, trompeur puis trompé, marche, se distingue l’art. L’art de mettre en scène, mais avant cela d’écrire et de décrire, avec précision, la volonté des personnages. La première aventure est lente et s’inscrit sans grande passion, mais, arrivés à la seconde, il y’a de quoi être ravis. Ravis par ce théâtre vivant, dans un extérieur boisé, accompagné par ses témoins et ses suspects, une juge exaspérée par les mensonges et trahisons présents sur son propre lieu de travail, colère et souffrance des victimes à l’appui. C’est le chapitre le plus futé de l’histoire, avec ses dialogues intelligemment écrits, ses interprètes brillants (mais fallait-il encore le souligner, vu la qualité du jeu d’acteur dans les oeuvres de Gomes) et son placement du décor éblouissant de savoir-faire. Ou comme l’imagination dont fait part l’équipe technique et qui a grossit depuis le premier opus, proche de la nitescence ancestrale d’une bougie. La dernière partie est une preuve de toute la douceur et la délicatesse, de la seule apparition d'un chien comme simple garde-vie, que peut apporter Gomes à son cinéma. Et quel cinéma!
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 août 2015
    Je me suis laissé tenté une nouvelle fois par ces divagations lusitaniennes. A l'exception du dernier tableau, tous est long et laborieux. Le tableau initial est assez catastrophique par son insignifiance. Le tribunal est parfois bien, mais inégal, comme tout le film. Le dernier tableau est le plus intéressant, mais nous n'avons pas le temps de nous attacher aux personnages. Sinon, aucune poésie ou contemplation ne transparaît tout le long du film, rien ne justifient toutes ces longueurs. C'est encore mal filmé et l'image assez souvent laide. Seul bémol, le film est un peu moins diffus dans la narration que "L'inquiet".
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    En a-t-elle, des histoires à raconter, la Shéhérazade convoquée par Miguel Gomes? Des histoires longues ou brèves, des histoires d'un pays attristé, le Portugal, d'un pays dont les habitants se sont majoritairement appauvris du fait de la crise. Le réalisateur l'a sillonné, ce pays, son pays, pendant près d'un an, recueillant une multitude de récits et d'images dont il a tiré la matière de trois films dont voici le deuxième volet, le plus sombre, le plus désolé, comme l'indique son titre.
    Y a-t-il moyen de les enchanter un peu, ces histoires-là, ou, du moins, d'y glisser un peu de fantaisie? Oui, semble répondre Miguel Gomes, qui n'a pas choisi la voie du documentaire mais de la fiction. Plus exactement, il reconstruit chaque histoire recueillie et bien réelle en la mettant en scène et en l'habillant de ses couleurs et de sa fantaisie propres. Il s'appuie sur le documentaire pour le réinventer en en une apparence de fiction.
    Mais revenons à Shéhérazade et à ses récits. Il y en a trois dans ce deuxième volet. L'histoire de Simão, surnommée "Sans-Tripes", un homme en cavale que les uns jugent mauvais et que les autres déculpabilisent: preuve, s'il en est besoin, qu'on ne connaît jamais suffisamment le coeur d'autrui. La deuxième histoire le dit aussi, mais de manière encore plus complexe, en mettant en scène une juge aux prises avec une affaire de vol de bétail. Qui est réellement coupable, comment déterminer de façon sûre le bien et le mal? La juge déboussolée et impuissante nous ressemble, nous qui, acteurs d'un monde qui va mal, aimerions trancher et désigner des coupables et qui ne le pouvons pas (si nous ne voulons pas céder aux simplifications).
    Quant à la troisième histoire, elle est démultipliée en une série de brefs portraits;ceux des habitants d'une tour. C'est un chien appelé Dixie, un chien abandonné et recueilli, un chien qui passe de maître en maître, se prend d'affection pour chacun d'eux tout en s'empressant d'oublier le précédent, qui fait le lien entre ces divers portraits. Ce sympathique animal est-il le signe que tout n'est pas perdu et qu'il y a moyen, même et surtout en temps de crise et de précarité, de faire preuve de fraternité, si l'on peut dire? Peut-être bien. En tout cas, si ce deuxième volume des "Mille et Une Nuits" est teinté de couleurs assez sombres, il ne l'est pas entièrement et ce grâce, entre autres, à ce brave toutou! Mais sans doute le troisième volume nous le dira-t-il encore davantage puisqu'il a pour titre "L'Enchanté"... 8/10
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Le deuxième volume des Mille et une nuits de Miguel Gomes est censé être le meilleur de la trilogie. Ma foi, en attendant l'ultime, cela ce discute. Il n'y a plus l'effet de surprise mais pas non plus l'impression de confusion ressenti au début du premier volet. Ceci posé, les histoires sont tout de même inégales dans leur intérêt et c'est quand le réalisateur se lâche vraiment (Le tribunal) que le film atteint sa plénitude, dans ses excès grotesques assez irrésistibles. Mais le récit d'ouverture est lui plutôt faible et il y a tout de même une impression de dispersion qui persiste. Tout est dans le
    lâcher prise en définitive. Il faut se laisser aller et porter par la belle énergie de ce deuxième long-métrage qui, il faut bien le dire, s'éloigne assez souvent des réalités de la crise économique portugaise. Cela dit, sous la dérision, l'aspect dramatique n'est jamais très loin non plus. Le troisième tome est attendu pour se faire une opinion définitive.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Avec ce deuxième volume, Miguel Gomes se fait plus sombre sans abandonner son apparente légèreté (jamais de pathos inutile ou de discours moralisateur). (...) Comme les "Magnifiques" du premier volume, ce sont ici d'autres "magnifiques", les habitants dignes de cette barre HLM, qui livrent les émotions les plus fortes. Cette partie, la plus belle, est politique et mélancolique, accompagnée d'un tube des années 80 (Lover why de Century) à la fois totalement ringard et beau à pleurer comme le sont ces vieilles ballades issues de notre mémoire.

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