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    Le Fils de Saul
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    285 critiques spectateurs

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    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Immersion dans le camp des sonderkommando, ces déportés qui devaient faire le sale boulot instauré pas les SS. Ces hommes avaient pour tâche de trier les objets des déportés avant le gazage, de vider les chambres à gaz et de les nettoyer et de faire les crémations, de viders les cendres ...
    Quelques semaines après ils étaient tués pour garder le secret des atrocités de ces camps.
    Le Fils de Saul nous montre cela avec sobriété (sans images directes) mais plutôt suggéré et réalisme.
    Le seul bémol pour moi c'est le film porté uniquement sur la quête du personnage SAUL à trouver un rabbin pour enterrer dignement un enfant.
    Sinon bravo à l'acteur principal qui a un visage expressif.
    Un film à voir pour le souvenir
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    Loin d'être le chef d'oeuvre espéré, "Le Fils de Saul" n'en reste pas moins un film assez marquant sur l'univers des camps de concentration. La mise en scène, un peu agaçante, finit par lasser. Et l'histoire de cette quête demeure assez improbable quand on connait le système arbitraire et de surveillance poussé à l'extrême qui régnait alors dans ces camps. Certaines situations sont également peu crédibles. Le réalisme du travail des Sonderkommando est néanmoins bien reconstitué, de la manière la plus sobre possible.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Grand prix du Festival de Cannes 2015, Le Fils de Saul est un film à la mise en scène assez originale. Ainsi, il bénéficie de son choix de tournage en 4/3 qui permet de créer une impression d'enfermement en totale adéquation avec son sujet. En outre, il choisit de tourner en grande majorité en plans-séquences centrés sur le personnage principal. Hélas, ce qui est un choix de réalisation très intéressant pour une séquence devient un handicap lorsqu'il est appliqué à un film entier. Ainsi, on décroche assez rapidement de l'histoire, fatigué par les cadrages serrés et par les mouvements constants de la caméra. De plus, le choix de présenter l'horreur (les camps d'extermination tout de même) très souvent en hors-champ et principalement de manière sonore empêche le spectateur de réellement s'immerger dans l'abomination de la situation. Film au pari cinématographique très osé, Le Fils de Saul prend le risque, par ses choix artistique, de perdre le spectateur qui ne rentre pas dès le départ dans le film. Dommage car il traitait d'un axe sur la Shoah généralement peu évoqué au cinéma : les Sonderkommandos (des groupes de juifs qui étaient obligés de participer au processus de la Solution finale).
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Voici un autre exemple, que le cinéma ne doit jamais arrêter de produire des films sur la Seconde Guerre Mondiale. Un sujet tellement important que l'on ne doit pas oublier. Chaque decennie à son film marquant de cette guerre (qu'importe les sujets). Dans la décennie 2010, "Le Fils de Saul" marque les esprits. Ce film Hongrois, est un film choc où sa réalisation en fait un personnage à part entière. On suit de très près le personnage principal comme ci, nous y étions. Accompagné de certains choix de plans (le(s) flou(s) à l avant plan ; l expression faciale des personnages ; ou encore l'omniprésence du son) forment une immersion réaliste. Ajouté à cela, des plans séquences pour se sentir au plus près de ce film. Les plans serrés et le choix du format (4/3), nous etouffe en tant que spectateurs jusqu'à nous oppresser. Ceci s'additionne au personnage principal, qui à un développement plutôt complexe jusqu'à que l'on comprenne ses intentions en un seul plan. C est un bijou en termes de réalisation mais également un film traumatisant de la Seconde Guerre Mondiale. Brillantissime
    CH1218
    CH1218

