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    Pauline s'arrache
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    3,3
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    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Cette Pauline crève souvent l'écran. Elle incarne à merveille le malaise adolescent. Voici un documentaire très inventif, qui montre une famille singulière avec sa vie animée. Avoir un père homosexuel, qui se travestit, mais est tombé amoureux d'une femme, qui s'est dit en le voyant "cet homme-là, je le veux", voilà une configuration peu commune. Ce qui est étonnant dans ce documentaire, c'est le respect accordé à Emilie Brisavoine : elle filme et chacun accepte cela, quelles que soient les circonstances. Pour autant cet oeil de la caméra n'est pas intrusif, il atteste, témoigne et conserve la mémoire des événements. C'est souvent drôle, parfois tragi-comique, en tout cas rempli d'une folie et d'une envie de vivre.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    Émilie Brisavoine nous raconte à travers un « documentaire » qui sont les membres de sa propre famille. La mère Meaud, le père Frédéric, la fille Anaïs, le fils Guillaume, et plus particulièrement la cadette Pauline.

    Le documentaire susmentionné se réfère à la captation de cette histoire, brute, pure, sans « mise en scène ». Donc autant l’évacuer tout de suite: oui, l’image restera dégueulasse de bout en bout. Non, il n’y a aucun travail technique sur la réalisation, l’image (majoritairement DV et VHS) ou même le son en dehors des musiques extradiégétiques. Bien que cela semble rendre le film peu accessible, cela joue en réalité en faveur d’une certaine cohérence avec le ton ultra-personnel que prennent ces images d’archives de la famille Lloret-Besson.

    Ainsi, difficile de « critiquer » PAULINE S’ARRACHE au delà de sa forme. Il y a quelque chose de très sincère qui émane du film dès les premiers instants, lorsque que l’on comprend qu’Émilie Brisavoine ouvre une fenêtre sur l’intimité de ses proches – faisant de nous des voyeurs autant que des juges du spectacle du quotidien. La réalisatrice ambitionne en réalité bien plus que l’étiquette « documentaire » ne pourrait le laisser supposer: elle souhaite nous raconter une histoire, un parcours empathique. Ainsi, le montage très judicieux (Karen Benainous) des 4 ans de rushs filmés par Émilie Brisavoine est l’atout idéal pour faire naître ce conte « réaliste et universel », à partir de scènes triviales empreintes de vécus singuliers.
    Il n’y a proprement parler, pas de suspens dans PAULINE S’ARRACHE. Pourtant, la narration du film nous incite à recomposer au même rythme que Pauline la personnalité complexe de ses propres parents… Caractères qui par extension, transmission et mimétisme inconscient, constituent sa propre personnalité. Pauline, au départ immature, effectuera un parcours psychologique et cathartique en quelque sorte amorcé par le dispositif de tournage d’Émilie Brisavoine.

    Dans le détail (ATTENTION, chapitre légèrement SPOIL) :
    Pauline d’abord, nous est présentée avec TOUS ses défauts: elle est vaguement charismatique, mais surtout jeune et pas toujours très mature; elle a ces tics gestuels et oraux insupportables, elle s’embrouille gratuitement avec son mec ou même avec tout le monde… Pourtant un certain contrepoint nous fera relativiser notre perception négative (mais empathique) de Pauline, lorsque nous seront introduits ses parents, eux même en contrepoint de leur propre passé.
    Meaud et Frederic (et donc Pauline) sont donc des monstres de « cinéma du réel ». Ce qui est fascinant c’est de mettre en parallèle leur exubérance passée et disparue avec leur quotidien triste et étroit, et d’expliquer avec subtilité comment ces 15 – 17 années de transition ont façonné la personnalité de Pauline. Par exemple Fred le papa, est colérique et oralement humiliant… Ce qui contraste avec la Marylin Monroe du générique tout comme avec la père et mari capable de rassurer ses femmes. Meaud la maman, ressemble à l’une de ces housewives françaises effacées et clichées, ayant par contre remplacé les soirées tupperware par de la confection d’aliens en glaize – très éloignée donc, de l’exhibitionniste punk et féministe dont on entend souvent parler mais que l’on ne verra (presque) jamais. Par l’utilisation parcimonieuse de flashbacks (enfin, de films de famille) Brisavoine nous transmet un peu plus que de la nostalgie, nous montre un certain reflet du passé dans le présent, un certain désespoir du temps qui défile inexorablement et une certaine pertes d’idéaux avec l’âge et la détérioration des corps. C’est peut-être cela qui se cache derrière ces nombreuses engueulades entre Meaud et Frederic.

