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    Soleil de plomb
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    3,6
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    15 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Dans le tourbillon cannois de 2015, un film me laissa à la fois séduit et perplexe : Zvizdan, depuis renommé en Soleil de plomb.

    Il faut dire que je ne suis plus habitué à recevoir une proposition narrative aussi généreuse et originale que celle de Dalibor Matanic.

    Pour résumer, le film propose trois histoires. 1991 : un jeune couple veut s'aimer, mais le futur conflit va tuer cet amour naissant. 2001 : une fille et une mère reviennent dans leur maison, alors qu'un ouvrier travaille à la restauration de cette dernière (je veux dire, de la maison, même s'il s'occupera fort habilement de la fille). 2011 : un homme revient dans son village, mais il ne vit pas avec sa femme et sa fille. On comprend à chaque histoire que le noeud de l'intrigue réside dans le fait qu'un des membres de la troupe est serbe, ou croate, et réciproquement.

    Les rapports entre les histoires sont ambigus : elle n'ont rien à voir entre elles, et en même temps, elles semblent se dérouler dans les mêmes endroits et sont jouées (au moins en partie) par les mêmes acteurs/trices. L'installation est troublante, il faut un temps pour comprendre ce à quoi on assiste.

    Pour compliquer le tout, il existe des rapports subtils entre les histoires (des personnages tapent dans leur assiette dans les épisodes 1 et 2, les scènes de bains dans le lac se répètent, il y a des photos évoquant des épisodes précédents sur les tombes) : bref, le film joue beaucoup sur une sorte d'ambiguïté dans le genre Jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre...

    Soleil de plomb est compliqué et - à la fois - agréable à regarder. C'est suffisant rare pour être remarqué.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2016
    1991, 2001, 2011 : trois récits à Zagreb, avec pour dénominateurs communs un soleil vif qui arrose les montagnes, un lac d'un bleu sombre où les jeunes-gens viennent se baigner, la jeunesse incarnée par les mêmes acteurs d'une histoire à l'autre, et surtout l'amertume d'une histoire violente, fermement ancrée dans les cœurs, que le conflit serbo-croate continue de hanter. Le premier récit, sans doute le plus intéressant des trois, amorce les deux autres. C'est une sorte de métaphore théâtrale de la guerre annoncée. Le spectateur a évidemment en tête le fameux texte "La guerre de Troie n'aura pas lieu", ou encore "Roméo et Juliette", tant les conflits sont exacerbés entre les deux pays, les deux peuples à la fois différents et semblables, séparés simplement d'une barrière artificielle déposée sur la route. "Soleil de Plomb" est une œuvre qui raconte la guerre sans jamais la montrer. La guerre est décrite dans ses commencements, et surtout les plaies qu'elle laisse dans les familles et sur les maisons détruites par les bombes. Le réalisateur montre avec talent que le temps permet certes la modernisation des musiques, l'évolution des mœurs des jeunes, mais que les blessures identitaires causées par les conflits n'ont de cesse de traverser le cœur des gens. Il se dégage un très grande tristesse de ce film, une tristesse nécessaire pour comprendre la violence du conflit serbo-croate, loin d'être résolue à ce jour. En cela, le film est très intéressant. On regrettera cependant l'austérité de la mise en scène, la longueur de certaines scènes et peut-être parfois les excès de voyeurisme que la caméra se permet en filmant les relations amoureuses des jeunes-gens. "Soleil de Plomb" demeure pour autant une œuvre indispensable et lumineuse en nos temps actuels où les conflits religieux et identitaires assomment le monde et les consciences.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2016
    La tragédie qui va se jouer dans le premier récit est écrite d’une manière finalement assez conventionnelle, mais le spectateur est sans cesse tenu en éveil par la beauté des mouvements de la caméra ou des sujets. Mais le vrai plus du film est amené par tous les non-dits par rapport à la difficulté de la résilience d’une part, et de la réunification des ethnies d’autre part, ce que les deux jeunes acteurs expriment avec beaucoup de talent. La répétition des situations en affadit quelque peu l’impact, d’autant que le scénario est vraiment mince pour la troisième partie, mais du coup, le spectateur a tout le loisir de chercher les petits détails qui raccrochent l’histoire aux deux précédentes.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    Trois histoires différentes, trois périodes (1991, 2001 et 2011), deux peuples, les mêmes acteurs, mais pas les mêmes personnages... À travers ces trois segments, le réalisateur montre comment le conflit influe sur les relations et que malgré les années le problème reste le même. L'amour est au centre de tout, mais on a pas affaire à quelque chose de mielleux, c'est plus une façon de traiter d'autres thèmes. La première histoire est une sorte de Roméo et Juliette revisitée avec un final émouvant. La seconde est plus axée sur les non-dits et les ressentiments, il s'y dégage une grande intensité et une tension sexuelle assez forte. La troisième est un peu en dessous, car moins bien exploitée, le format court n'était pas adéquat pour celle-ci. Dans l'ensemble, c'est un très bon film, la photographie est très jolie, j'ai aimé l'ambiance, les longs silences qui en disent beaucoup plus que les mots et les acteurs sont très bons surtout Tihana Lazovic que j'ai trouvé excellente et qui parvient grâce à une interprétation à la fois froide et pleine d'émotion à faire oublier son rôle précédent.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un film qui évoque 3 histoires d'amour déclinées sur toute la durée du conflit yougoslave. La photo est superbe, le scénario un peu redondant qui tombe dans le piège de rendre "simpliste" un conflit qui ne l'a pas été ...
    sabina77
    sabina77

