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PLR
470 abonnés
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3,5
Publiée le 18 septembre 2015
Un énième film sur l'éducation, la banlieue, l'intégration... Thèmes loin d'être épuisés. Scénario qui focalise ici sur des aspects du quotidien, laissant somme toute l'analyse sociale de côté, dans un éloigné second plan. C'est la grande différence avec d'autres films ayant un cadre similaire. Dès lors, il n'y a guère dans le scénario de tentative d'apporter une explication, de mettre en perspective. Cela n'empêchera pas une "happy end" suggérée plus que mise en scène, puisque le film s'arrête à ce moment là.L'essentiel de l'histoire est dans la débrouillardise au sein de leur environnement des deux jeunes héros (Amada et son comparse, le petit Mamadou). On y prend plaisir quoique, à la réflexion, on doive balancer entre optimisme et pessimisme.
Le scénario n'est pas toujours vraisemblable mais il a le mérite d'éviter la plupart des clichés inhérents aux "films de banlieue" en montrant une jeunesse (souvent) positive, une Education Nationale concernée et des solutions pour le vivre ensemble. (...) Un feel good movie attachant porté par deux jeunes acteurs… stupéfiants.
Est-il encore possible, en 2015, de rassembler tant de clichés sur la banlieue dans un seul film? La vie en grand aurait pu faire sensation il y a une décennie mais aujourd'hui, ce n'est ni plus ni moins équivalent qu'un téléfilm du câble auto-financé. Le casting n'est pas crédible, le pathos prend le pas sur ce qu'il y aurait pu avoir d'émotionnel.
Bon petit film. J'ai une impression de déjà vu a cause des histoires de drogue mais les deux gamins jouent très bien. Il y a une morale. Il y a quelques acteurs connus mais la plupart non et c’est bien. Premier film de ce réalisateur. Il n'a pas réalisé un film d'une grande originalité mais il tient la route du début à la fin. On s’ennuie pas.
On peut se demander comment ce film a atterri à la semaine de la critique, si ce n'est pour son pitch se voulant novateur face au sujet.
La réalité du film est maladroitement amenée et dépeinte, que ce soit au niveau de la mise en scène que dans l'écriture du scénario. Le sujet est traité de manière "facile", et si je devais d'ailleurs décrire le film en un mot, je dirai "facile''. Ce n'est que vers la fin où nous prenons pleinement part aux aventures des deux protagonistes, que vers la fin où le rythme du film commence à s'imposer.
Il faut cependant relever les prestations des deux acteurs principaux, dotés tous deux d'une justesse incroyable, et de celle de Guillaume Gouix convainquant en professeur de sport. L'image et le montage sont quant à eux très réussis.
C'est donc un énième film facile sur la banlieue, ses deals et ses enjeux.
Un film gentillet, et qui m'a agacée à force d'accumuler les clichés sur la banlieu...Tous les gamins de banlieu dealent.. ben voyons..grr... Un gamin sauvé parce qu'on l'a incité à apprendre un poème de du Bellay..Mais bien sûr.. Sans parler de la "morale" de la fin: la seule solution pour les gamins de s'en sortir, c'est de se faire admettre dans une pension de la bonne France profonde.. Mais oui!! Après, c'est vrai que les deux gosses (le plus jeune en particulier, sont adorables (qui ne l'est pas à cet âge) et naturels, c'est vrai aussi que ça se suit sans ennui. Donc, moyen pour ces deux points, bien que l'aspect moraliste béat et convenu m' ait fortement énervée.
Ce qui aurait pu être un énième film sur la banlieue est ici un film à part. Un film positif qui donne de l’espoir. Tout le monde se sent responsable de ces enfants, parents, enseignants, Cpe, chacun à sa place. Un joli apercu de ce que l’école républicaine peut apporter aux enfants. Les parents jouent leurs rôles. Malgré la gravité des actions, on rit. Plein de bonne humeur accompagne ce film. On est aux antipodes de la noirceur du film de Audiard. Adama et Mamadou nous enchantent. Les personnages qui gravitent autour d’eux sont tout aussi attachants. Aucune mièvrerie dans ce film, les bons sentiments sont là mais traités d’une facon très humaniste.
Balamine Guirassy et Ali Bidanessy ne sont pas acteurs. Ils sont incroyables de naturel et de justesse. Attachants, ils nous touchent par leurs naivetés mais aussi par leurs déterminations. La talentueuse Joséphine De Meaux est la Cpe. Le formidable Guillaume Gouix est juste dans son rôle de prof principal, concerné par les enfants qu’il cotoie. Vincent Rottiers fait une apparition remarquée.
La vie en grand est un film optimiste . Drôle et touchant
(...) Le film se veut comédie mais il fait plus sourire que rire. S'il fonctionne, c'est parce que les deux gamins sont bien campés avec des dialogues savoureux, que leur vitalité est mise en avant, alliant naïveté et audace mais aussi une bonne dose de malice, que le film se place de leur point de vue, à leur hauteur, avec un réalisme proche du documentaire et que l'image ne cherche pas les effets. Surtout, l'école apparaît comme un enjeu important, combinant contraintes et écoute, proposant des défis mobilisateurs. (...) Si Dheepan essentialise la violence et en fait un spectacle, La Vie en grand l'élude pour séduire en jouant sur la tendresse et l'humanité portée par les enfants. Ce type de fable en banlieue se détache du réel pour en désamorcer la puissance contrariante. Le feel good movie est sauvegardé, tant pis si la banlieue n'est pas abordée dans sa complexité. Au final, cela donne un film mi-figue mi-raisin, sympa sans être enthousiasmant, qui ancre sans les désamorcer les clichés sur ce qu'il aborde (polygamie, échec scolaire, drogue), les prend comme argent comptant, un état de fait, un décor simpliste auquel on finit par s'habituer.
Un film très bien écrit. un conte de fée au delà du périphérique. Beaucoup de poésie. La vie en grand c'est avant tout une belle histoire, racontée sobrement mais efficacement. Une comédie française qui ne se passe pas forcément dans les quartiers riches c'est assez rare et ça mérite d'être vu.