Avis sur Harcelée

Branden Kramer adapte son propre court-métrage "Webcam" (visible sur Viméo) qu'il avait écrit et co-réalisé. "Ratter" a la particularité d'être visuellement centré sur le personnage principal contrairement à tous ces found footage qui sont filmés à travers la première personne grâce à une caméra ou autres. Le style est un peu similaire à celui de "The Den" ou "Unfriended" sauf que ce n'est pas les réseaux sociaux qui sont au centre de l'histoire, mais plutôt les nouvelles technologies puisque tout est filmé grâce aux caméras du téléphone, de l'ordinateur portable et d'une caméra Kinect. En choisissant ce format si particulier, le réalisateur est obligé de faire "vrai" et c'est un peu le problème de ce genre de film, car 90 % du film est composé de scènes de vie assez insignifiantes. Le seul réel intérêt de l'histoire est de savoir qui est derrière ce harcèlement seulement, il est difficile de se satisfaire d'un tel final qui est très frustrant, car c'est comme si l'on s'était tapé 80 minutes pour rien. En choisissant cette conclusion, on a vraiment l'impression que le réalisateur a fait tout ça comme une campagne de pub pour mettre en garde contre ces technologies, ce qui était le but de son court-métrage, puisqu'il ne montre que le mauvais côté et prend comme exemple un cas extrême. Il aurait dû suivre les exemples de Zachary Donohue et de Levan Gabriadze qui ont pris comme base le danger des réseaux, tout en parvenant à faire un bon divertissement ce qui n'est pas le cas ici et je ne pense pas que c'était son but puisqu'il n'essaie jamais d'installer une ambiance pesante ou de créer une tension en mettant réellement son personnage en danger. Bref, le film se laisse quand même regarder, mais je suis vraiment resté sur ma faim puisque ce n'est qu'un copier-coller de son court-métrage.

Ce thriller sur le harcèlement virtuel avait du potentiel et aurait pu donner quelque chose de bien mieux, mais l'intrigue convenue et dépourvue de rythme et d'intensité, le montage brouillon qui privilégie les scènes insignifiantes à celles plus intéressantes, les mauvais cadrages dû au found-footage, ainsi que les nombreuses incohérences au niveau du placement des caméras (PC dans la salle de bain, Smartphone dans le sac) n'aident en rien le film et cela s'en ressent grandement. Raté.

"Ratter" est-il raté ? (rires suivis d'une standing-ovation d'au moins une demi-heure). En fait, tout dépend comment on l'appréhende.

Si on est venu là pour une version très longue d'un message de prévention sur les nouvelles technologies qui peuvent conduire aux pires dangers à notre insu (après tout, Branden Kramer adapte ici son propre court-métrage "Webcam" qui tenait le même discours), on peut dire que "Ratter" accomplit son but et fera sans doute prendre conscience à un public adolescent les failles de nos nouveaux moyens de communications qui peuvent être utilisées à mauvais escient. En ce sens, la présence de l'actrice Ashley Benson, rendue populaire par la teen-série "Pretty Little Liars", apparaît comme un choix logique pour attirer le regard des jeunes spectacteurs auxquels ce message est principalement destiné. De même, la fin forcément déconcertante pour qui la prendrait autrement a le mérite d'aller jusqu'au bout de sa démonstration pour atteindre le paroxysme de l'engrenage du harcèlement qui ne laisse aucun échappatoire.