    199 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Entre pertinence et prétention, le concept du « Fils de Saul », si singulier soit-il, ne permet qu’une immersion restrictive à son douloureux sujet. Passant essentiellement par l’ouïe, le film de László Nemes n’a guère trouvé mon adhésion.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Terrible. Le Scénario était déjà bien tentant mais c'est avec la mise en scène que j'ai été scotché. Impressionnant! Mais il faut s'y préparer, certains pourraient être déçus ou plutôt frustrés de cette façon de filmer, par le fait de ne pas VOIR.... Contrairement à d'autres qui insistent parfois trop sur la dureté des images pour marquer, Nemes lui a choisi de faire l'inverse a savoir ne rien montrer et le moins que l'on puisse dire c est que cela fonctionne ! La méthode marque fortement mais elle a aussi ses limites puisque non seulement elle peut frustrer mais aussi lasser a force... Personnellement, je pense que le film aurait gagner en puissance avec un bon 1/4h de moins.... Je reste, complètement conquis par le film même avec cette petite longueur au début. Un film qui a au moins le mérite de sortir de l'ordinaire.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2015
    Laszlo Nemes est parvenu à faire ce que l'on pensait impossible : nous immerger dans les camps sans impudeur et sans voyeurisme. Cela tient à la mise en scène tout à fait novatrice où l'on suit au plus près en longs plans séquences un personnage unique, découvrant à la périphérie du cadre toute l'horreur de la Shoah. Cela tient aussi aux trois récits superposés disant la mort dans les camps (et le devenir des cadavres), la nécessité de témoigner et la volonté de se révolter et de fuir. En ces temps troublés à Paris, j'avais peur qu'il soit difficile de supporter un film sur la violence absolue dont est capable l'humanité mais, paradoxalement, ce film résonne avec l'actualité de façon singulière. On appelle cela la Catharsis, non ?
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    Au cœur d’Auschwitz en Octobre ’44, rivé sur le dos de Saul, un Sonderkommando, Laszlo Nemes nous fait découvrir la barbarie du régime nazi sous un nouveau jour. Sa caméra est collée sur le dos de ce pauvre Saul durant 1h40 pour un film aussi tendu, qu’oppressant que bouleversant. Avec « Nuit et brouillard » de Resnais ou « La liste de Schindler » de Spielberg ou encore « Shoah » de Lanzmann, nous pensions que le septième art avait fait le tour de la question. Nemes pour son premier long en offre une vision nouvelle. Sur l’épaule de Saul, le plus horrible de la solution finale reste très souvent hors champ, le film reste néanmoins très dur. Nous sommes les yeux d’un Saul qui pour rester debout ne voie pas plus que nous l’indicible. Parti pris qui donne une grande force au film, car jamais de pathos et de surenchère gratuite. A travers des témoignages de Sonderkommando, Nemes donne « vie » à la solution finale. L’organisation industrielle de l’extermination est rendue de manière sidérante ; l’être humain n’a plus de valeur dans ce système ; Nemes aurait pu filmer de la même manière un haut fourneau ou une mine sous Zola. Et ce qui ne pourrait être qu’un documentaire fonctionne très bien sur le plan fictionnel. Cette histoire de Saul souhaitant donner une sépulture digne à un enfant pouvant être son fils au risque de sa propre vie devient crédible. Les obsèques de ce jeune garçon sont pour Saul une manière de donner un peu d’humanité à une mort industrielle devenue banale.
    Très beau, belle claque, âmes sensibles s’abstenir.
    Scorcm83
    Scorcm83

    102 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2015
    Le Fils de Saul fait parti de ces films qui valent surtout pour leur parti pris de mise en scène. Un parti pris osé, que Laslo Nemes aura eu le courage de tenir tout au long de son oeuvre et lui aura entre autre permis d'obtenir le Grand Prix lors du Festival de Cannes 2015. Ce parti pris, c'est une caméra épaule "collée" à son acteur principal, une grande profondeur de champ qui nous propose un flou d'arrière plan quasi constant, qui censure en quelque sorte les images trop dures mais qui nous fait vivre un événement pourtant traité cent fois au cinéma, comme si nous le découvrions pour la première fois. Le Fils de Saul est donc un film à l'identité esthétique très marquée, dont le personnage principal incarne son autre grande force. Géza Röhrig est parfait, son visage atypique et hautement cinématographique nous happe dés les premières secondes du film, et on ne peut s'empêcher de rentrer en empathie pour lui, pas seulement à cause de son destin, mais grâce à son charisme.
