Mon compte
    Much Loved
    Note moyenne
    3,6
    1784 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Much Loved ?

    171 critiques spectateurs

    5
    26 critiques
    4
    52 critiques
    3
    54 critiques
    2
    27 critiques
    1
    7 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Très déçue par ce film à la limite du porno. Il n'y a pas besoin de scènes si crues pour faire ressentir toute cette violence. Le magnifique film Mustang m'a angoissée sur le sort de ces jeunes filles alors que tout est suggéré. Je suis sortie du cinéma avec un sentiment nauséeux comme pour certains films d'Almodovar, avec l'impression qu'on ne peut rien faire, que tout est foutu, qu'il n'y a aucun espoir, qu'il ne sert à rien de se battre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 septembre 2015
    Surement le meilleur film de Nabil Ayouch , j'avais beaucoup aimé les chevaux de Dieu mais cette fois il a reussi un tour de maitre en nous mettant la vérité en face avec beaucoup de dignité.
    images superbes, comédiennes incroyables, musique incroyablement envoutante merci
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Nabil Ayouch livre une réalisation de haut vol pour un sujet de bas étages. Porté par un excellent casting (des comédiennes jusqu'alors inconnues), l'esprit girl-band l'emporte de peu dans ce cru déferlement d'egos déréglés. Malgré sa prétention docu(l)-fictive, MUCH LOVED souffre au final d'un défaut de ligne directrice, tout évitant l'écueil de la démonstration. Il hésite en effet à verser dans le drame sentimental, le portrait central ou la tragédie dramatique et ré-instille constamment de l'espoir (à paillettes) au milieu d'un tableau pour le moins désolant, sans autre issue qu'une fuite en avant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    "Much Loved" est un film bien plus important qu'il n'y paraît. Important parce qu'au-delà de la prouesse cinématographique en elle-même, il rappelle les grandes heures anciennes où l'art et l'expression cinématographiques étaient autant un engament esthétique qu'un engagement politique. Nabil Ayouch, qui non seulement réalise le film, mais le produit, réussit un coup de maître. Il met en scène quatre jeunes-femmes, apparemment libres, très belles, très sensuelles, qui couchent avec des hommes fortunés, boivent avec des Saoudiens, font la fête, dans une ville qui pourrait être Paris ou Berlin. Cette ville, en vérité, c'est Marrakech. Et c'est là que le courage du réalisateur devient perceptible. Il filme Marrakech avec passion et dignité, comme un Almodovar le ferait de Madrid, mais ce qu'il révèle au-delà des lumières de la ville, c'est la complexité d'une société tentée par la modernité, l'argent, mais rattrapée par ses traditions. On se cache, on fait semblant, on juge, et en même temps, une mère est capable implicitement d'encourager sa fille à la prostitution et la mettre à la porte de la maison familiale le lendemain. Noha, Randa, Soukaina, Hlima luttent pour la liberté dans une communauté qui laisse peu de place aux femmes, et surtout se targue de moralité et de bienséance. Leur seule arme est la séduction. Elle la déploie sans limite auprès de ces hommes riches, dont elles n'attendent pas tant de l'argent qu'un billet pour l'Europe, une reconnaissance sociale, un regard empli de dignité. Le film brosse à lui seul les tabous qui traversent notre société, a fortiori la société marocaine. Il dénonce le tourisme occidental qui se pétrie de la misère postcoloniale. Mais Ayouch ne fait pas seulement un film politique. Il fait d'abord du cinéma pour ses quatre héroïnes qu'il met amoureusement en scène. Il soigne la photographie, d'un rouge presque sensuel, il cherche les images de la ville comme des joyaux à leurs existences remplies de joies et de détresses. Au milieu de ces femmes, le réalisateur introduit un chauffeur de taxi, Saïd, comme une sorte d'ange bienveillant, dont l'occupation principale est de conduire les filles à leurs soirées arrosées. Cet homme sauve une communauté marocaine dont on pourrait craindre les excès. Il montre une image masculine respectable qui permet au film d'échapper à toute tentation manichéenne ou réductrice. Le réalisateur montre ainsi à travers ses personnages un pays complexe, tout autant que ces jeunes-femmes brillent de contradictions. Le propos n'est jamais simpliste, jamais provoquant. Bref, Ayoun a réussi le pari de faire un film qui donne à réfléchir bien sûr, mais surtout à croire en la capacité des femmes à changer le monde.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2015
    Pas étonnant que ce film fit scandale dans son pays au point d'être interdit. Parler de prostitution dans un pays laïque n'est déjà pas facile, alors dans un pays où la religion, quelle qu'elle soit, a une importance non négligeable, ça devient très gênant. Pourtant le film parle d'une réalité, d'une économie parallèle qui permet de faire vivre des familles même s'ils ne l'approuvent pas. Le scénario n'a pas vraiment de grands rebondissements. Nous suivons le quotidien de ces femmes qui assument ce qu'elles sont, qui se jouent des hommes et tout ça pour survivre en espérant avoir une vie luxueuse plus tard. Elles rencontrent également des hommes se travestissant ainsi que des jeunes garçons se prostituant (cette partie est assez dure d'ailleurs). Mais au moins rien est négligé. Les actrices sont très étonnantes, se donnent complétement et lorsque l'on sait que beaucoup de scènes jouaient sur l'improvisation, on ne peut qu'être emballé par ces actrices. Le seul bémol que l'on ne comprend pas bien est l'utilisation de scènes où les 3 femmes se disputent alors qu'elles viennent juste de dire qu'elles s'adorent. Ce coté colérique n'apporte rien au film et dessert les personnages. La réalisation et la photographie sont proches du documentaire pour rendre le tout plus réaliste. Un bon film qui ne voile pas la réalité, ose montrer son sujet sans retenu et nous dévoile l'envers d'une ville.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    169 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Le film est véritablement une chronique : c'est un fragment de temps dans la vie de ces femmes qui se prostituent. Le caractère documentaire ne peut qu'agacer les intégristes qui voudraient instituer une société sans péché. On découvre par ce film que la nature humaine s'accommode mal de ce genre de diktat et trouve des biais pour satisfaire ses désirs (désir de se déguiser en femme, de coucher avec des jolies femmes, d'être enivrer par l'alcool, etc.). Les actrices sont très bien. Reste que ça ne dépasse pas le statut de la chronique ce qui ne m'a pas pleinement convaincu.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mars 2016
    Film ultra polémique censé illustrer la dure vie des prostituées Marocaines, Much Loved se veut être le révélateur de l'hypocrisie d'un pays exploitant la misère sociale des femmes pauvres, obligées de se prostituer pour survivre dans un société sclérosée par les faux semblants religieux à l'indignation sélective.

