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    Le Fils de Saul
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    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    C'est un film sombre, terrible même mettant en scène la vie d'un juif hongrois, Sonderkomando dans les chambres à gaz et les fours crématoires d'Auschwitz, qui découvre un jour un enfant pas tout à fait mort dans la chambre à gaz. Cet enfant qui ne survivra pas, est le sien. Son seul objectif alors sera de lui donner une sépulture déscente avec un rite rligieux convenable/ Cette histoire au premier plan, souligne au second plan l'immonde mise en oeuvre de l'extermination des juifs par les nazis...Second plan omniprésent mais vu depuis l'arrière du personnage principal et presque toujours en flou, façon habile de faire ressortir l'horreur sans la montrer vraiment, façon peut être aussi de souligner que le sonderkommando omnubilé par son objectif ne voit plus vraiment l'univers qui l'entoure. La deuxièpme trouvaille géniale de ce film est, en contrepoint à ces images floues, un environnement sonore extrèmenet présent, varié, très travaillé, très fouillé, détaillé,et c'est sans doute le premier film où le son est sans doute plus présent que l'image, ce qui confère à l'ensemble uen esthétique particulière. En ragardant ce film j'ai repensé à "la vie est belle de Benigni qui avait lui utilis él'humour et la dérision pour traiter d'un sujet voisin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Je sors à l'instant de la salle. Mais quel film... J'ai 17 ans, et je suis allé le voir avec ma mère. Je n'avais jamais eu autant envie d'aller voir un film auparavant. Et pourtant je ne l'avais jamais vu !
    Tout est incroyable dans ce film:la façon dont il est filmé, l'acteur principal, l'histoire, les dialogues . bref il faut aller le voir au cinéma c'est une expérience à vivre au cinéma !!
    dominique P.
    dominique P.

    832 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    C'est un film remarquable qu'il faut vraiment voir.
    Je ne comprends pas du tout les mauvaises critiques que je trouve irrespectueuses.
    domit64
    domit64

    49 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Inspiré du livre "Des voix sous la cendre" soit le témoignage de l'enfer qu'ont vécu les Sonderkommando. Déshumanisation, horreur du quotidien, Folie des hommes.
    On suit Saul, juif hongrois pendant ses 2 derniers jours de survie durant lesquels il croit reconnaitre son fils parmi les morts souhaite lui donner une sépulture et refuse de le voir partir en fumée. Cette recherche bornée, presque insensée est peut-être, surement, sa dernière supplique..
    On reste figé et glacé devant les flammes de cet enfer qui ne s'éteignent jamais.
    Un film poignant, puissant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Sympa comme concept, mais déjà rien que le pitch, un juif qui veut enterrer son fils dans un camp de concentration, ça fait un peu égoïste.
    De plus que ce n'est qu'une image.
    Sinon, c'est un vrai travail de pro pour réaliser un film comme ça. La mise en scène est superbe, les acteurs dont géniaux, la musique nous plonge dans une ambiance...
    Mais malheureusement, hormis au début, ce film ne dégage aucune émotions. Il est plat.
    orlandolove
    orlandolove