    13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2016
    trois histoires d'amour sur trois époques différentes avec à chaque fois le même couple d'acteurs : l'idée est séduisante mais mal exécutée!
    Le rythme est très très lent (mon compagnon s'est endormi au bout de 15 minutes), l'émotion est absente,..., bref je ne recommande pas!
    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 juillet 2016
    Que ce film (en 3 histoires scindées mais avec les mêmes acteurs) est long et ennuyeux !!! Et surtout avec des plans interminables pour combler le vide des 2H de ce "Soleil de Plomb". Honnêtement, les longs métrages croates, je crois que je vais désormais faire une croix dessus (bon, j'ai un excuse, c'est ma copine qui voulait voir le film en VOD 😉 ) car le style est beaucoup trop amateur selon moi.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Les guerres de Yougoslavie s'étant déroulées de 1991 à 1999, l'idée est bonne de raconter 3 histoire de couples où l'un est serbe et l'autre croate, la première histoire se déroulant au début du conflit, la deuxième quelque temps après la fin du conflit et la troisième bien plus longtemps après : 1991, 2001, 2011. Faire jouer les 3 couples par les mêmes comédiens : pourquoi pas. Reste à trouver un scénario pour chacune des 3 histoires, reste à réaliser. Et c'est là que le bat blesse ! Vu le sujet, on pouvait s'attendre à être envahi par l'émotion : on n'en ressent aucune. En fait, lorsqu'on voit le premier épisode de la trilogie, on se dit : bof, bof, espérons que les deux suivants soient meilleurs. Problème : le deuxième est moins bon et le troisième encore pire.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Trois histoires d'amour, respectivement situées en 1991, 2001 et 2011. Le lieu : des villages de la Croatie profonde, près d'un lac. Le lien : la guerre évidemment, pas directement mais comme effet collatéral sur des intrigues sentimentales, ou condamnées ou impossibles. Ce sera sans doute le principal écueil pour la carrière commerciale de Soleil de plomb : une connaissance basique du conflit entre serbes et croates est nécessaire pour la bonne compréhension de ce triptyque. Le réalisateur Dalibor Matanic complique encore la tâche du spectateur en faisant jouer les rôles des amoureux successifs par le même couple d'acteurs. Le film n'est pas pour autant difficile à appréhender, chacun des segments possédant de véritables qualités mais il est vrai que la première histoire est de loin la plus forte.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2016
    Nous mettons un certain temps à distinguer sans y parvenir, un serbe d’un croate et peu importe. Cette guerre était absurde, comme toutes, voire plus. La séquence initiale située en 1991 est la plus intéressante, posant les enjeux : Roméo et Juliette au bord d’un pacifique lac slovène. Les deux autres épisodes en 2001 et 2011 où les douleurs perdurent découlent de la précédente, et bien que les histoires soient distinctes, les personnages interprétés par les mêmes acteurs prêtent à confusion… déjà que ce n’est pas simple. Les musiques ont changé. Mises en marge des fêtes trop bruyantes, les solitudes s’enkystent dans ce qu’il est difficile de qualifier d’histoires d’amour quand tant de haines ont tout miné.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2016
    "Trois décennies. Deux nations. Un amour". Sur le papier, "Soleil de plomb" est terriblement alléchant : trois histoires d'amours impossibles entre un Croate et une Serbe à dix ans de distance. La première à l'été 1991 alors que la guerre civile éclate qui voit se dresser des communautés habituées jusqu'alors à vivre ensemble. La deuxième à l'été 2001 : la guerre est finie mais ses stigmates restent bien visibles dans les villes qui peinent à se reconstruire et dans les cœurs qui tardent à se réconcilier. La troisième à l'été 2011 : la Croatie est sur le point d'entrer dans l'Union européenne et les plus jeunes n'ont pas connu la guerre sinon dans les livres d'histoire ; mais les plaies ne sont pas toutes cicatrisées.