    A première vue, on pourrait en effet se féliciter qu'un réalisateur se saisisse du sujet pour mieux faire voler en éclat un système opprimant les plus démunis. Ce serait là faire preuve d'une très grande naïveté.

    Outre la difficulté de pleurer sur le sort de personnages se complaisant étrangement dans une posture victimaire pour mieux justifier leur vénalité (quel autre rêve ont elles hormis celui de plumer un riche imbécile qu'elles s'évertuent à envouter de leurs charmes, fussent ils le fruit de la sorcellerie?) le film de Nabil Ayouch oppose bien facilement son sujet avec la religiosité d'un pays avec laquelle il semble avoir un problème (Rappelons que son précédent film traitait déjà de cette question) pour mieux distiller en filigrane la haine d'un Islam qu'il affuble de tous les maux (un peu à la manière d'une Saphia Azzedine et son "confidence à Allah dont il reprend des passages"), que ce soit par le rejet dont est victime l'une de ces malheureuses de la part de sa famille traditionaliste qui n'oublie pas de prendre l'argent haram au passage, que ce soit dans l'acharnement à vouloir montrer le Saoudien comme un porc lubrique (ou comment entériner tous les poncifs contre une nation à l'aune du comportement de quelques individus tout en attisant les antagonismes nationaux entre Maghrébins et pétromonarchies, notamment sur une question Palestinienne étonnamment présente ici) ou dans le manichéisme implicite d'un propos réduisant la perspective sociale des Marocaines au rôle de bobonne soumise à la maison ou celui de la prostituée affranchie des contraintes religieuses mais obligée de souffrir dans sa chair son rejet des conventions du pays.

