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    Le Fils de Saul
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    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    Je suis restée plusieurs secondes scotchée à mon siège après le générique tant ce film est à la fois implacable et irrespirable de bout en bout. Il hante le spectateur de longues minutes après sa fin. Filmées selon le point de vue du personnage principal, quasi en mode zombie, les images se révèlent à la fois fortes et pudiques, la plupart du temps en gros plan sur Saul avec des floutages bienvenus, laissant place aux sons (insoutenables) et à l'imagination du spectateur. Cela rend le film presque froid, clinique, mais mais non puissant et essentiel, car ne sombrant jamais dans le pathos ou l'exhibition. Un film dans l'histoire du cinéma et pour l'Histoire.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2018
    Le film avait fais polémique lors de sa projection à Cannes il y a maintenant trois ans et je comprends pourquoi tant "Le fils de Saul" a tout pour déstabiliser. Le film nous immerge dans l'enfer des camps d'extermination nazis comme peu, sinon aucun, ne l'avait fais auparavant, la faute à une mise en scène impressionnante de László Nemes. Ce dernier use du plan-séquence avec autant de maestria qu'un Alfonso Cuaron pour des scènes à couper souffle, bluffantes de réalisme. On peut également s'arrêter sur l’impressionnante maîtrise du hors-champ dont fait preuve cinéaste hongrois, l'horreur se situant souvent très intelligemment hors du cadre, ce qui n’atténue en rien la violence des scènes (au contraire même) et permet au film de ne pas tomber dans une forme de complaisance. Loin de faire simplement dans l'exercice style gratuit et tape à l’œil, László Nemes suit un seul et unique personnage du début à la fin afin de mieux décrypter les réactions d'un homme face à des horreurs qui dépassent l'entendement. Ce parti-pris fait à mon sens la force du long-métrage autant qu'il le dessert dans la mesure où, à force de coller sa caméra sur son personnage principal, le spectateur en perd toute vision globale et se trouve imperméable aux émotions que le film essaie de transmettre. C'est la vision même du cinéaste qui se retrouve alors bridée, celui-ci apportant une réflexion finalement très limitée sur un sujet souvent abordé au cinéma et livrant une ouvre au potentiel émotionnel réduit. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti devant "Le fils de Saul", un film osé mais limité par sa démarche qui reste tout de même à mon sens une expérience de cinéma assez unique à ne pas manquer.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2015
    Film traumatisant, illustration essentiellement sonore du témoignage du coiffeur rescapé des sonderkommandos dans "Shoah". Nemes résout le problème insoluble de filmer l'infilmable en concentrant toute l'attention sur son extraordinaire interprète principal, tandis que le reste de l'image reste flou avec une bande son extrêmement élaborée où tout est dit. On n'en sort pas indemne.. On est loin de la putassière "Liste de Schindler". Faut-il pour autant faire un film sur un tel sujet, dans quel but ? On touche là à un problème moral plutôt insoluble, mais on ne peut pas accuser l'auteur ni de complaisance, ni d'esthétique de l'horreur. On voudrait en savoir plus sur ce qui a pu motiver la réalisation de ce cauchemar visuel et sonore.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2019
    En deux longs-métrages, Laszlo Nemes a su définir ce qui faisait son expression cinématographique : une focalisation resserrée sur le protagoniste principal, un goût pour la reconstitution minimaliste de l’Histoire où la simple évolution de ce même protagoniste au sein de l’espace doit suffire à engendrer une impression de réel, un recours aux plans longs qui embrassent l’ampleur d’une action sans en organiser ni la logique ni la dynamique par le biais d’effets de montage. Sous la forme d’un processus, son cinéma est donc à la fois très enfermé sur lui-même et s’ouvre pourtant aux hasards que le destin individuel rencontre. Ce destin, c’est la machine sociétale en pleine expansion, c’est le fracas des constructions humaines porteuses de destruction, c’est l’errance d’un être au sein de cette Histoire, perdu dans la recherche d’un lien familial à restaurer. Le Fils de Saul capte les terreurs sourdes d’un père désireux d’offrir à un fils défunt qu'il pense être le sien une extrême-onction religieuse : dans l’horreur des camps d’extermination, Nemes suit ce père des caves obscures jusqu’à la lumière obtenue après moult épreuves. Car le film est un combat de la lumière contre l’obscurité, le cri étouffé d’un homme aux allures d’automate qui, pourtant, conserve en lui ces fragments de sublime qui le raccordent à l’humanité triomphante, dans un au-delà de l’horreur ambiante. Le titre choisi par le cinéaste s’avère tout à fait intéressant : il est question du fils et non du père, ce qui charge la focalisation adoptée ici d’une déficience fondamentale ; le père ne campe qu’une fonction complémentaire, preuve s’il en fallait trouver une que le point de vue adopter par Nemes n’est pas bêtement immersif, à la manière d’un jeu vidéo par exemple où le joueur serait le héros, mais se pense comme une descente dans la mémoire brouillée et brûlante de la Shoah. De même que le personnage principal ne parle pas la langue de l’ennemi et se contente de répéter des bribes de mots pris çà et là, le spectateur doit reconstruire mentalement les structures physiques et idéologiques à l’origine de ce drame et que le cinéaste a évacuées. Il faut entreprendre ce chemin de croix, aussi douloureux et pénible puisse-t-il être, non pour dire « j’y étais », mais pour dire au contraire « je n’y étais pas et je ne veux jamais vivre cela ». L’expression cinématographique de Nemes se tient là tout entière : la transmission de la marche de l’Histoire à échelle individuelle, dans le chaos de sa réalisation. La clausule du métrage propose d’ailleurs une transmission de cette mémoire, lorsque le jeune garçon prend la fuite au son des coups de feu et disparaît dans la nature, emportant avec lui les images, les espoirs et la parole.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2015
    A la lecture du pitch, d’aucuns penseront que « Le fils de Saul » est un ènième film sur la Shoah. Et pourtant ! Totalement inédit, dans l’angle choisi et dans sa réalisation, le premier- long métrage de László Nemes est bien loin de ce que l’on a pu voir jusqu’ici. « La liste de Schindler », « La vie est Belle », « Le garçon au pyjama rayé », « Shoah », nombreux sont les films abordant la terrible thématique des camps d’extermination. Mais ici, tout est différent, bien plus grave, bien plus immersif. Non pas parce que Nemes a voulu faire dans le « trash », loin de là ! Il a justement choisi la pudeur, la suggestion plutôt que la démonstration. En personnifiant son récit en la personne de Saul, un Sonderkommando, il filme les tabous avec beaucoup d’empathie et nous emmène dans une réflexion sur l’abomination des camps de la mort.