    133 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    Très solidement documenté et intelligemment mis en scène (à aucun moment le film ne cède à l'esthétisme ou au pathos), "Le Fils de Saul" se pose comme un témoignage essentiel de l'holocauste et du fonctionnement des Sonderkommando à Auschwitz-Birkenau. Un témoignage dont la force et la portée écrasent très largement la "fiction" plus intime de cet homme cherchant à enterrer le corps d'un enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Un des meilleurs films que j'ai pu voir dans ma vie ! Très très très puissant, très émouvant (normal vu le thème), sans larmoyance et sans cliché. J'en suis bouleversée et le recommande vraiment. Les acteurs sont superbes. Félicitations à toute l'équipe du film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Magistral, époustouflant, dense, haletant, émouvant, saisissant. Je n'ai rien à redire sur ce film qui m'a énormément touché.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    C'est une de mes convictions qu'il n'y a pas de sujet interdit au cinéma et ce film me donne l'occasion de le réaffirmer. Cela étant dit, il est des sujets qu'il faut manier avec la plus grande précaution tant ils exigent, de la part de celui qui les choisit et les met en scène (qui plus est dans une œuvre de fiction), des choix radicaux quant à ce qu'il convient de mettre ou non sous les yeux des spectateurs. Peut-être certains sujets ne devraient-ils être abordés que dans le cadre d'un documentaire... Un exemple remarquable vient de nous en être donné avec la sortie sur les écrans du « Bouton de Nacre » de Patricio Guzmán. Le hongrois László Nemes, lui, s'est aventuré sur un terrain bien plus risqué encore que celui d'évoquer des massacres d'Indiens et de partisans d'Allende au sud du Chili. Il a opté pour le sujet le plus délicat qui soit, celui qui, chaque fois qu'un réalisateur avait osé l'aborder jusqu'à présent, avait suscité de houleuses controverses, celui de la représentation de l'holocauste dans un film de fiction.
    Or, non seulement la controverse n'a pas eu lieu, mais le film a été récompensé à Cannes par le Grand Prix et a reçu l'approbation de Claude Lanzmann qui a félicité le réalisateur quant à sa façon de procéder. Et c'est vrai que «Le Fils de Saul » se démarque beaucoup de ce qu'on a vu jusqu'à présent. Rien de semblable à la mise en scène déplorable de Gillo Pontecorvo dans « Kapo » (1960). Pas davantage de représentation comme dans le feuilleton télévisé « Holocauste » ou dans « La Liste de Schindler » de Steven Spielberg (1993). Ici, tout est concentré sur un homme, un membre du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau, autrement dit un de ceux qui étaient sélectionnés par les nazis pour exécuter les basses besognes du camp en échange de quelques mois de survie supplémentaire. La caméra ne quitte, pour ainsi dire, jamais cet homme, laissant hors champ ou, souvent, dans le flou toutes les scènes d'horreur dont il est témoin. Fréquemment au cours du film, c'est la bande-son plus que l'image qui nous laisse percevoir qu'il se déroule des faits terrifiants.
    Ces choix de mise en scène très radicaux sont pertinents, bien entendu, ils permettent d'éviter judicieusement le piège de la représentation. On ne peut reprocher au cinéaste d'avoir « filmé l'infilmable ». Mais ces choix comprennent aussi leur revers. Se concentrer sur un seul homme, comme le fait le cinéaste hongrois, c'est prendre le risque de faire de nous, qui sommes devant l'écran de cinéma, rien d'autre que des spectateurs admiratifs. Ce que nous voyons, c'est certes une histoire émouvante, celle d'un homme qui croit reconnaître son fils dans le cadavre d'un enfant et qui, de ce fait, cherche par tous les moyens à l'enterrer et à trouver un rabbin qui saura prononcer le kaddish, mais c'est aussi, qu'on le veuille ou non, une performance d'acteur. L'histoire est émouvante, comme je l'ai dit, (c'est bien le moins quand on a affaire à un tel sujet), mais elle risque d'être, en quelque sorte, parasitée tout du long et par le jeu de l'acteur principal et par les questions qu'on en vient inévitablement à se poser quant à la vraisemblance d'un tel récit. A chaque instant, on peut se demander si ce qu'on voit (car, malgré tout, on voit quelque chose) et si ce qu'on entend restent plausibles. Pour ne prendre qu'un exemple, lorsque Saul est surpris à l'infirmerie (où il n'a rien à faire) par des officiers nazis, la seule réaction, la seule sanction improvisée par un de ces derniers consiste à le railler et le ridiculiser puis à le renvoyer à son travail... Est-ce plausible ? Je pose la question...
    Pour conclure, il me faut affirmer ma perplexité et mes hésitations. D'un côté, on ne peut que reconnaître que le réalisateur de ce film a réussi un véritable tour de force, évoquant avec intelligence le drame de l'holocauste sans jamais chercher à le représenter en tant que tel. De l'autre, on est en droit de demeurer insatisfait et d'oser admettre que jamais la fiction, quelle qu'elle soit et quel qu'en soit le réalisateur, ne pourra rendre compte, si peu que ce soit, de l'horreur de l'holocauste. Ce film peut, sans aucun doute, être considéré comme un jalon, mais son propos, de par sa nature même, reste cependant limité. 6,5/10
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    Je suis restée plusieurs secondes scotchée à mon siège après le générique tant ce film est à la fois implacable et irrespirable de bout en bout. Il hante le spectateur de longues minutes après sa fin. Filmées selon le point de vue du personnage principal, quasi en mode zombie, les images se révèlent à la fois fortes et pudiques, la plupart du temps en gros plan sur Saul avec des floutages bienvenus, laissant place aux sons (insoutenables) et à l'imagination du spectateur. Cela rend le film presque froid, clinique, mais mais non puissant et essentiel, car ne sombrant jamais dans le pathos ou l'exhibition. Un film dans l'histoire du cinéma et pour l'Histoire.
    Jérémy V.
    Jérémy V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2015
    Un film sur le néant qui nous rappelle que l'enfer sur terre a existé (et existe toujours dans le monde) : essentiel pour ne pas trop vite l'oublier!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2015
    Un premier film d'un réalisateur hongrois quasiment muet de deux heures sur Auschwitz où le réalisateur entend relancer une réflexion sur l’holocauste pour les nouvelles générations ; pour dire le moins ça n’annonçait pas que du bon. Pour autant, le fils de Saul est génial car son dispositif immersif, qui est parfait et d'une minutie à toute épreuve, arrive à transcender le récit: de longs plans-séquences où la camera n'est braqué que sur son personnage principal et où tout ce qui l'entoure ( les autres personnages et les horreurs des camps) apparaît flou. Ceux qui nous poussent à imaginer, à visualiser tout le hors champs nourri par toutes l’imaginaire que l’on a de l’horreur des camps. Il me reste plus qu'à ajouter que l'acteur principal est remarquable et que l'ensemble est d'une sobriété remarquable, avant de vous encourager promptement à aller voir le fils de Saul. C'est, non seulement, un grand film sur la guerre qui ne ressemble à aucun autre mais aussi une œuvre profondément marquante, majeure.
    traversay1
    traversay1