    Ainsi présenté, "Soleil de plomb" du Croate Dalibor Matanic pourrait passer pour le grand film sur le conflit en ex-Yougoslavie. Une sorte de Roméo et Juliette serbo-croate. Hélas ce serait lui faire trop d'éloges.

    Car il ne s'agit de rien de plus que de trois moyens métrages d'une quarantaine de minutes chacun. Sans doute leur thème est-il le même : il est croate, elle est serbe, mais leur amour est impossible parce que a/ en 1991 leur communauté le leur proscrit b/ en 2001 le souvenir de leurs morts le leur interdit c/ en 2011 son divorce, sous la pression de sa communauté qui lui reprochait son union avec une Serbe, l'empêche de renouer les liens. Mais, comme dans tous les films à sketches, la juxtaposition de plusieurs histoires différentes conduit fatalement à les hiérarchiser (la première est ici meilleure que la deuxième elle même plus inspirée que la troisième) et à les décompter.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Dans les Balkans, trois histoires qui se situent chacune à 10 ans d’intervalle de l’autre. 1991 alors que les conflits s’installent durablement, 2001, peu de temps après le cessez-le-feu et 2011, alors que les jeunes s’occupent à organiser de mega fêtes, avec pourtant des restes de haine.

    Chaque fois une histoire d’amour, jouée par les mêmes acteurs, avec certains détails quirappellent les histoires précédentes. La lumière du soleil d’été et le lac sont les éléments extérieurs récurrents dans les 3 histoires.

    Dans les tragédies antiques, les familles sont poursuivies par les malédictions de génération en génération. Ici, la première histoire, en 1991, tragique, est comme rejouée par d’autres personnages, mais par les mêmes acteurs. Ceci dit, chaque fois le tragique s’estompe un peu davantage. Plus on s’éloigne de la guerre fratricide entre Serbes et Croates, plus l’espoir vient illuminer la vie des protagonistes.

    J’ai beaucoup apprécié la façon dont sont racontées et jouées ces histoires, même si leur substance ne m’a pas fait beaucoup vibrer.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Magnifiquement filmé. Magnifiquement joué. Un petit bijou sur la forme. Chaque histoire est prenante. Par contre je n’ai pas compris le lien entre les protagonistes des trois histoires. Vu qu’on retrouve le même acteur, mais ça ne sont pas être les mêmes personnages..
    Moustapha D
    Moustapha D

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2016
    étonnant et passionnant : on en apprend beaucoup sans rien savoir de plus sur le conflit serbo-croate avec ces histoires d'amour contrariées par la haine et l'Histoire. A voir !
    Christian C
    Christian C

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Variations sur la vengeance et les haines entre communautés que l'amour ne peut pas toujours vaincre. Thème éternel de la tragédie sur trois variations, à trois époque différentes de la guerre dans l'ex Yougoslavie. Avant de voir le film, il faut savoir que ce sont les mêmes acteurs qui jouent les protagonistes de chacun des trois épisodes qui n'ont pourtant rien à voir entre eux. Ce parti pris du réalisateur peut gêner la compréhension du film si on ne l'a pas à l'esprit dès le début.
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