Seulement, "Ratter" est avant tout un objet cinématographique vendu comme un thriller angoissant qui se doit de divertir tout en délivrant son message de fond. Problème, de ce côté, le film a la vivacité du rythme cardiaque d'une limace en soins palliatifs.
À moins d'avoir un esprit aussi tordu que le pervers ayant hacké ordinateur et téléphone de cette pauvre étudiante pour l'observer en permanence, il est vraiment dur de se passionner pour la première heure de "Ratter", on comprend la volonté du film d'inscrire son propos dans la réalité du quotidien mais, pour le spectateur, voir Ashley Benson -aussi mignonne soit-elle- danser, jouer à la console, se faire dragouiller ou se raser les jambes dans sa baignoire (oui car elle amène son PC dans sa salle de bains, le hacker est vraiment tombé sur la proie parfaite) ne suscite pas vraiment notre plus vif intérêt. Au contraire de l'excellent "The Den", de "Unfriended" ou même "Open Windows" ("Ratter" est d'ailleurs plus à rapprocher de ce dernier sur son message, les deux premiers avaient plus les réseaux sociaux en ligne de mire) qui savaient assez vite se montrer prenants avec leurs sujets, le parti pris du film de Branden Kramer de laisser sa menace la plupart du temps en toile de fond paraît le faire patiner dans le néant pendant une durée qui défie l'entendement.
Heureusement (et malheureusement pour la victime), comme tout bon pervers qui se respecte, à un moment ou à un autre, le voyeur en a forcément marre de ne faire on-ne-sait-quoi devant les images de sa belle et prend la décision de passer une tête à son appartement pour lui faire un petit coucou. À partir de là, "Ratter" se montre inévitablement plus anxiogène avec les manifestations physiques de l'assaillant et la paranoïa de l'héroïne ayant désormais conscience du harcèlement dont elle est victime mais cet acte final (qu'on peut résumer aux dernières vingt minutes) est trop succinct pour réellement nous faire haleter d'angoisse, hormis sa dernière séquence qui, comme on l'a dit plus haut, décevra logiquement ceux qui attendaient plus dans l'optique d'un thriller mais qui se montrera on ne peut plus pertinente vis-à-vis de sa logique pour transmettre son message.

Bref, si vous n'avez pas encore réalisé qu'utiliser n'importe comment vos ordinateurs, tablettes et téléphones peuvent en faire vos pires ennemis, "Ratter" aura le mérite de vous mettre en garde avec le cas extrême de harcèlement au coeur de son histoire. Pour les autres, "Ratter" risque de paraître durer une éternité...

Il ne se passe rien mais alors rien pendant tout le film
juste une fille filmée dans son quotidien pendant 1h10 passionnant, Zzzz!
la seul action est a 5 minutes de la fin pour conclure l'histoire
(si histoire conclu il y a…) c'est à ce moment que vous entendrez une voix (celle de la raison)vous dire : tout ca pour ca?
Bref aucun intérêt! d'autres films on déjà bien mieux traité ce sujet

C'est vraiment dommage ce film avait du potentiel ! Mais il se termine au moment ou ça devient intéressant et au final on sait même pas qui est l'agresseur et ce que devient la fille... c'est frustrant... 10min en plus n'aurait pas été de trop ! Dommage... en espérant qu'il y ait un 2e volet qui soit la suite directe, j'y crois pas trop mais bon on sait jamais... En tout cas il avait pas mal de tensions et c'est un bon point, 3/5

J’ai déjà vu ce genre de film et j’aime le principe
J’ai dû en voir trop car là il ne se passe rien, rien mais rien
Même la fin est pleine de vacuité, incroyable non ?!

« Ratter » est ce que l’on peut nommer un film décent, ou un bon petit film. On serait plutôt tenté de le classer dans la catégorie thriller qu’épouvante et/ou horreur. L’histoire est basique, mais le scénario est bien écrit tandis que l’intrigue se veut correcte bien que l’on voit bien la fin se dessiner. Le maigre casting offre une bonne prestation. Un bon petit divertissement qui se laisse agréablement regarder.

Au démarrage j'avais une certaine appréhension,je m'attendais à un nanar ou quelque chose de grotesque,beh au final c'est passé crème!le film arrive à instaurer une tension qui monte crescendo tout le long du film en jouant beaucoup avec les images des appareils électroniques qui sont omniprésent dans nos vies de nos jours et dont se sert le harceleur pour traquer ses proies.Les réactions des acteurs ne sont jamais ridicules ou incohérentes et ça c'est un gros point fort de ce film!l'actrice principale est très convaincante.La fin est surprenante et je trouve une fois de plus que c'est un point positif car elle laisse place à l'interprétation de chacun et c'est quelque chose qui me plais.3,5/5

