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Michel C.
276 abonnés
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2,0
Publiée le 19 septembre 2015
Film de banlieue pas rose....montrant les difficultés d'intégration !! On y voit des caractères, les loubards, les parents déphasés, les familles décomposées pardon non recomposées (ou mal). A l'image de l'espérance de vie de quelques minutes sur la bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute, on se dit que celle des gamins tels Mamadou et Adama...mais combien d'autres.... beaucoup n'auront pas cette chance de s'en sortir.. Beaucoup de clichés (normal pour un film) !! **
On ne peut pas dire que ce soit l'originalité qui prime dans ce film au goût de déjà-vu, mais cela passe quand même. Surtout grâce à la fraîcheur de jeunes acteurs déjà talentueux et très à l'aise. "La vie en grand", c'est donc l'histoire d'un très jeune collégien de banlieue qui essaie de concilier son maladroit business de vente de drogue avec la vie scolaire. Profs plus ou moins compatissants, père et famille absents, dealers de drogue redoutables forment le cadre et les repères du jeune Adama. La courte durée du film le sert bien, évitant le piège des inutiles longueurs.
Avec sa sensation de véridique et de triste réalité le réalisateur nous touche. Il montre de plus la vie au sein d'un collège de banlieue, là où il n'est pas toujours facile d'éduquer et filme des scènes vraies (même si c'est avec son faux père qu'il vient voir la CPE). On y voit à la fois la violence quotidienne et les espoirs de la vie. Un beau film qui mérite d'être connu et reconnu. Les deux jeunes acteurs sont de plus très naturels.
L’itinéraire d'un jeune adolescent qui décide, dans un premier temps, de vendre de la drogue pour améliorer sa vie et celle de sa mère avant de se rendre compte que le changement peut venir d'une manière plus logique et naturelle en travaillant dur à l'école. Contrairement au film du même genre avec des personnes plus âgées ici, il est plus question d'espoir, d'avenir et de naïveté alors qu'habituellement, c'est plus le désespoir avec des gens qui savent très bien qu'ils n'ont aucun avenir en continuant dans cette voie. Le film est assez sympa, il n'y a rien de bien nouveau, mais le traitement gentillet et les jeunes acteurs convaincants font la différence.
La jeunesse et la cité : le cinéma nous a déjà donné nombre de chroniques d'enfants / adolescents de la banlieue essayant de survivre et de suivre scolairement, aidé d'un professeur / mentor ; celle-ci en est une de plus. Très attachante, elle manque néanmoins d'être originale, d'un nouveau point de vue. On a un peu l'impression d'avoir déjà entendu ce genre d'histoire (surtout pour qui a vécu 30 ans dans une cité HLM...) et d'avoir déjà vu ce genre de film, mais sa se laisse regarder.
Petit film un peu confidentiel, le premier long-métrage de Mathieu Vadepied brasse plusieurs thèmes, mais principalement l'adolescence, les conditions de vie en banlieue de ces gamins fils de la première génération d'immigrés, du trafic de drogue et de la chance que peut aussi représenter l'école. Le film se déroule à hauteur des yeux d’un jeune adolescent, du coup pas de côté moralisateur ou de politiquement correct. Le film n'explique rien, ne justifie rien et ne condamne jamais, en fait, il n'est même pas un constat de la vie dans ces cités de banlieue. Le film utilise juste cette réalité socio-économique pour construire cette histoire de gamins qui deviennent dealers pour réparer les injustices qu'ils ne supportent plus. Le film est finalement plus les aventures d’un gamin qui cherche à sauver sa famille et de son ami, qu'un énième film sur la situation en banlieue. Le bénéficie de l'interprétation pleine de naturel de Balamine Guirassy et de son compère Ali Bidanessy qui grâce à des dialogues loin du parler de banlieue (ou ce qui est caricaturé comme le parler des jeunes de banlieue) offrent deux jeunes garçons qui plein de sincérité qui loin d’une ambition à la (ou d’une admiration de) “Scarface”, cherchent juste à améliorer le quotidien de leurs proches. Une belle histoire d’amitié et de vie rêvée qui se découpe sur le fond triste et parfois dur de la vie en cité. Un premier film qui mérite le coup d’œil.