    Associer les nombreux indices distillés par le film sur tous ces personnages et leurs fascinants vécus nous permet d’accompagner le parcours mental de Pauline vers la compréhension de son propre comportement. Celui-là même que nous percevions comme agaçant et puéril n’est-il pas l’expression toute adolescente d’un historique émotionnel et familial lourd ? un historique ni véritablement extraordinaire, ni particulièrement tragique, simplement singulier, comme celui de chacun d’entre nous. Pauline n’en est d’ailleurs pas une victime, mais un rouage. Voilà pourquoi elle doit s’arracher: pour le bien commun.

    PAULINE S’ARRACHE apparaît au final comme un film-docu-cathartique subtilement complexe, pour peu que l’on accepte de faire ce voyage avec Emilie Brisavoine et la famille Lloret-Besson.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Ce film est une merveille. Au sein d'une famille très rock, Pauline, la petite dernière, la plus rebelle aussi, sera celle qui permettra à cette famille de déjantés de se soigner et de retrouver le plaisir d'être ensemble. Laissez tomber les fictions de fin d'année, allez voir Pauline s'arrache. On rit, on pleure. Si vous avez des adolescents qui vivent avec vous, vous allez encore plus adorer.
    Il n'y a pas eu de documentaire intéressant cette année. Je parie que ce film aura le césar du documentaire.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Emilie Brisavoine, on l’avait vue dans un petit rôle dans "La bataille de Solférino". Elle qui avait fait des études d'arts appliqués et qui n'était pas cinéphile, ne s'imaginait pas devenir réalisatrice. Elle s'est retrouvée pourtant filmant sa famille pendant 4 années et, plus particulièrement, sa demi-sœur Pauline, en pleine crise d’adolescente. 100 heures de rush qu'il a fallu ramener à une durée de long métrage tout à fait normale : 1 h 28 minutes. C'est au montage que le film s'est retrouvé plus ou moins scénarisé, avec, en plus de ce que Emilie avait elle-même tourné dans sa famille, l'utilisation d'images familiales plus anciennes. Suite à la lecture de "Psychanalyse des contes de fée" de Bruno Bettelheim, c'est sous la forme d'un conte que se présente ce documentaire atypique, présenté par ACID à Cannes 2015 et qui a pour qualités principales une très grande liberté et une énergie sans limite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Il est merveilleux de suivre cette famille atypique se laisser aller face à la caméra, avec une Pauline si attachante et drôle. TOP FILM 2015 ! On en redemande ... Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    A l'heure de la bûche de Noël, la réalisatrice Emilie Brisavoine nous secoue avec un conte d'hiver qui, l'air de rien, parle de nos familles, et nous offre une belle leçon de cinéma et de liberté. La forme décousue et hybride du matériau filmique s'accorde à merveille avec le portrait amoureux de cette famille recomposée. Il faut rendre hommage au montage qui, de ces matériaux hétérogènes (archives, journal vidéo...), tisse un ensemble cohérent, lisible et d'une inventivité rare. Un concentré d'énergie, d'amour, de rock'n'roll et de cinéma!
    A voir absolument, en famille ou en solo!
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Chronique douce-amère d'une tranche de vie d'une famille très étonnante, qui tire sa force de la réalité filmée. Cette histoire aurait fait un film dont on aurait douté de sa vraisemblance. Le quotidien des ados et des parents fantasques laisse exprimer finalement une ode à la famille et à l'amour, qui est très attachante. Les personnages filmés sont épatants de vie et d'émotion.
    Marcel D
    Marcel D

    107 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Un film-documentaire qui ne ressemble à aucun autre et c'est déjà une première bonne qualité rare au milieu du diktat ciné. Mais en plus, c'est bien fait : il y a une vraie direction, beaucoup d'émotions, les protagonistes ont de l'épaisseur, c'est filmé avec fraîcheur et soin... Bref, 1h28 de pur bonheur !
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Grâce aux progrès technologiques, on peut aujourd’hui tourner un film avec un téléphone portable. Nous sommes donc tous devenus, pour le meilleur et pour le pire, des cinéastes en puissance.

    Réalisé avec deux bouts de ficelle, « Pauline s’arrache » laisse augurer le pire. La chronique brouillonne de l’adolescence en révolte. Emilie Brisavoine, qui a filmé sa demie-soeur, n’a pas fait beaucoup d’efforts pour soigner son travail. L’image est mal éclairée. Le son est saturé. Le montage est paresseux.

    Mais ces défauts formels ne doivent pas entamer l’excitation ressentie devant ce film. Pauline, 18 ans, affronte, avec une énergie, communicative les épreuves de l’adolescence : ses parents, son petit copain en font successivement les frais. Hystérique, excessive, elle est follement attachante.

    Pauline n’est pas le seul sujet du film. Elle n’en est peut être même pas le sujet principal. Car le récit se décentre progressivement, donnant de plus en plus de place à la mère et au père. Ils ne forment pas un couple ordinaire. Lui est un travesti de dix ans plus jeune qu’elle. Leur couple semble à la fois terriblement conflictuel et incroyablement soudé.