    On pourra reprocher au films quelques longueurs, mais celui ci possède une véritable puissance, un dynamise dans les nombreux plans séquences et une pureté dans l'image de sorte que l'on ne peut s'empêcher de sortir de la salle bluffé, malgré les imperfections de celui ci. On ressent l'influence "Bela-Tarrienne", mais le réalisateur tire tout de même son épingle du jeu, notamment lors des séquences finales, poignantes.

    Un film certes inégal, mais profondément puissant, qui marque je l'espère la naissance d'un grand cinéaste.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Réponse de Normand : je ne peux pas dire que j’ai aimé ce film, mais il m’est impossible de dire que je ne l’ai pas aimé. Avec ça on est bien avancé ! Il y a des sujets comme la Shoah où il est tabou de ne pas aimer. Après tout, ne pas aimer le film ne signifie pas ne pas aimer le sujet. Et ne pas aimer le sujet ne signifie pas qu’on rejette les faits. Ce qu’on n’aime pas c’est le film en lui-même, c’est sa réalisation, le point de vue, sa mise en scène, le hors sujet. Ici, avec « Le Fils de Saul », il n’est ni question de sujet, ni question du traitement du film. Quand le film est sorti et à Cannes et sur les écrans de France, les critiques étaient dans l’ensemble séduites. Alors ça ne manque pas, quand on attend le film comme une montagne et que celle-ci a les traits d’une souris, la déception est à la hauteur de l’attente. Et pourtant, « Le fils de Saul » à défaut d’être un film remarquable est un film qui relève d’une certaine performance dans sa mise en scène. Dans son parti pris. Laszlo Nemes décide de nous suggérer plutôt que de montrer frontalement les horreurs des camps de la mort. Pourtant, on voit, on voit un peu, on devine avec ces arrières-plans volontairement flous ou réduits. On devine des corps, des visages. Le parti pris de filmer à hauteur d’épaule du personnage, que dis-je dans son dos réduit considérablement tout ce qui se passe autour de lui. Ce n’est pas tout à fait la vision de Saul qui nous est restituée. Par contre, ce qui est tout aussi performant, c’est le travail sur le son : ce camp de la mort est comparable à une usine. Des cris lointains se précisent au moment où Saul s’en approche ; des cris divers où ordres hurlés, horreur, plaintes se confondent avec des bruits de portes qui se ferment violemment, portes de chambres à gaz, de fours crématoire, portes de trains, de moteurs de camions, de trains, de ferrailles lourdes, de coups de feu. On suit ainsi Saul dans un tourbillon de violence et de chaos. On a droit à un léger repos de la caméra quand celle-ci fait face à Saul. Comme une respiration éphémère, comme pour reprendre son souffle après une plongée dans l’eau. Ce film est assourdissant et étouffant. Voilà pourquoi, je parle de performance ce qui ne signifie pas pour autant que c’est exceptionnel. Mais j’avoue que j’ai été pris dans ce tourbillon d’angoisse, de terreur. Par contre, le fait de suivre Saul, d’être comme tous ceux qui s’agitent autour de lui, m’a laissé à distance. Un comble me direz-vous. J’avais l’impression de toujours courir derrière lui. Et puis cette obsession de vouloir enterrer ce jeune homme décemment m’intriguait à la fois et m’irritait. Pourquoi ce jeune homme plus qu’un autre ? Etait-ce vraiment son fils ? spoiler: Ce n’était pas le cas
    . Mais comment ne pas devenir fou ou perdre tout esprit dans ce chaos ? Dois-je m’excuser de ne pas avoir eu d’émotion ? Si j’ai été sensible à la démarche artistique de Laszlo Nemes je ne l’ai pas été pour son personnage principal. Sans doute plus préoccupé par sa quête de trouver un rabbin au milieu de ce tourbillon de la mort. La démarche artistique, un tantinet radicale et intéressante, n’a-t-elle pas phagocyté l’émotion même du sujet ? C’est pourquoi, je ne peux pas dire que j’ai aimé ce film et encore moins dire que je ne l’ai pas aimé. « Le fils de Saul » est à la fois une curiosité et une déception…
