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Jacques F
9 abonnés
87 critiques
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4,0
Publiée le 16 janvier 2019
belle promenade romantique dans la campagne anglaise . Le livre a la vedette ici alors qu'il est malmené par le numérique . L'odeur le touché sont subtilement décris . Bravo . les critiques sont très surprenantes soit dit en passant
Film très bien joué où tous les sentiments transpirent de la bassesse à la grâce... Cest une délectation que de voir Miss GREEN évoluer dans son monde gentil entouré d'un monde bourré de faux semblants. J'ai adoré les vues, le village, le cadre, le balayage de la caméra et la justesse des sentiments...
Au premier abord, ce film est un peu au cinéma ce que sont les albums de Floch et Rivière à la BD : un exercice de style très soigné qui joue sur l’ambiguïté entre un récit dramatique et une distanciation parodique reposant sur la reconstitution d’une ambiance vintage « so british ». Ce n’est pas désagréable à regarder, mais il est difficile de vibrer aux enjeux de l’action. En s’informant après la séance, on découvre que le scénario est tiré d’un roman partiellement autobiographique de Penelope Fitzgerald, écrivaine tardive inscrite sur la « short list » du Booker Price pour ce livre et gagnant le prix deux ans plus tard pour un autre titre (1979). Ce qui reste du livre a dû être sérieusement raboté pour donner ce film lisse aux personnages stéréotypés et dans lequel, faute de comprendre la force trop tranquille de cette femme qui s’est mise en tête d’ouvrir une librairie dans un joli village de pêcheurs plutôt qu’une poissonnerie, on attend désespérément qu’il se passe quelque chose : un petit meurtre ou une histoire de Lolita. Mais non, seulement quelques remarques sur les préjugés de classes dans l’Angleterre des années 50. Vous apprendrez qu’une femme qui porte une robe rouge dans une réception ne peut être qu’une domestique en congés. Par contre, vous ne saurez pas ce qu’il y a de scandaleux dans Lolita de Nabokov dont le film fait pourtant les gorges chaudes. L’éloge de la lecture est ici trop lourdement appuyé pour être convaincant.
Film magnifique avec de vrais acteurs, talentueux et dramatiques. On ne peut qu'être rebellé face aux conivances de l'époque dans ce pays là, entre la petite et grande aristocratie.
Excellent film qui nous montre le monde tel qu'il est vraiment c'est-à-dire profondément injuste ! spoiler: Les gens qui ont les moyens de gouverner (avec leur argent et leurs relations bien placées forcément !) ne se privent jamais de le faire quand ils estiment que leurs idées sont les meilleures. Cela ne sert à rien, aux gouvernés, d'essayer de lutter ni de défendre leurs idées car ils n'ont aucun pouvoir (c'est-à-dire d'argent ni d'un réseau de contact !). La seule note positive concerne l'inspiration de la jeune fille pour la lecture alors qu'elle s'en désintéressait complètement. Elle a ainsi pu continuer la lutte en devenant elle-même libraire mais est-ce une compensation suffisante ? J'en doute. Tout le monde devrait pouvoir accomplir son rêve soi-même et ne pas le vivre à travers les autres. Mais ce n'est qu'un rêve à moi ça !
un film très anglais dans l ' esprit , l ' histoire prend son temps mais le film s ' avère prenant , l ' interprétation est magnifique emily mortimer émouvante , la jeune honor kneafsey excellente et surtout bill nighi qui compose un personnage fascinant . la fin est exceptionnelle de grandeur ! encore une fois la critique de presse est surprenante , ce film méritait mieux !!
c’est un très beau film certes un peu lent mais très bien joué. l’histoire est belle surtout pour ceux qui aiment les livres mais triste par la méchanceté, l’envie et le pouvoir d’une petite bourgeoisie.
Pas entendu beaucoup parler de ce film avant d'acheter mon billet ... Mais film très agréable sur une.femme.qui souhaite faire à aboutir ses rêves... On trouve un petit côté désuet dans la mentalité des personnages mais beaucoup de plaisir à suivre leurs aventures !
comme cela a été maintes fois souligné, on constate à nouveau pour ce film le fossé énorme entre les "critiques" patentés et les avis des spectateurs. Les 1ers, n'en voient que par l'esbrouffe, les effets spéciaux, les actrices botoxées, les scenari dans l'air du temps et indigents. Je recommanderai donc d'emblée ce beau film si délicieusement british (et pourtant espagnol !), tout en finesse et en nuances, délicat mais si révélateur d'une société, empreint d'humanisme, bénéficiant d'une interprétation impeccable, bref un beau film qui reste dans nos souvenirs. Tout simplement !
