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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 1 décembre 2018
Goya du Meilleur Film, Réalisateur et Adaptation, « The Bookshop » raconte le combat d’une femme à ouvrir et faire perdurer sa librairie dans une bourgade du nord de l’Angleterre, en 1959. Passionnée par la lecture, elle n’hésitera pas à proposer le roman de science-fiction dystopique « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury à son premier et plus fidèle client. Elle réfléchira longtemps si le scandaleux « Lolita » de Vladimir Nabokov a sa place dans sa librairie. Emily Mortimer est touchante et sincère mais la mise en scène est classique à souhait et n’étonne jamais. L’histoire reste agréable est les décors de l’Est-Anglie sont exquis. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour rendre la rudesse et la grossièreté du monde et de certaines personnes, il est souvent très efficace de les dépeindre avec leur contraire. The bookshop réussi cela superbement.
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Je garde un très bon souvenir de ma vie sans moi tout particulièrement, peu de souvenir de the secret Life of words et je crains de ne pas avoir encore vu des choses que je ne t ai jamais dites mais ça fait un moment que j ai envie de le voir. Ce film me replonge dans une famille de cinéma que j appréciais énormément il y a quelques années (Sarah Polley, atom agoyan, dont j ai justement, par pur hasard, commencé à revoir de beaux lendemains cet après midi même).
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J ai rapidement retrouvé cette discrète élégance des sentiments, des émotions jamais montrées mais si bien dessinées. « Que vous avez en quantité », quel superbe euphémisme pour faire passer ce que Edmund pense de Florence. J aurais plus vu d autres caractéristiques mais pourquoi pas. Pour moi, sa bonté et sa délicatesse sont ses plus grandes qualités. Je ne me souviens plus assez bien de ce qu elle pense lorsqu elle rencontre le banquier mais plus tard, lorsqu elle en parle avec Edmund, elle est remarquablement prévenante, elle donne presque l impression d être à son maximum de méchanceté.
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Bien entendu, probablement la plus grande réussite du film est son scénario, ce qu il raconte et comment. Le film passe un peu trop vite sur les lois qui constituent un virage dans le film. Il y en a deux coup sur coup, et les deux auraient mérité qu on ait plus de temps pour les comprendre, même si on en voit bien les conséquences. Mieux les comprendre aurait permis je pense de mieux comprendre les relations humaines qui se sont jouées autour : qui a prévenu l inspection et pourquoi, comment cette nouvelle loi est elle applicable?
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Pour le plaisir du détail, j aurais beaucoup apprécié mieux voir le médaillon au dessus de l arrivée de l escalier chez Edmund. Je n y ai vu qu un plus de vêtement et cela m a intrigué. On le voit deux fois et si c est bien un plus de vêtement sculpté dans un médaillon, je suis bien surpris que ce ne soit que cela.
Vu en avant première en VO. Ce film a du charme et nous a embarqués... Les acteurs sont convaincants, l’histoire bien ficelée, la photographie et les paysages beaux, et une petite « Christine » qui crève l’ecran, assurément une actrice à suivre...