    Et c'est là où la limite du discours se révèle car à moins de voir dans la débauche individuelle sous toutes ses formes le salut de l'âme (parce que c'est de cela dont il s'agit en vérité) comment déplorer que des femmes sans aucuns scrupules (faut quand même voir le niveau de duplicité dont sont capables ces "victimes" prêtes à tout pour un peu de cash) puissent récolter en toute logique ce qu'elles sèment (le point de vue du réalisateur n'allant jamais au delà du constat immédiat) sans finir par justifier tout et n'importe quoi au nom de la souffrance (Nabil Ayouch sait sûrement de quoi il parle) .

    En bref, un film dont le retentissement médiatique est uniquement dû aux objectifs politiques qu'il sert, la réalité étant qu'il n'est pas besoin d'aller au Maroc pour trouver du désoeuvrement (tant moral que financier) propre à pousser des femmes à vendre leurs charmes pour améliorer leur quotidien, pour assouvir leur matérialisme, pour payer des études ou tout simplement pour arrondir des fins de mois difficiles, on a les mêmes en France. Preuve en est que question hypocrisie, on est également bien déjà servi (sans parler de certains Ministres dont Luc Ferry a dit qu'ils "s'étaient fait poisser" dans une orgie avec des mômes, au Maroc justement!)
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2015
    Est-ce le fait que le film ait été interdit au Maroc qui en constitue l’intérêt ? Pour ma part je n’y ai trouvé aucun, j’ai été agacé par ce déballage certes pouvant refléter la réalité, et s’appuyer sur enquêtes et témoignages, mais une situation que l’on pourrait trouver dans tout autre pays où saoudiens et autres riches noceurs viennent assouvir ce qu’ils ne peuvent assouvir chez eux. Ici pas de muttawa mais une police facilement corruptible … je n’ai pas vraiment éprouvé de sympathie pour ces femmes qui semblent avoir choisi cette existence, c’est l’impression qu’elles donnent car on ne sait rien de leur histoire…pas de personnage de proxénète … une sorte de colocation joyeuse ponctuée d’incessantes altercations au langage cru… On comprend que le film ait pu être perçu comme une provocation par les milieux bien pensants ou religieux marocains…on sait que ces pays nagent en pleine hypocrisie et peuvent détourner les contraintes de la religion dès lors que l’argent est là. On comprend que les actrices qui ont accepté des scènes de nudité puissent être menacées comme l’ont pu l’être les acteurs de Red Rose, film d’une toute autre densité… les scènes de fêtes plus ou moins orgiaques se répètent et finissent par fatiguer…le film montre mais ne démontre rien.
    Furiosa Fury
    Furiosa Fury

    34 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Je pense que le but du film est principalement de montrer au grand jour la face cachée de la prostitution au Maroc et de toute les magouilles et mentalités qu il y a, si tout cela était véritablement assumer par les gens du pays il n y aurait pas eu besoin d en faire un film qui le montre et que ca soit un événement de le montrer dans un film, mais vu que c est mega tabou la bas et que les gens du Maroc veulent se faire passer pour des anges ultra innocents alors que ca se passe comme dans tout les autres pays du monde cela devient un gros événement de le voir forcément, j ai vécu plusieurs années au Maroc et je peux vous dire que tout ce que l on voit dans le film est véridique, rien que pour ca c est du 5/5 que je met au film ! Le Maroc et un pays qui a quand même un petit côté moderne malgré les mentalités traditionnelle qui ont du mal a s y détaché, sinon le film en lui même n est pas vulgaire du tout, il est même super soft par apport a d autres films du même genre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Aucun Plaisir et Aucune profondeur dans ce film le réalisateur nous explique qu'il a du passer 18 mois au cœur de l'action pour comprendre ces prostituées. Ce film ne fait que dégrader l'image du Maroc, si choquer aujourd'hui est une forme de satisfaction auprès du grand public alors oui nous sommes en plein dedans.Ce que l'on voit est consternant et vulgaire.
    Le buzz autour du film s'est réalisé grâce a la censure médiatique. La suite n'est que très banal.. Je n'ai rien appris rien ressenti, un ennui une torture
    J'ai vecu au Maroc et notamment à Marrakech, la prostitution est présente effectivement à tout point de vue, mais arrêtez d’être naïf, c'est le choix de vie de beaucoup de femmes labas,
    Certaines viennent même d'autres pays.(et même de France)
    Donc épargnez moi les discours de l'enfance difficile, des parents indignes qui obligent leurs filles, et du pouvoir des hommes.
    Juan L.
    Juan L.

