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C'est un petit film que je ne connaissais pas et qu'il m'a été conseillé. Pour dire la vérité je n'étais pas très emballé à l'idée de le regarder mais finalement j'y ai trouvé un certain plaisir. Tout d'abord grâce à l'interprétation des deux jeunes acteurs assez bon et à la mise en scène inspirée et au service des protagonistes. Après c'est vrai on peut lui reprocher un certain manichéisme (les professeurs sont sympas les dealers sont méchants). Mais ça reste dans l'ensemble un petit film plein d'humanisme et assez bien foutu
Les deux jeunes acteurs tiennent bien rôle, l'histoire n'est pas originale, son traitement non plus.
La Vie en grand se déroule dans une banlieue parisienne un quartier défavorisé. Il parle de drogue, de pauvreté, d'immigration et d'exclusion sociale. Cependant plus qu'un drame social le réalisateur Mathieu Vadepied se concentre sur la représentation de ces deux jeunes personnages principaux et cela fait mouche. Au lieu de jeunes adultes déjà habitués à la violence ayant perdu confiance en leur avenir on suit en effet des enfants pour lesquels tout est possible. Ils ont encore une certaine innocence, une certaine joie de vivre mais sont à la fois déjà malicieux et finalement très attachants pour le spectateur. Si le film a un côté bien-être et bien-pensant et quelques faiblesses mais il reste très agréable et vous fera passer un bon moment...
Sans jamais rentré dans le pathos ou le documentaire ce film livre une image plutôt vraie et crue des citées et banlieues.
Avec son trafic de drogue, ses échecs scolaires, le chômage et autres difficultés les banlieues sont souvent caricaturées.
Ici ce n'est pas le cas. Et même si on peut avoir l'impression d'avoir vu ce genre de film au moins une dizaine de fois, ce dernier se diffère par un scénario original et des acteurs simples, bons et efficaces. G. Gouix en prof de sport est convaincant aussi. A noter la présence de V. Rottiers à la fin du film.
Avec son trafic de drogue, ses échecs scolaires, le chômage et autres difficultés les banlieues sont souvent caricaturées.
Ici ce n'est pas le cas. Et même si on peut avoir l'impression d'avoir vu ce genre de film au moins une dizaine de fois, ce dernier se diffère par un scénario original et des acteurs simples, bons et efficaces. G. Gouix en prof de sport est convaincant aussi. A noter la présence de V. Rottiers à la fin du film.
C’est difficile de ne pas aimer les des antihéros dans l’histoire. Adama (14) et Mamadou (11) racontent l’histoire de leurs familles et de leur cité en banlieue. Avec ‘La vie en grand’ on plonge dans une aventure, ou la drogue est toujours une tentation pour beaucoup de jeunes à gagner de l’argent. Ce film a une note pédagogique grâce a la morale de l’histoire, qui est aussi bien dramatique que joyeux. Mais une énième tentative d’aborder les sujets du problématique de drogue et organisations illégaux, intégration et la vie à l’école dans les quartiers difficile de France. Malheureusement, le film n’a pas été apte à me surprendre. Mais néanmoins un film très bien écrit et jouer par des acteurs formidables.
Xavi_de_Paris
On ne peut pas dire que ce soit l'originalité qui prime dans ce film au goût de déjà-vu, mais cela passe quand même. Surtout grâce à la fraîcheur de jeunes acteurs déjà talentueux et très à l'aise. "La vie en grand", c'est donc l'histoire d'un très jeune collégien de banlieue qui essaie de concilier son maladroit business de vente de drogue avec la vie scolaire. Profs plus ou moins compatissants, père et famille absents, dealers de drogue redoutables forment le cadre et les repères du jeune Adama. La courte durée du film le sert bien, évitant le piège des inutiles longueurs.
Un film porté par 2 jeunes acteurs novices Balamine Guirassy et Ali Bidanessy, bourrés de talent. Un film qui se veut social avec le reflet des banlieues engluées dans les problèmes de drogues, d'insécurité. Même si les situations ne sont pas plausibles dans la vraie vie, l'intérêt du film se situe au niveau de la prestations des 2 acteurs. Différents sujets graves y sont traités comme la polygamie, la violence, le chômage, la précarité, l'appât du gain, la drogue ...
