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    Doctor Strange
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Doctor Strange de Peter Hooten,

    Il faut vraiment être un fan du personnage pour acheter ce DVD et apprécier le film, malgré son côté ultra kitsh (le film ayant été tourné en 1978), mais qui va complètement avec l'univers du Dr Strange et pour cause, c'est Stan Lee lui-même qui a participé à la conception du film. la patte du maître se fait sentir, on sent le degré d'implication du grand Stan. Ce qui fait que malgré les effets spéciaux démodés, le film reste très agréable à voir et le côté kitsch renvoie d'autant plus à l'univers (encore une fois) assez psychédélique du Dr Strange.

    Évidemment, ce film a quelque peu mal vieilli, mais il vaut le coup d’œil, maintenant, je vous conseille aussi de vous armer de patience, car le film n'existe qu'en V.O.S.T.F.R, de même que les bandes annonces qui sont avant le film...(où l'on voit la très jeune Jody Foster jouant sans doute l'un de ses premier rôle au cinéma dans "Bugsy Malone")
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Jusqu'à ce jour, il n'y a pas encore eu d'adaptation sur Doctor Strange de véritablement fidèle au matériau d'origine. Quand ce n'est pas le visuel, c'est sa personnalité qui déconne; quand ce n'est pas le physique, c'est sa psychologie qui est à mourir. Outre la prestation de Cumberbatch dans le film de 2017, on était en droit d'attendre une expérience visuelle plus proche de Lovecraft que d'Inception.

    Ne restait plus à se mettre sous la dent que cette version de 1978, première adaptation du personnage sortie au moment de la catastrophe cinématographique Marvel. Entre deux Spider-man et trois Hulk sortait donc une origin-story qui ne trouva jamais de suite : potentiel avorté ou déception artistique? Qu'est-ce qui pouvait justifier que le projet d'une nouvelle franchise serait si rapidement avortée?

    D'autant plus que des adaptations de l'époque, Doctor Strange est sûrement la plus fidèle à un personnage Marvel; clairement pas la meilleure, ni même un bon film, mais on y découvre une véritable envie de bien faire, de ne pas se contenter d'y voir un énième nanar super-héroïque de plus, et de lui trouver quelques qualités véritables que l'on pourrait défendre dans un débat enflammé.

    Bien sûr, et heureusement pour lui, ce n'est pas du niveau d'un Captain America sorti l'année suivante; on serait plutôt à l'échelle d'un Procès de l'Incroyable Hulk, si vous voulez. Parce que Doctor Strange, loin d'être agréable au visionnage, trouve son intérêt dans ce tableau kitsch et décomplexé qu'il nous dépeint du monde des comics, fait de couleurs extravagantes et d'expériences visuelles psychédéliques, où différents types de teintes se mêlent à un montage de plusieurs Doctor Strange qui tourbillonnent dans le vide.

    C'est le bordel dit comme ça, tout autant que dans le métrage, à la différence que lors du visionnage, le délire visuel possède un côté nanardesque fascinant, à se montrer toujours plus inventif dans les possibilités de représenter le monde astral de notre cher Docteur. Et si vous avez seulement apprécié la version de 2017 pour ses effets spéciaux, ne vous risquez pas à visionner celui-ci; le choc risquerait d'être brutal, inoubliable.

    Peter Hooten ne vous plaira pas non plus en maître des arts magiques. Plus proche de la moustache d'un Freddy Mercury que de la classe anglaise d'un Sherlock Holmes, il campe pourtant bien son rôle en limitant son personnage au playboy talentueux et intellectuel, marquant la sympathie qu'il a pour tous les autres personnages par des sourires niais et prétendument charmeurs, représentation bourrine du fait que c'est un dragueur d'expérience.

    Ne faisons pas l'affront de vous citer les deux figures maléfiques typiques des années 70, entre le Dormammu Power Rangers ayant changé de nom, et cette femme fatale finalement maudite par la vieillesse qui ne servira qu'en deux choses, servir de conquête à notre héros, puis symboliser la faiblesse de la femme face à l'homme (à elle de se prendre tout un tas de remarques rabaissantes et de gifles lui rappelant sa condition de femme faible).

    Aussi kitsch que ce soit, forcément que le film se devait d'être machiste et manichéen : nous parlons quand même d'une adaptation des années 70 sous forme de série z, et qui prend plus l'aspect d'un récit pulp décomplexé que des comics de l'époque, précurseurs de la noirceur retrouvée dès les années 90.

    Forcément que visuellement, c'est vieux et grotesque, que les couleurs pètent dans tous les sens et que le délire de la photographie ne trouve de sens qu'au travers des yeux du directeur de la photographie. Forcément que c'est un nanar, mais en tant que tel, il divertit et offre une première vision de Doctor Strange au cinéma, personnage suffisamment rare dans la Pop Culture pour se réjouir qu'à l'époque, un obscur producteur, ait pensé à adapter Strange plutôt que n'importe quel autre personnage célèbre et visuellement moins prometteur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2023
    Réalisé pour la télévision, Doctor Strange version 1978 se concentre sur l’initiation à la magie de Stephen Strange et la tension qui l’habite entre l’aspect scientifique de son métier (chirurgien) et sa vocation surnaturelle. L’installation de l’intrigue, au demeurant prévisible, promet une aventure qui restera bien plate, la faute à des tunnels de dialogues qui encombrent le récit, à une interprétation tiède et à des décors peu nombreux. La mise en scène soignée de Philip DeGuere, scénariste occasionnel de la série The Twilight Zone, répète ad nauseam certaines de ses séquences, notamment la chute du sorcier Thomas Lindmer depuis un pont.
    L’ensemble se distingue pourtant du tout-venant par un esprit psychédélique propre à la décennie 70 : le voyage interdimensionnel du docteur ressemble à une vision kaléidoscopique perçue sous substances ; de même, l’antre du démon Balzaroth construit en studios affirme un travail sur la couleur rouge et les textures caverneuses appréciable. De façon générale, le téléfilm accorde une attention particulière, quoique limitée par ses moyens économiques et narratifs, à la matière et au choc de matières ; nous sommes loin, et heureusement, de la stérilisation numérique que subissent aujourd’hui les histoires de super-héros. Une curiosité.
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