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    En même temps que le Musée d'Orsay consacre une exposition au sujet de la prostitution à Paris au XIX siècle dont le titre est Splendeurs et Misères, images de la prostitution, de 1850 à 1910, le film de Nabil Ayouch fait sa sortie dans les salles. Much loved peut se traduire comme trop d'amour ou plutôt trop aimé. "Trop aimé" cependant prend ici une tournure proche de la misère, comme un enfant qui avouerait que son oncle ou son père "l'aime trop". spoiler: L'amour ici coûte 6000 dirham, 3000 ou même 100 dirham ainsi que quelques kilos de fruits. L'amour devient un interrogatoire lacérant au commissariat. Trop d'amour conduit à une vie brisée par de dettes sociales accablantes. L'amour est aussi un poète qui fouette avec le regard, puis avec la main
    . Trop d'amour dans ce film et pourtant, on sort le cœur brisé.
    FaRem
    FaRem

    8 699 abonnés 9 559 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2016
    Vu le bruit qu'a fait ce film lors de sa sortie, je m'attendais à un contenu plus fort et un traitement plus profond que ce qu'on a déjà pu voir. Des films sur la prostitution ou plutôt sur les femmes comme s'en défend Nabil Ayouch, il en existe des tas et de tous les pays. J'ai vu un film asiatique sur le même sujet y'a quelques semaines, "Girl$" et le traitement reste le même avec tout d'abord l’excitation de l'argent qui rentre facilement s'ensuit des premiers doutes lors de premières complications et pour finir le ras-le-bol. Ici, le traitement est quasiment le même avec l'aspect sulfureux qui passe avant la psychologie des personnages et c'est bien dommage. Je n'ai vraiment pas accroché, le film est très redondant avec les mêmes situations qui se répètent, c'est très vite ennuyeux et malheureusement, le sort de ces filles touche peu.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    204 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Bien filmé, bien interprété, relativement réaliste, ce Much Loved souffre de son caractère répétitif et de l'absence d'un véritable scénario. On comprend qu'il ait un caractère dans un pays officiellement religieux et puritain comme le Maroc. Mais, aux yeux du spectateur européen, il enchaîne les poncifs sur la prostitution et ennuie assez vite.
    Claude D.
    Claude D.

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    franchement, c'est voyeur et pas cool pour ces femmes : Ayouch en fait un spectacle
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2016
    Le sujet a déjà été traité maintes fois et beaucoup plus sérieusement.

    C'est donc du grand déjà vu mais en version très très bas de gamme car il n'y aucun scénario ; c'est vide, c'est plat, il ne se passe rien et c'est insipide au possible.

    L'action pourrait se dérouler n'importe où sur la planète puisque n'importe où sur la planète il y a de ces jeunes désoeuvré(e)s qui se prostituent et sombrent dans la lubricité glauque de leurs nuits successives.

    Le monde entier sait que la corruption et la prostitution est quasi culturelle en afrique et le film ne nous apprend donc pas grand'chose.
    Même chose pour le degré pharamineux de l'hypocrisie culturelle islamique ; il y a belle lurette que ce n'est plus un secret pour personne, et par conséquent, je ne comprends absolument pas le message, si message il y a, que veut véhiculer Nabil Ayouch.

    Je me suis beaucoup ennuyée et j'avais vraiment hâte que cela se termine !!

    Je conseille vivement ce film aux insomniaques qui trouveront là un puissant soporifique naturel au pouvoir tout à fait remarquable.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top