C'est un petit film que je ne connaissais pas et qu'il m'a été conseillé. Pour dire la vérité je n'étais pas très emballé à l'idée de le regarder mais finalement j'y ai trouvé un certain plaisir. Tout d'abord grâce à l'interprétation des deux jeunes acteurs assez bon et à la mise en scène inspirée et au service des protagonistes. Après c'est vrai on peut lui reprocher un certain manichéisme (les professeurs sont sympas les dealers sont méchants). Mais ça reste dans l'ensemble un petit film plein d'humanisme et assez bien foutu
Un film simple, touchant, humain. Ce n'est clairement pas un grand film, mais il a pour mérite de mettre en avant des traits de notre société. Les deux jeunes comédiens sont vraiment bon et attachant.
C'est bien mignon, ça c'est sûr! Mais question crédibilité on repassera et pourtant: j'ai vraiment bien aimé ! Comment ne pas s'attacher à ce petit bonhomme qui va monter son business avec son mini copain! Les deux sont trop adorables ! En évitant de trop s'arrêter sur la possibilité que cela puisse arriver avant que le petit ne finisse tabassé, on passe vraiment un bon moment, plein d'émotion et d'espoir et c'est justement ce que je venais chercher ! Scénario et mise en scène très simples, excellente interprétation (grand coup de chapeau pour ces deux petiots, un très bon Gouix également) le film passe vite et donne le sourire. Même si ce n'est pas un film très réaliste, ça fait pas de mal de se faire un film de ce genre,(plein de bonnes intentions) de temps en temps. De nos jours, ça fait vraiment pas de mal en effet!
Belle surprise pour ce film présenté en clôture à la Semaine de la critique à Cannes 2015. Loin des clichés, La vie en grand raconte l’histoire de cet adolescent issu d’un milieu défavorisé et qui va tomber dans un engrenage dangereux pour un bien qu’il pense imminent. Interprété par le jeune Balamine Guirassy, celui-ci est juste et touchant. A ces côtés, Guillaume Gouix et Josephine de Meaux restent authentiques. A plus grande échelle, le film montre comment certains jeunes vivant en banlieue, tentent de s’en sortir et que malgré ce qu’on leur dit autour, ils font ce qu’ils jugent efficace. Mais qui veut ne s’improvise pas dealer et dans cette jungle du plus fort, certains adultes sont là, pour recadrer dans la moralité. La vie en grand pourrait presque s’apparenter à la chronique, mais les bons sentiments vénèrent l’ambiance générale. Mieux qu’un discours, La vie en grand est une fable contemporaine. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Quelque part entre « Dheepan », « Les Héritiers » et « Breaking Bad », « La vie en grand » est un film de banlieue, une ode à l’école républicaine et une plongée dans le monde des trafiquants de drogue.
Élève en 4e, Adama vit avec sa mère en banlieue parisienne. Ses résultats scolaires ne sont pas brillants. Un pain de haschisch égaré par un dealer sera pour lui l’occasion de vivre bien des péripéties jusqu’à l’inévitable et bien-pensant happy end.
Ainsi résumé « La vie en grand » pourrait faire fuir. Mais les bons sentiments qui lestent le film de Mathieu Vadepied, chef opérateur de « Intouchables » sont suffisamment intelligents, suffisamment cocasses pour ne jamais le faire couler.
Un drame social sur l'espoir et l'avenir signé du chef-opé Mathieu Vadepied servant un récit certes peu original mais réaliste et traité avec justesse, provoquant quelques rires dues à de savoureuses répliques et porté par de formidables jeunes comédiens, aussi touchants qu'attachants. Une jolie découverte qui fait du bien.
Sans jamais rentré dans le pathos ou le documentaire ce film livre une image plutôt vraie et crue des citées et banlieues. Avec son trafic de drogue, ses échecs scolaires, le chômage et autres difficultés les banlieues sont souvent caricaturées. Ici ce n'est pas le cas. Et même si on peut avoir l'impression d'avoir vu ce genre de film au moins une dizaine de fois, ce dernier se diffère par un scénario original et des acteurs simples, bons et efficaces. G. Gouix en prof de sport est convaincant aussi. A noter la présence de V. Rottiers à la fin du film.