Quel film!!!
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais accordé un 5/5 mais en le revisionnant une seconde fois, je me dis qu'une fin aussi frustrante ne mérite pas un 5 étoiles et j'abaisse donc ma note d'un demi point seulement parce que cela reste malgré tout un véritable coup de coeur.
Je trouve ça fabuleux qu'avec 3 caméras "embarquées" et une femme dans sa vie quotidienne, on arrive à en faire un film aussi prenant et très divertissant, les 1h30 paraissent courtes!
On aurait sans doute aimé savoir qui comment pourquoi mais finalement, le but du film n'est-il pas de dénoncer toutes ces technologies en nous montrant que n'importe qui, (amis, ex, inconnu..) peut nous espionner à n'importe quel instant?!
Ashley Benson vraiment au top, on peut incontestablement dire que c'est elle qui nous fait vivre ce film de la sorte, grâce à son charme dévastateur et sa prestation très réaliste. 4.5/5

Je voudrais mettre 5 étoiles mais je suis frustrée par la fin... spoiler: [spoiler]On ne sait pas si elle est en vie ou non. Mais on suppose qu'elle n'est plus dans l'appartement quand les policiers arrivent.
[/spoiler]
J'espère qu'il y aura une suite !
Ashley Benson est extraordinaire. J'aime déjà énormément cette actrice et là, elle a joué ce rôle à la perfection !
Quelques moments sans importance et un peu long mais la fin rattrape tout ça :-)
Je conseille largement ce film !

Presque un huit clos. Bon petit film thriller-épouvante... Bien malsain comme il faut tout en restant soft. Je conseille au fan du genre. 4/5.

Bon, je n'ai pas honte de dire que j'ai regardé ce film pour le joli minoi de son actrice Ashley Benson (la série Pretty Little Liars et le film Sping Breakers). Au moins j'en ai eu pour mon temps car on la voit à chaque plan puisque c'est filmé à travers son ordinateur, son mobile ou sa caméra dans son appartement ou parfois à l'extérieur, ça donne donc certains plans assez bizarres mais néanmoins pas commun du tout, au moins un peu d’innovation dans la mise en scène. Une histoire de harcèlement qui ne décolle pas vraiment, sauf les 30 dernières secondes qui sauvent le film du naufrage. Heureusement qu'Ashley rends le film un peu moins chiant à regarder.

Film d'épouvante qui s'apparente plus à un thriller psychologique ! La première demi heure est un peu lente et l'intrigue longue à se mettre en place puis soudain l'histoire de voyeurisme devient dérangeante, certaines scènes sont un brin flippantes et on passe un bon moment (même si dans le genre Alone with her est bien meilleur)

Thriller d'Angoisse Indépendant Original avec comme Idée principale le suivi permanent et Obsédant d'une jeune etudiante a New York, avec une intrusion dans sa vie privée car filmée en permanence via la web cam de son ordinateur ou son smartphone, les 2 hackés par un homme qui la harcèle. Des prises de vue, des plans improbables, pris par dessus, par dessous, pas cadrés ,avec une image qui décroche volontairement. Ce n'est pas beau et ce mouvement permanent finit par lasser d'autant qu'il ne se passe rien sinon une vie plus qu'ordinaire sauf dans les 5 dernières minutes de ce court film qui paraît pourtant très long car ennuyeux au possible. L'actrice Ashley Benson a beau être connue, superbe talentueuse et sexy, les quelques plans volés de sa culotte, son décolleté, la naissance de ses seins en déshabillés n'arrivent même pas à émoustiller tant l'image est affreuse et le film inintéressant. Elle n'y est évidemment pour rien sinon d'avoir accepté de jouer dans ce mauvais film au concept de départ qui aurait pu être intéressant, Cloverfield dans un autre genre mais avec la même similitude d'images et prises de vue apportant la preuve que ce cinéma expérimental et indépendant pouvait receler de petites perles. Encore faut il avoir une histoire et du talent en tant que réalisateur.

C'est très simple, dans ce film il ne se passe rien du tout... Le quotidien d'une étudiante qui se fait longuement épier par son portable et son laptop, j'ai connu plus intriguant!