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    Une mise en scène extraordinairement maîtrisée. Le film, qui se passe dans un camp d'extermination, glace le sang. Tout est hors-champ, ce qui renforce le travail sur le son et rend l'horreur des camps plus affreux encore. Car la force inouïe du film c'est qu'il trouve la juste manière de filmer l’innommable en faisant tout voir sans rien montrer. on ne quitte jamais le personnage principal qui cherche éperdument un rabbin pour la sépulture de son fils, dernier geste d'humanité dans cet univers déshumanisé. Le héros lui-même se déshumanise pour se protéger n'exprimant que très peu de sentiment. Un film questionnant sur la nature humaine et d'une grande qualité filmique. A voir !
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    Un film fort . Un Choc (parfois violent) sur les camps d'extermination. De part l'immersion presque réelle qui nous est donnée à voir sans presque rien montrer mais plus à suggérer autant par le procédé de cloutage que par le son (comme celui des trains!) . L'histoire est forte , dramatique . Pour autant cette quête de vouloir donner une sépulture à son enfant comme le seul lien d'humanité dans cet enfer . C'est dur , épuisant mais il y a dans cette monstruosité un rayon d'espérance.
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    Auschwitz au quotidien dans l'enfer des fours et des chambres à gaz à travers le défi fou d'offrir une sépulture à un enfant. Un enfant parmi des milliers, peut-être le sien. Le film est comme un documentaire mais nous tient en haleine dans cette quête désespérée. Le jeune réalisateur suit Saul au plus près. On voit pourtant toute l'horreur des camps, crue mais sans voyeurisme et sans esthétisme bien que le film soit d'une beauté sur la forme comme sur le fond. On a beau en avoir vu beaucoup sur la Shoah on est toujours aterré de la dimension du genocide et du meurtre. L'acteur principal est d'une justesse et d'une puissance absolus, il donne une humanité à un personnage emporte malgré lui dans un univers concentrationnaire qui n'est que panique, violence, heurts... On comprend aussi grâce au cinéaste la déshumanisation des camps et du nazisme qui a permis de tuer autant de juifs et d'innocents. Un grand grand film qui redonne l'espérance en redonnant une individualité à une horreur collective. L'enfant, sorti du groupe et Saul sorti du groupe, redonnent toute l'épaisseur humaine nécessaire à la compassion.
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un choc!
    La vie dans les camps comme vu en direct c'est troublant.
    La caméra reste fixée sur l'acteur principal pendant la quasi totalité du film pour une immersion totale.
    Il est un peu difficile de comprendre cette quête du héros tout au long du film, cette obsession qui le met sans cesse en danger.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Inspiré du livre "Des voix sous la cendre" soit le témoignage de l'enfer qu'ont vécu les Sonderkommando. Déshumanisation, horreur du quotidien, Folie des hommes.
    On suit Saul, juif hongrois pendant ses 2 derniers jours de survie durant lesquels il croit reconnaitre son fils parmi les morts souhaite lui donner une sépulture et refuse de le voir partir en fumée. Cette recherche bornée, presque insensée est peut-être, surement, sa dernière supplique..
    On reste figé et glacé devant les flammes de cet enfer qui ne s'éteignent jamais.
    Un film poignant, puissant.
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