    3 550 abonnés 4 835 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    Comment raconter une fiction, comment imaginer une histoire au sein d'un camp d'extermination ? Une question à laquelle plusieurs cinéastes (Spielberg, Benigni ...) ont tenté de répondre sans pouvoir véritablement échapper aux polémiques et aux controverses. Dans Le fils de Saul, Laszlo Nemes a choisi un seul regard, celui d'un homme, juif hongrois membre des Sonderkommandos, et s'en est tenu à son "point de vue." "Laszlo Nemes a été assez habile, dit Claude Lanzmann, pour ne pas représenter l'Holocauste. Il savait qu'il ne le pouvait ni le devait. Ce n'est pas un film sur l'Holocauste mais sur ce qu'était la vie dans les Sonderkommandos." C'est un choc dès les premières images, à la limite du supportable. Oui, l'horreur est humaine, elle est au bord du cadre, floue mais tellement présente, témoignage d'une barbarie inimaginable et indicible. Le fils de Saul fait preuve d'une puissance évocatrice sans précédent, quasi insoutenable. Le récit, admirable, raconte la quête folle mais vitale d'un individu déjà presque mort, une obsession fébrile et viscérale. A aucun moment, le film ne laisse de répit dans un chaos monstrueux de cris et de chuchotements. Il est d'une dignité exemplaire et impressionnante. Impossible de le cacher malgré tout : c'est une épreuve terrible pour le spectateur.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Le fils de Saul, Grand Prix du dernier Festival de Cannes, est de cette étoffe dont on fait les Palmes d'Or.

    Nul doute en effet que l'unanimité se serait aussitôt faite autour du film de Laszlo Nemes, s'il avait remporté la récompense suprême.

    Rappelons brièvement le sujet du film. Saul, Sonderkommando (c'est à dire déporté chargé de conduire les nouveaux arrivants vers les chambres à gaz), croit reconnaître son fils dans un cadavre d'enfant, et cherche à l'enterrer. On le suit pendant une journée et demi dans un camp d'extermination.

    Sur cette trame franchement casse-gueule, le jeune hongrois réussit un chef-d'oeuvre, en évitant soigneusement tous les écueils possibles. Le film n'est ni voyeuriste, ni affecté, ni provocateur. Il réussit le prodige de réunir à peu près toutes les bénédictions des connaisseurs de la Shoah et des cinéphiles.

    Nemes utilise un procédé qui peut paraître artificiel lorsqu'on le décrit (la caméra reste perpétuellement attaché au personnage de Saul, et les horreurs entrevues en arrière-plan sont souvent floues), mais qui à la vision du film provoque un effet de sidération naturel et haletant, tout à fait hors du commun. L'impression qu'on a en découvrant le film est que Nemes a trouvé la seule façon acceptable de filmer son histoire.

    D'un point de vue artistique, la performance est sidérante. La prestation de Géza Rohrig est inouïe, la complexité des plans invraisemblable. Tout m'a semblé incroyablement parfait et novateur dans la conception du film, de l'utilisation du format carré à la bande-son d'une brutalité absolument prodigieuse.

    Les superlatifs se bousculent sur le clavier pour évoquer cet objet qui est autant une expérience de vie que du cinéma. Comme beaucoup d'autres j'imagine, je suis sorti de la salle hébété, abasourdi par le sentiment de précarité de la vie humaine que procure le film (Saul ne s'en tire à chaque fois que par l'adéquation de son comportement à des règles du jeu inhumaines).

    Le fils de Saul, c'est un voyage dans un train de l'horreur lancé à vive allure dans un Auschwitz parfaitement reconstitué, une sorte de parcours initiatique dans les Cercles de l'enfer, dans lesquels brille, fragile et indestructible, une petite flamme d'humanité.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2015
    Retenu par la Hongrie pour représenter le pays aux Oscars 2016, le premier film de Géza Röhrig est un pavé dans la mare humaine des camps de concentration et des camps de toutes les horreurs. A travers l’activité des kapos, ces prisonniers obligés d’aider les allemands, le réalisateur évoque sans retenue les chambres à gaz, vues de l’extérieur. Ce qui se passe dans les crématoriums une fois les portes refermées sur les prisonniers, condamnés à l’asphyxie. Une vision encore plus atroce peut-être que ce que l’on connait, on l’imagine, on l’entend. Saul est confronté tous les jours à cette abomination jusqu’à la découverte parmi les corps de celui de son fils. Il tient désormais à tout prix à lui offrir une sépulture décente. C’est sa longue marche dans la nuit des hommes que le réalisateur ausculte sans ménagement, offrant à Géza Röhrig un rôle grandiose, totalement désincarné. Un grand film couronné à Cannes 2015 par le Grand Prix.
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