Petit film un peu confidentiel, le premier long-métrage de Mathieu Vadepied brasse plusieurs thèmes, mais principalement l'adolescence, les conditions de vie en banlieue de ces gamins fils de la première génération d'immigrés, du trafic de drogue et de la chance que peut aussi représenter l'école. Le film se déroule à hauteur des yeux d’un jeune adolescent, du coup pas de côté moralisateur ou de politiquement correct. Le film n'explique rien, ne justifie rien et ne condamne jamais, en fait, il n'est même pas un constat de la vie dans ces cités de banlieue. Le film utilise juste cette réalité socio-économique pour construire cette histoire de gamins qui deviennent dealers pour réparer les injustices qu'ils ne supportent plus. Le film est finalement plus les aventures d’un gamin qui cherche à sauver sa famille et de son ami, qu'un énième film sur la situation en banlieue. Le bénéficie de l'interprétation pleine de naturel de Balamine Guirassy et de son compère Ali Bidanessy qui grâce à des dialogues loin du parler de banlieue (ou ce qui est caricaturé comme le parler des jeunes de banlieue) offrent deux jeunes garçons qui plein de sincérité qui loin d’une ambition à la (ou d’une admiration de) “Scarface”, cherchent juste à améliorer le quotidien de leurs proches. Une belle histoire d’amitié et de vie rêvée qui se découpe sur le fond triste et parfois dur de la vie en cité. Un premier film qui mérite le coup d’œil.
Un film simple, touchant, humain. Ce n'est clairement pas un grand film, mais il a pour mérite de mettre en avant des traits de notre société. Les deux jeunes comédiens sont vraiment bon et attachant.
Cinéphiles 44
Belle surprise pour ce film présenté en clôture à la Semaine de la critique à Cannes 2015. Loin des clichés, La vie en grand raconte l’histoire de cet adolescent issu d’un milieu défavorisé et qui va tomber dans un engrenage dangereux pour un bien qu’il pense imminent. Interprété par le jeune Balamine Guirassy, celui-ci est juste et touchant. A ces côtés, Guillaume Gouix et Josephine de Meaux restent authentiques. A plus grande échelle, le film montre comment certains jeunes vivant en banlieue, tentent de s’en sortir et que malgré ce qu’on leur dit autour, ils font ce qu’ils jugent efficace. Mais qui veut ne s’improvise pas dealer et dans cette jungle du plus fort, certains adultes sont là, pour recadrer dans la moralité. La vie en grand pourrait presque s’apparenter à la chronique, mais les bons sentiments vénèrent l’ambiance générale. Mieux qu’un discours, La vie en grand est une fable contemporaine.
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Benito G
La jeunesse et la cité : le cinéma nous a déjà donné nombre de chroniques d'enfants / adolescents de la banlieue essayant de survivre et de suivre scolairement, aidé d'un professeur / mentor ; celle-ci en est une de plus. Très attachante, elle manque néanmoins d'être originale, d'un nouveau point de vue. On a un peu l'impression d'avoir déjà entendu ce genre d'histoire (surtout pour qui a vécu 30 ans dans une cité HLM...) et d'avoir déjà vu ce genre de film, mais sa se laisse regarder.
Yetcha
Avec sa sensation de véridique et de triste réalité le réalisateur nous touche. Il montre de plus la vie au sein d'un collège de banlieue, là où il n'est pas toujours facile d'éduquer et filme des scènes vraies (même si c'est avec son faux père qu'il vient voir la CPE). On y voit à la fois la violence quotidienne et les espoirs de la vie. Un beau film qui mérite d'être connu et reconnu. Les deux jeunes acteurs sont de plus très naturels.
Vinz1
Produit par le duo Nakache/Tolédano, ce petit film sur un ado des cités qui essaie de s'en sortir est assez sympa, même s'il n'y a rien de nouveau sous le ciel grisâtre des barres d'immeubles ! Toutefois, on retiendra la performance magnifique des deux acteurs principaux, à savoir 2 gamins convaincants. Reste que certains raccourcis et autres ellipses ne suffisent pas à justifier certains moments clés du film (tous liés à la fin) et que pour plus de vérisme, on lui préférera "Bande de filles" ! Notons également la participation anecdotique de deux minutes de Vincent Rottiers, le gros caïd de "Dheepan" !
Raphaël O
Un drame social sur l'espoir et l'avenir signé du chef-opé Mathieu Vadepied servant un récit certes peu original mais réaliste et traité avec justesse, provoquant quelques rires dues à de savoureuses répliques et porté par de formidables jeunes comédiens, aussi touchants qu'attachants. Une jolie découverte qui fait du bien.
Belle surprise. Un petit film dont on n'a peu, voir pas, parlé. Un scénario intéressant qui retrace le parcours de beaucoup de jeunes issus de ces quartiers malheureusement délaissés... Une histoire d'aujourd'hui. A voir pour les amoureux du genre.
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