Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 21 février 2020
Certaines personnes pourraient s’abstenir de révéler par leurs commentaires, la fin du film. Trop de détails et le désir de regarder ce film disparaît instantanément ...☹️
Un peu ennuyeux...longuet.....ce qui permet entre autre d’admirer de très beaux paysages. Une histoire très originale.....sur la méchanceté humaine et la férocité de certaines âmes bien pensante.... Toutefois on ne comprend pas que la jeune libraire ne se révolte pas plus....
La version française souffre de voix à la limite du supportable. L'ensemble est mollasson. A l'image de l'héroïne, pourtant qualifiée de "combattante" et qui, même s'il faut reconnaitre qu'elle affronte une adversaire assez coriace, elle même plutôt coriace dans les intriques que dans les faits, u ne héroïne donc, pas si combative que ça. Au bout, c'est une fillette qui sera la plus combative. Bon, à peine "gentillet" et sans grand intérêt.
J'ai vu un film... qui traite de la manière dont une société figée fait tout pour rejeter les idées nouvelles, les comportements innovants et les personnes "dangereuses" vis-à-vis de l'ordre établi... On se laisse séduire par le portrait de cette femme, amoureuse de la littérature, qui souhaite ouvrir un librairie dans un petit village anglais... L'amour des livres est un des thèmes fort du film.. Il retrace l'ambiance feutrée de l'Angleterre des campagnes dans les années 50. Face à elle, les notables du coin portés par Miss Gamart vont tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues... en mettant en avant la tradition, l'ordre, la loi... La manipulation de l'ensemble de la population mettra à mal notre courageuse libraire..; C'est un film très touchant qui prend le temps de faire vivre les personnages, qui valorise les décors et l'ambiance feutrée de la petit bourgeoisie anglaise. La réalisation est soignée. Les comédiennes sont vraiment très touchantes. Emily Mortimer qui prend à coeur son personnage pour lui donner une dimension de force intérieure et de faiblesse apparente et Patricia Clarkson qui incarne une Violet Gamart tout en faux-semblant et en trahison... avec un once de malhonnêteté intellectuelle est absolument parfaite. Il faut souligner toute la subtilité de Bill Nighy. C'est vraiment un beau film...
Le défi d'Isabel Coixet n'était pas gagné d'avance : rendre dynamique et viable l'histoire d'une librairie de village sur grand écran. Or on s'attache très vite à cette Florence Green revenue sur ses terres natales dans l'espoir de réaliser un vieux rêve. Au-delà de l'amour de la littérature, transpirant à chaque plan, le film décrit parfaitement les affres de l'esprit de clocher, d'une terre fermée sur l'entresoi où les notables locaux fixent l'horizon du possible. Spectateur à distance de la lutte entre la libraire idéaliste et la comtesse manipulatrice, le taciturne Edmund Brundish (Bill Nighy) constitue un manifeste pour la lecture à lui tout seul. Son jeu sobre n'a pas besoin de mille mots ou expressions pour être limpide, tout comme son statut d'ermite du village ne l'empêche pas d'être au courant de tout ce qu'il s'y passe. La drôlerie fine de certaines situations/dialogues se mêle à une ambiance mélancolique, notamment dans un final signant la cruelle victoire de la nature humaine.
Film, qui a reçu quelques récompenses internationales, mais malheureusement pas la reconnaissance des spectateurs français et a fortiori des critiques institutionnels. Il serait dommage de passer à côté de cet excellent film.
Depuis SUR LA ROUTE DE MADISON c'est le premier film que j'ai adoré et qui m'a autant bouleversé. La lecture est ma passion de toujours. Le film dégage une telle sensibilité que c'est.. Hallucinant.
L'adaptation souffre de longueurs je trouve, et les décors ne font pas du tout d'époque. La mise en scène ne mérite absolument aucune des récompenses lui ont été reconnu, bien trop fade.
Un film humain, intelligent avec de bons acteurs. L'histoire est intéressante et belle. Néanmoins, j'ai trouvé que le film souffrait de quelques longueurs, ce qui n'enlève rien à son intérêt global. Je pense que c'est typiquement le genre de films qui divise, entre ceux qui vont se plonger dedans et adorer, et ceux qui ne seront pas nécessairement touchés
Bon film, certes un peu désuet. Excellent jeu des acteurs et belle campagne. C est bien aussi de montrer une grande valeur morale tel que le le courage et la je patience
Dans l'Angleterre rurale, à la fin des années cinquante, Florence Green, une jeune veuve (Emily Mortimer) décide de restaurer un vieil immeuble communal pour y installer une librairie. Son projet rencontrera l'hostilité de Violet Gamart, la châtelaine du village (Patricia Clarkson). Mais Florence Green obtient le soutien inattendu de Edmund Brundish (Bill Nighy), un vieillard solitaire qui vit reclus dans ses livres depuis la mort de sa femme. Le conflit atteint un point de non retour lorsque Florence défie la censure en mettant en vente "Lolita", le sulfureux roman de Nabokov.
Isabel Coixet est une réalisatrice catalane dont les premiers films m'avaient durablement marqué. "Ma vie sans moi" (2003), où Sarah Polley interprète le rôle d'une jeune mère qui choisit de ne pas dire à sa famille qu’elle souffre d’un cancer incurable, m'avait arraché des sanglots. "The Secret Life of Words" (2005), qui met face à face sur une plate-forme pétrolière une infirmière malentendante et un homme rendu aveugle par un grave accident, était poignant. Hélas, depuis lors, ses plus récentes réalisations m'ont moins convaincu.
Ce n'est hélas pas "The Bookshop" qui me réconciliera avec son œuvre. En adaptant le roman de Penelope Fitzgerald, Isabel Coixet n'a pas eu la main légère. On se croirait dans une série de la BBC, avec sa reconstitution minutieuse de la campagne anglaise d'après-guerre. Chacun des trois personnages principaux semble s'y livrer un concours d'élégance classique. Chacun est enfermé dans son rôle : Emily Mortimer en jolie libraire, Patricia Clarkson en venimeuse patricienne, Bill Nighy en veuf reclus au cœur tendre.
"The Bookshop" se laisse gentiment regarder... et tout aussi vite oublier.
J'allais voir ce film un peu dubitative et en effet : c'est très caricatural et cousu de fils blancs. Même Emily Mortimer et Bill Nighy, acteur-trice que j'aime beaucoup, ne sont pas arrivés à me faire adhérer à leur histoire
La relation entre Florence Green, la nouvelle libraire du petit village côtier bien nommé de Hardborough ("le village dur"), incarnée très subtilement comme toujours par Emily Mortimer, et un vieux châtelain replié et secret que joue avec une profondeur et mystère le grand shakespearien Bill Nighty (plus connu par le rôle de Rufus Scrimgeour second Ministre de la Magie, dur mais juste, dans Harry Potter) est le centre du film "The Bookshop" (2017, Isabel Coixet). Ces deux personnages ainsi que les quatre ou cinq figures secondaires sont psychologiquement et socialement ciselés ave cprécision : c'est, avec la beauté des paysages et l'intérêt de l'intrigue fondée sur l'amour des livres, la grande qualité qui fait la réussite du film. Mal aimé en France, ce film est étonnamment bien mieux que le roman (L'Affaire , Penelope Fitzgerald, grand succès en Angleterre en 1978). L'intrigue est épurée, plus claire, plus fondée socialement, les personnages sont plus profonds. Ne croyez pas les critiques français qui n'ont pas dû bien comprendre ce qui se cachait derrière l'histoire et revoyez The Bookshop.