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    Avant l'aurore
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    3,4
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    3 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    521 abonnés 1 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    " avant l'aurore " présente il y a 3 ans au festival de Cannes est un film honnête sans plus. En effet j'ai trouvé ce récit trop decoussue avec un côté fiction qui m'a dérange c'est dommage car les thèmes abordés ( prostitution, pédophilie, massacre des khrmer rouge ) sont très intéressants.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Ce film choc, présenté il y a trois ans à Cannes, sous un titre plus intrigant : « De l’ombre, il y a », est enfin dans les salles.
    Un travelo à Phnom Penh sauve une petite fille de la prostitution.
    Filmé avec une telle intensité qu’on ne sait où finit le documentaire où commence la fiction ; en tous cas ce cinéma là balance un grand coup de chaussure à talons dans le bas du ventre.
    L’acteur David D'Ingéo est fascinant. Les histoires individuelles les plus atypiques, les plus sordides rencontrent les sempiternelles douleurs rouge khmer. La vie persiste et saigne.
    « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » Aragon
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Ben se travestit sous le pseudo de Miranda. Il se prostitue à Phnom Penh. Accro à la drogue il partage une chambre avec un amant khmer. Son amie Judith, qui enquête sur le génocide pour le Tribunal international, l'aide.
    Un jour, Ben/Miranda croise une enfant perdue qui se donne au premier venu pour cinq dollars.

    Avant l'aurore sort enfin sur les écrans. Il avait été présenté à l'ACID à Cannes en 2015 sous le titre "De l'ombre il y a". Ses difficultés à se frayer un chemin jusqu'aux salles s'expliquent aisément : le film est dur et ne se donne pas facilement. Il l'est d'autant que sa narration, remplie d'ellipses, est volontairement heurtée.

    Nathan Nicholovitch veut nous raconter, façon "Gloria" la rédemption de deux êtres. Il ne s'agit pas comme chez Cassavetes d'une femme et d'un petit garçon, mais d'un homme et d'une petite fille. Lui fuit au Cambodge on ne sait quel démon. Il se perd dans la drogue - comme avant lui Billy Moore, le héros d'"Une prière avant l'aube" qui se déroulait pour l'essentiel dans une prison thaïlandaise. Elle, pauvre gamine, ne trouve que son mutisme à opposer à l'enfer qu'elle vit.

    Le sujet serait simpliste ; mais il n'est pas traité simplement. Car l'action se déroule au Cambodge, un pays dont les investigations de Judith rappellent qu'il peine à panser les plaies du génocide. Et le film a pour héros David d'Ingéo, un acteur caméléon dont le corps émacié rappelle tout à la fois Mick Jagger et Iggy Pop. C'est un monstre en perruque blonde, talons aiguilles et faux seins qu'on voit durant la première partie du film. Nathan Nicholovitch le filme jusqu'au malaise prodiguant une fellation à un client dans des toilettes sales (c'est la première scène du film), dansant nu dans un nightclub, le corps marqué par les ans, les coups, la drogue. Il retrouve progressivement et non sans mal son humanité après un détour par Pailin, sur la trace d'un ancien Khmer rouge recherché par Judith, puis au bord de l'océan à Sihanoukville sur celle des parents de la petite Panna.

    On ne ressort pas indemne de ce film trop long, trop lourd, trop confus, et pourtant porté par une énergie et une grâce rarement vues.
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