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chrischambers86
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1,5
Publiée le 22 mars 2024
Attention mystèrieux phènomène spatial en vue avec une nouvelle planète qui s'invite dans notre système solaire : la planète Nova! S'il y a de la vie animale là bas, l'expèdition aura besoin d'experts! On n'èchappe pas aux extravagances! A peine dix minutes de film et voilà nos chercheurs sur cette jeune planète habitable où l'air est riche en oxygène...et en crèatures gèantes hostiles (insectes, anacondas, tamanoir...). Bon ce film de sèrie dure une heure et les amateurs de dinosaures devront s'armer de patience pour en voir un car il y en a pas si ce n'est un ènorme iguane que l'on nous vend en 1955 comme un T-Rex! Les choses sèrieuses commencent rèellement dans le dernier tiers temps du film quand les experts explorent l'île dans un panorama dèsolè! Sinon les aficionados purs et durs de dinos d'antan risquent forcèment d'être dèçus car tromperie sur la marchandise il y a! Bah oui y a de quoi le roi des dinosaures n'est pas un T-Rex mais un vulgaire lèzard...
Deux couples de scientifiques longuement – et inutilement – présentés partent explorer une planète ayant soudain fait irruption dans le système solaire. Pendant le premier tiers du film s’accumulent les morceaux épars prélevés sur des documentaires tantôt spatiaux tantôt animaliers (stock-shot) pour notre plus grand déplaisir, narrés d’ailleurs par une voix off qui double également les porte-voix de la zone de lancement ! Puis nous débarquons sur une planète curieusement similaire en tout point à la Terre. La scientifique regarde au microscope avec son casque (pratique), les hommes montent une cabane en deux temps trois mouvements ; l’escapade se mue en sortie nature et découverte pour chercheurs paumés à la conscience environnementale contestable – ils se réjouissent de la destruction atomique de l’île explorée, explosion qui, comme chacun le sait, se limite à la seule île visée sans toucher les hommes et les femmes postés à quelques mètres de là – où l’on rencontre de grosses bébêtes pas gentilles qu’il faut alors exterminer. Le mâle fait craquer la chemise et joue la souffrance, la femelle hurle à faire rougir une diva. Exception faite d’un beau plan confrontant, dans la grotte, le couple au monstre, le seul intérêt de King Dinosaur est qu’il témoigne de l’effervescence américaine pour la conquête spatiale perçue comme course et moyen d’imposer une hégémonie à grands coups de bombe. Le reste est à balancer au fond d’une poubelle.