    Le mystère de ce couple hors norme n’est pas moins fascinant que l’incroyable énergie juvénile de leur fille.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Un documentaire captivant en partie du au montage qui fait en sorte qu'on évite le coté voyeur que pourrait procurer un tel sujet.

    La très bonne surprise de cette fin d'année.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Pauline à la plage

    A la fin du film d’Emilie Brisavoine, voire à la fin de son générique, les spectateurs sont restés dans la salle, recroquevillés au fond de leur siège, comme sonnés par ce qu’ils venaient de voir…Pauline s’arrache est un documentaire très intime qui se passe dans une famille atypique et conflictuelle. Frédéric est le père gay aimant beaucoup se travestir, à ses heures très violent verbalement, constamment dans les excès à la mesure de son traumatisme d’enfance ; Meaud est la mère néo-baba, ancienne gloire de la nuit, vieillissante et dépressive, elle non plus pas avare de cris en tous genres, elle aussi charriant son lot personnel de perfidies de la part des adultes de sa propre enfance. Ce couple tumultueux, présenté par Emilie Brisavoine comme le roi et la reine d’un château de conte de fées, a donné vie à trois enfants dont les deux aînés Anaïs et Guillaume ont réussi à s’extirper de ce milieu très perturbant en allant vivre qui chez une grand-mère, qui chez une marraine, et dont la petite dernière Pauline, vit encore avec eux. Par moments, on serait tenté de dire survivre plutôt que vivre, tant l’existence de Pauline est chaotique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Le film à voir cette semaine ! C'est hillarant et touchant en même temps. On va de surprise en surprise avec ce film hors norme. Le film rebondi constamment et évite de tourner en rond ce qui pourrait être le danger de ce genre de proposition. C'est donc très réussi. La perle de cette fin d'année !
    Malouuuu
    Malouuuu

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    Rafraîchissant et drôle. On s'interroge sur nos propres liens de filiation.
    Indispensable avant d'entamer la période des fêtes :)
    Extremagic
    Extremagic

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Le film ne m'attirait pas des masses, enfin du moins la BA, je me disais que ça pourrait être intéressant mais que ça n'allait pas forcément me plaire, surtout que je n'avais pas vraiment aimé mon premier rencard avec Cavalier qui fait un peu le même genre de cinéma-vérité. Mais bon, tout le monde en parlait ne bien alors why not ? Et c'est un film vachement rafraichissant. En plus ça donne envie de faire du cinéma avec les moyens du bord. La famille est atypique pour sûr, mais on peut clairement se reconnaître à travers bien des personnages ou des situations. La chtiote Pauline (ce nom a décidément un fort caractère) c'est un peu l'archétype de l'adolescent, alors elle incarne tout ce que je déteste chez eux mais en même temps il y a tout un aspect sociologique autour du film qui force à se rendre à l'évidence c'est bien ça d'être un ado, les problématiques sont toutes très bien présentées, très justes. Une scène m'a fortement émue c'est celle de la réconciliation avec le père, celle où on constate que chaque génération à ses problèmes, la malédiction qui traverse la famille comme disais Jodorowsky, il n'y a plus qu'à espérer qu'elle brise le sort. Pareil toute cette analogie avec le conte de fée est très intelligente, la réalisatrice a aussi eu de la chance d'avoir des rush de son enfance pour en parsemer le film tel des flash back. On a donc est vrai beau film, sincère et touchant, dans lequel je me suis pas mal reconnu. C'est aussi très intéressant sur le regard que ça porte sur le quotidien, quand on regarde le film on se rend compte qu'on est hors de celui-ci même si la caméra peut parfois se montrée très intrusive, ça pose pas mal de question ce cinéma. C'est très intéressant et bien exploité. On sent que tout ça ne fait pas amateur, on a de l'intelligence dans le montage, dans l'utilisation de la musique, on a donc une vraie mise-en-scène ce qui n'est pas si simple à faire avec du réel tout en évitant la mise-en-scène ce qui n'est pas si simple avec une caméra dans le quotidien. Film beau et touchant, très juste et qui se porte garant de témoigner de cette jeunesse générationnelle dans tout ce qu'elle a de méprisable et de magnifique.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Une jeune femme filme sa demi-sœur pendant quatre ans, sans idée préconçue. Quand ça devient un film, beaucoup de questions se posent à la réalisatrice, à son héroïne et au spectateur médusé de voir le petit écran déteindre sur le grand pour étaler une vie privée qui n’exigeait qu’une introspection personnelle. L’image n’est pas toujours très bonne, et le son parfois approximatif. Il faut donc tendre l’oreille pour saisir les nuances et les subtilités de cette thérapie bien particulière. Je connais des vidéastes amateurs qui sans bidouillage ni technique particulière captent les mêmes intentions avec plus d’acuité .Dans le genre règlement de compte, déballage de la vie privée, le spectateur devrait être ailleurs.
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