    Pour le réalisateur, dont une partie de sa famille a été endeuillée par la Shoah, ce sujet a une place centrale dans la mémoire de sa famille. Il dira d'ailleurs à ce sujet "C‘était un sujet de conversation quotidien. « Le mal était fait, me disait-on quand j’étais petit. Cela ressemblait à un trou noir, creusé au milieu de nous ; quelque chose s’était brisé et me maintenait à l’écart. Longtemps, je n’ai pas compris. A un moment, il s’est agi pour moi de rétablir un lien avec cette histoire".

    Le film choisi aussi de présenter les Sonderkommando dont on connaît peu l’existence. Ces prisonniers étaient choisis par les SS pour accompagner les autres prisonniers jusqu’aux chambres à gaz. Puis, une fois l'horreur passée, ils étaient chargés de brûler les corps après avoir nettoyés les lieux le plus rapidement possible afin d'accueillir de nouveaux convois et d'entretenir ainsi ce cycle de la mort. Les historiens estiment qu'à l’été 1944, elle fonctionne à plein régime (plusieurs milliers de juifs assassinés par jour). Les membres de ces Sonderkommando recevaient globalement un meilleur traitement que leurs semblables (nourriture, liberté de mouvement réduite, etc..) Cependant, leur tâche est épuisante et monstrueuse. La vie de ces hommes ne vaut guère plus que les autres. Aussi, ces derniers étaient éliminés au bout de quelques mois afin de ne laisser aucune trace.

    Le vrai tour de force du film a été de choisir Géza Röhrig pour incarner Saul. Ecrivain et poète hongrois, c’est la première fois qu’il met les pieds sur un plateau de cinéma. C’est d’autant plus incroyable quand on voit l’intensité de son jeu que bien de comédiens peuvent lui envier. C’est après une visite à Auschwitz que Géza décide de pratiquer sa foi juive. Il publie d’ailleurs deux recueils de poésie sur la Shoah : « Livre d’incinération » (« Hamvasztókönyv ») et « Captivité » (« Fogság »). C’est peut-être pour ces raisons que le réalisateur à confier ce rôle à l’écrivain? Toujours est-il que le choix est brillant et le résultat d’une authenticité impressionnante.

    Tout le film est ainsi construit autour de Saul, figure centrale qui erre dans les camps à la recherche d'un Rabbin pouvant enterrer dignement son fils. On étouffe comme le personnage, on se perd dans le camp, on cherche une épaule, une aide et on ne peut qu’espérer voir son projet aboutir avec humanité.

    Fait marquant, l’absence totale de musique, celle-ci laissant la place aux sons liés à la vie du camp : dialogues dans différentes langues, tirs, coups, hurlements, machinerie, tout est assourdissant.