Pour un film de cette grande qualité là, c'est vraiment étonnant et surtout inadmissible que les critiques presse (pour la plupart) émettent des avis négatifs, et c'est tout particulièrement injustifié. A croire qu'on a pas vu du tout la même remarquable histoire. Moi j'ai été ravie de ce film très délicat, très beau, très humain. Une dame d'environ 60 ans, de nos jours en Angleterre, raconte ce dont elle a été témoin quand elle avait environ 10 ans. Dans une petite bourgade, les habitants, pour la plupart, se sont ligués contre une dame fraîchement installée dans une demeure, dans laquelle elle a non seulement élu domicile mais aussi dans laquelle elle a ouvert une librairie. Cette femme est veuve, sans enfants, très intelligente, très humaine et d'une immense gentillesse. Elle va malheureusement subir la méchanceté d'une dame fortunée ignoble et d'autres habitants. La dame fortunée ignoble ne supporte pas que la demeure ait été achetée pour en faire la librairie car elle avait comme projet d'en faire un centre d'art. D'autres habitants vont l'aider à leur manière pour contrer notre gentille libraire. Heureusement, notre libraire aura de son côté un vieux monsieur très humain et gentil lui aussi mais cela ne suffira pas. Je ne raconte pas la fin évidemment mais ce film montre vraiment la méchanceté pure, la cruauté humaine qu'on en elles certaines personnes et c'est terrifiant. De surcroît, ce film nous montre de magnifiques paysages anglais et on ressent énormément la qualité de l'écriture, de la réalisation et de l'interprétation.
spoiler: C’est curieux pour un film fort qu’il y ait un si petit nombre de critiques ; et que la moitié de celles de la presse soient idéologiques, imperméables à l’intérêt de l’histoire racontée, et à l’esthétique du film.
Moi j’ai adoré : c’est british, tout en réserve mais avec des caractères puissants derrière chaque comédien, un rythme lent et de longues séquences pour qu’on ait le temps de voir les personnages ressentir et penser pleinement. Les paysages du village sont presque trop beaux pour abriter ces mesquines querelles campagnardes montées pour éliminer une étrangère (pas une migrante, une autochtone mais pas du village) qui contrarie des vanités de vieux birbes.
Mise en scène, scénario impec. Acteurs nickel. Roles principaux et secondaires superbement incarnés.
Ce film dont l’histoire oppose un quarteron d’humains sincères et propres, à la barbarie arriviste d’une pseudo-élite alliée à une partie de la plèbe est vrai, profondément vrai. Il est émouvant et beau.
Combat sans fin des belles passions et des obsessions tristes.
Du vrai ciné.
Je suis allé voir ce film car les critiques spectateurs lues ici ont éveillé ma curiosité. Je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Je trouve que ce film se savoure comme un conte ; d'ailleurs il est l'adaptation du roman éponyme de Penelope Fitzgerald. J'ai apprécié le rythme de la narration, les extérieurs magnifiques, la diction des comédiens, adaptée à l'époque dépeinte – on est loin des anachronismes de langage de "L'Empereur de Paris", par exemple ! Certains pourraient en prendre de la graine. Les décors intérieurs sont également très beaux : la librairie, les livres, les couleurs... L'histoire est superbement portée par Emily Mortimer, mais également par l'ensemble des comédiens qui incarnent les personnages plus ou moins secondaires, en particulier Bill Nighy. Mention spéciale à la jeune Honor Kneafsey, qui joue la petite Christine, déjà sûre d'elle et tellement attachante. En bref, un bien beau film. Merci à UGC pour son "coup de pouce" à cette œuvre.
Isabel Coixet avait un peu disparu des radars depuis près de 10 ans et sa Carte des sons de Tokyo dans lequel Sergi Lopez livrait une performance mémorable. Depuis, elle a tourné en anglais mais rien qui puisse rappeler son excellent début de carrière espagnol avec notamment le magnifique Ma vie sans moi. Sans vouloir manquer de respect à la réalisatrice catalane, on peut se demander si elle était vraiment la plus indiquée pour se fondre dans l'atmosphère très anglaise de The Bookshop. Les signes extérieurs sont là, pourtant, un petit village anglais maritime typique avec sa galerie de notables sournois bien décidés à contrecarrer les plans de la libraire qui vient de s'installer et qui ne rechigne pas à vendre la scabreuse Lolita de Nabokov. L'amour de la littérature comme rempart à la méchanceté des hommes et à l'obscurantisme, on adhère pleinement mais le film, outre qu'il ne réussit à jamais à faire vraiment passer cette idée, est mis en scène dans un style désuet qui désamorce toute velléité d'engouement pour son histoire. S'y ajoute une voix off pesante, une caractérisation des personnages manichéenne au possible et une exposition du récit lente et souvent insipide. Dans ce tableau compassé, Emily Mortimer fait ce qu'elle peut pour nous émouvoir mais son personnage manque de relief. Tout n'est pas à jeter heureusement, à commencer par l'interprétation de Bill Nighy, royal en misanthrope qui préfère la compagnie des livres à la société des hommes (on le comprend). Son apport et celui d'un personnage de fillette pleine de vivacité, permettent à The Bookshop de ne pas être simplement un spectacle languissant et monocorde. Et puisqu'il est question de livres, le film vaut quand même toujours mieux que le récent et soporifique Le cercle littéraire de Guernesey.
Réalisatrice très internationale, l'espagnole Isabel Coixet a choisi d'adapter à l'écran un roman de la britannique Penelope Fitzgerald publié en 1978. L'histoire de Florence Green, une veuve de guerre qui se bat pour ouvrir et faire vivre une librairie dans un village côtier du nord de l'Angleterre. La réalisation de cette espagnole est, d'un côté, tellement anglaise et, de l'autre, tellement académique que c'en est presque caricatural ! Restent quelques bons côtés, quand même : la beauté de la campagne ... irlandaise (car les extérieurs ont été tournés en Irlande du Nord et non en Angleterre) et la distribution, avec, en particulier, l'excellente prestation de Bill Nighy en vieux misanthrope qui passe son temps à lire et qui va être le seul à prendre la défense de Florence.