    Les images suggérées sont parfois écoeurantes, mais la réalité ne l’était-elle pas ? La volonté du réalisateur n'a jamais été de montrer crûment l'horreur du génocide. Ici, nous percevons de la pudeur, du respect dans le traitement filmique envers ce passé pas si lointain. Cela se traduit par un mouvement de caméra extrêmement proche du personnage de Saul, mais sans jamais rien montrer explicitement. Nous sommes happés avec lui dans les chambres à gaz, puis au dehors dans une quête macabre mais tellement digne. Lorsque la vue de Saul se brouille à force d’en avoir trop vu, c'est la caméra qui devient floue. Lorsqu'il erre de façon fantomatique dans les dédales de l'antichambre de la mort, c'est la caméra qui ne capte plus aucune couleur, aucune vie…Lorsque les cris se font entendre, nous entendons aussi battre un peu plus vite le cœur du protagoniste et lisons le drame qui se joue…directement sur le visage de celui-ci. Nous vivons à son rythme, souffrons avec lui, partageons sa condition d'un père déjà mort de l'intérieur. Tel un zombie, il ne côtoiera plus vraiment les vivants, mais n'est pas encore éteint ; pas avant d'avoir accompli sa mission. Il survit...Il ne vit plus...et nous non plus
    vincent c
    vincent c

    12 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2015
    Choquant, bien filmé et bien joué. Mais parfois les images me bouleversent bien moins que l'écrit, surtout celui d'un survivant. J'ai été ennuyé au bout d'un temps par le 'voyeurisme' adouci et romancé, et agacé par l'irréalisme de ce héros qui brave tous les dangers, trahit un groupe, qui le pardonne (!), et tout ça pour enterrer le corps d'un enfant mort. Non.
    Relisez Primo Levi. La réalité était bien plus dure que ça dans les camps
    edip89
    edip89

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Nul ! Archi nul ! Mal filmer ! Un sujet pourtant très bon mais mal exploité ! Passer votre chemin !
    nathalie R
    nathalie R

    12 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2015
    Une expérience cinématographique, un prototype : ce film est incontestablement hors du commun. Le spectateur vit une expérience sensorielle insupportable. Nous sommes plongés dans le bruit, en apnée, avec très peu de lumière, rivé au regard de Saul. Sa quête le conduit dans chaque recoin du camp, ce qui nous permet de "voir" l'étendue de la machinerie de l'extermination. On franchit toutes les barrières de la barbarie. Un choc !
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2015
    Le fils de Saul est un film sur les Sonderkommando dans le camp de Auschwitz-Birkenau, l'un des plus sinistres camps de la mort, d'extermination des juifs de toute l'Europe. Les Sonderkommando sont des juifs épargnés temporairement, utilisés comme main d'oeuvre pour exterminer leurs frères en judaïsme. Saul est l'un de ces travailleurs. Ils sont tenus de retirer les vêtements et effets dans les vestiaires des personnes en cours de gazage, puis de retirer les corps, laver la salle pour lui redonner l'apparence de douche collective, alimenter les fours, retirer les cendres et les répandre dans la rivière. Ils sont périodiquement tués donc remplacés pour que personne ne puisse témoigner. Pendant cette période, les Sonderkommando sont mieux nourris que ceux utilisés pour travailler dans les usines chimiques proches et disposent de plus de liberté. Saul pense reconnaître son fils dans les traits d'un jeune adolescent. Il veut lui donner une sépulture en présence d'un rabin. Le film a deux thèmes: témoigner une fois de plus sur la Shoah d'une part et l'énergie et astuces de ce père pour donner une sépulture digne à son fils d'autre part. Je pense que c'est une sorte de métaphore: cette sépulture, c'est la dignité humaine vécue et réalisée pleinement dans cet enfer malgré une organisation impitoyable qui tue au moindre écart. Les deux objectifs sont traités avec justesse. On ne ressort pas de la séance indemne. Il faut voir ce film, c'est un devoir.
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Je ne suis pas sûr que le concept d'immersion poussé à l'extrême (gros plan sur le personnage principal sonderkommando et seconds plans fréquemment foutés,un contexte d'urgence permanente) serve vraiment le propos; ici, il sert plutôt à masquer une pauvreté de scénario sur fond d'une horreur par ailleurs connue.Peut-être qu'un scénario du point de vue des bourreaux qui mettrait en évidence la logique froide de système vaudrait mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2016
    J'étais particulièrement impatient de voir ce film si encensé par toutes les critiques professionnelles... Quelle déception !!! Les prises de vues façon "reportage" (comme pour faire croire que ce n'est pas de la fiction) est indigeste voire déloyale pour le moins orienté, le son mal mixé, l'histoire inexistante, les milliers gros plans trop lourds... Bref, une catastrophe pour un sujet essentiel qui mériterait bien mieux !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    Une catastrophe ce film. Honnêtement, le film le plus soporifique que j'ai pu voir. Une caméra braquée sur les visages, mal filmé, peu d'action, peu d'émotion, un thème - la Shoah vu et revu - bref, un film pitoyable.

    On ressasse encore et encore la même période de l'histoire qui est surrexploitée alors que l'Histoire des hommes est riche et si diverse. Ce sont les deux heures sur la Shoah de l'année, histoire de pas oublier.

    Bref, film peu intéressant sauf pour les descendants de déportés qui ont droit à leur commémoration c'est normal. Pour les autres, passez.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Bon, par où commencer. Mon avis sur ce film est assez mitigé, je lui trouve des qualités évidentes mais néanmoins quelques défauts aussi à mes yeux. Le sujet est bien entendu passionnant, plutôt bien exploité, cependant j'y trouve un léger manque d'authenticité, non dans l'ambiance, ni dans la retranscription historique de l'époque, mais plutôt dans la personnalité des prisonniers qui à mon goût est peu crédible. Je ne dégrade en aucun cas le jeu d'acteur qui est vraiment assez impressionnant, mais le fait que les prisonniers ne sont pas assez émotifs sur la gravité des événements. On ne ressent pas les remords des captifs lorsqu'ils emmènent leurs confrères à la mort. Petit détail à mon goût qui reste néanmoins peu dérangeant.
    Du côté de la manière de tourner ce film, je dirais que bien sûr c'est un choix, mais cependant ça peut facilement déplaire, c'est assez bien réussis d'avoir tourné le film de façon très rapproché du personnage mais de mon point de vue je ne suis pas convaincu par cette technique qui pour moi enlève un côté artistique d'un film. Par moment j'aurais apprécié quelques plans plus éloignés.
    Puis, sur le personnage, je dirais que l'on est pas assez amené à le comprendre. C'est à dire que selon moi dans un film, le personnage principal doit vraiment, qu'il soit méchant ou gentil, être compris du publique. Le publique doit apprivoiser la façon de pensé du personnage et ainsi même si celui-ci est mauvais nous devons comprendre pourquoi il est ce qu'il est et pourquoi agit-il ainsi. Je pourrais citer plusieurs films, comme par exemple "SAW", qui est un film totalement différent. Néanmoins, dans "SAW", chaque opus est tourné autour du personnage qui est censé être le "méchant", c'est pour ça que dans chacun des films on apprend une facette différente du personnage. Ainsi, on est emmené à comprendre le "tueur", non pas à approuver ses actes mais à les comprendre, à comprendre pourquoi il agit comme il le fait, et ainsi on a vite même si c'est mal, une sorte d'admiration pour ce personnage.
    Je pourrais parler de "prisoners" aussi, le personnage principal interprété par Hugh Jackman, est poussé à faire des choses inimaginables pour sa fille et ainsi parfois il va trop loin. On s'en rend compte mais le film nous tire à la compréhension de son état et ainsi en ressortir sans une réelle admiration cette fois ci mais plutôt avec une sorte de pitié et de compassion.
    Alors c'est pour ça que dans "Le Fils De Saul", pour moi on ne comprend pas assez le personnage, et parfois on a même je dirais, de la haine envers lui, car il agit parfois avec peu de subtilité et est borné sur une idée qui pourrait condamné tout un groupe.
    Alors ce film pour moi reste correct mais sans réelle implication du publique. À voir à mon goût une deuxième fois.
    cataclop
    cataclop

    28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Quel coup de poing ! On sort sonné de ce film, en grande partie à cause de son traitement : la caméra portée, quasi tout le temps en gros plan sur l'acteur principal (difficile de l'appeler "héros"), les mouvements, la violence alentour perçue plus que vue car elle est floutée alors que la bande son est très claire, les rares dialogues.
    On a aucun répit pendant deux heures, on en sort complètement hébété et c'est génial de mon point de vue, car il n'y a pas de compassion, pas d'apitoiement possible, juste la folie.
    Alors ça plait ou non, ma femme par exemple n'a pas adhéré.
    Mr-W
    Mr-W

    32 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2015
    L. Nemes signe un film fort sur la Shoah. Traitant le sujet à travers les yeux d'un sonderkommando (prisonnier forcé à travailler pour les nazis), qui nous immerge dans l'horreur d'Auschwitz sans pour autant tomber dans le voyeurisme. Une chose est sûr, Le fils de Saül fera date, bien plus que La Liste de Schindler, et nous rappel à quel point la folie des hommes ont conduit, il y a seulement 70 ans, à un des plus grand génocide de l'humanité. Ne l'oublions pas.
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