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leom6167
2 critiques
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1,5
Publiée le 3 avril 2024
Personnages intéressants, on a l’impression de regarder une thérapie de couple entre Ferrari et sa femme. La course, l’usine, les enjeux d’entreprises, on ne rentre pas du tout dedans.
C’est très dommage, le film avait énormément de potentiel et pouvait raconter bien plus de choses. Malheureusement, il parle que d’un passage précis de Ferrari, et la façon dont s’est raconté mène le film à etre looong et un peu moue sur les bords
Film qui passe complètement à côté de son sujet. Plutôt que de nous raconter l'histoire de l'écurie prestigieuse autour de son fondateur iconique, Michael Mann se contente de nous montrer une énième famille déchirée avec un mari volage qui aurait pu être n'importe qui. Rien d'extraordinaire ici, d'autant plus qu'Adam Driver campe un Enzo Ferrari antipathique au possible, donc impossible d'être en empathie pour lui comme pour ce qui lui arrive, tout laisse froid, à l'image de ce film. Je ne retiens qu'un plan osé à la fin, spoiler: lors de l'accident mais sinon, c'est terriblement vide. Avec ce Ferrari, Michael Mann fait une nouvelle sortie de route.
Un film intéressant et bien joué pour les amateurs de Ferrari, d'enzo, des mille miglia...C'est clair que les non passionnés comprennent pas trop un film tourné vers l'automobile, c'est pas facile.
Une réalisation léchée, dont le vrombissement des moteurs vous fera vibrer. Excellent Adam Driver, qui incarne bien la dureté d’Enzo Ferrari pour la course automobile. Quelques moments où le pied est un peu trop levé dans l’histoire, c’est vrai.
Film qui ne déroge pas à la mode du biopic. Les prestations des acteurs ( Adam Driver - Penelope Cruz) sont très convaincantes. Si le couple conjugal Ferrari bat de l'aile, il forme une équipe très efficace et redoutable pour les affaires. Et "cocorico" Enzo Ferrari roule en Peugeot 403.......
D'un ennui! Où est la passion pour la course, les sports mécaniques, les bolides? On ne nous parle que de frasques privées, de compétition nauséabonde entre écuries (MASERATI, JAGUAR,...), de faillite, de contrôles sommaires, de consignes à l'emporte-pièce,.. FERRARI est présenté comme un hiérarque rigide (DRIVER ne lui ressemble pas mis à part les cheveux plaqués poivre et sel), CRUZ est trop sérieuse et WOODLEY inintéressante... Les jeux de caméras sont datés : au ras du bitume, ou en très gros plan sur des détails de carrosserie, ou vues du ciel à contre-sens pour soi-disant accentuer l'impression de vitesse. Le seul intérêt sera de reconstituer d'une manière impressionnante le dramatique accident sur la 24ème édition de la course mythique sur route simple "les 1000 miles". Tout ça pour ça!
Ferrari : le film ne parvient pas à passer à la vitesse supérieure
Adam Driver dans le rôle d’Enzo Ferrari, une vraie prouesse. Le film Ferrari est disponible depuis mars sur la plateforme de streaming Amazon. Déjà remarquable dans le film historique, Le Dernier Duel de Ridley Scott, paru en 2021, Adam Driver incarne le célèbre pilote et constructeur italien.
Un Adam Drivers crédible
gé de 39 ans, il joue le rôle d’une personne de 59 ans. Et la différence d’âge ne fait pas du tout ressentir durant le visionnage. D’ailleurs, on retient aussi la performance de Penelope Cruz. Elle incarne la femme et associé de l’entreprise automobile. On ressent la tension du couple car Enzo Ferrari mène une double vie avec une autre femme. Cependant, à part les deux rôles principaux, les acteurs secondaires sont en retrait.
Les courses manquent d’adrénaline
Quand on parle de Ferrari, on veut entendre le bruit du moteur, les freinages dans les virages. Hélas, les séquences de courses sont intéressantes sans être palpitantes. La fameuse course décisive pour redresser financièrement l’écurie italienne manque de moments de doublement, de frictions avec les concurrents. Seulement deux pilotes Maserati parcourent l’étape. Mais où sont les autres bolides ? Par ailleurs, j’aurais voulu en savoir plus sur le coulisse de la production des bolides Ferrari : matériau utilisé, discussion entre les ingénieurs, test sur piste
Heat, Collatéral, Révélations, trois grands films du réalisateur Michael Mann qui ont été passionnants à découvrir. Mais avec Ferrari, on a quelques regrets tout en passant un bon moment. Le film reste trop classique, une production sans réelle prise de risque.
Oula mais c'est très moyen tout ça. Malgré la présence de Micheal Mann à la réalisation, Ferrari est d'une platitude absolue. Au niveau du casting, Adam Driver essaie de bien faire mais n'arrive pas vraiment à être crédible en Enzo Ferrari. Pénélope Cruz, quant à elle, fait littéralement la gueule pendant 2 heures. La photo est bizarrement assez laide et le cadrage très aléatoire. Des fois c'est pas mal et d'autres fois tu te demandes si le chef op était pas en pause café. Seule les, ou plutôt la course rattrape un peu le tout mais mon dieu que les accidents sont moches. Je ne comprends pas comment on a pu valider une chose pareille... Le film essaie aussi d'être touchant mais l'émotion à du mal à passer. Bref, Ferrari est très classique et ne raconte rien d'extraordinaire. Un biopic assez neutre donc qui se regarde pour sa seule course en fin de film.
Michael Mann s'attache à développer la personnalité impassible d'Enzo Ferrari durant une période de tension permanente pour lui, pris entre les feux des journalistes, la contrainte de nouveaux investisseurs et partenariats inévitables, dû à son positionnement commercial et ses prises de décision, mais également ses déboires personnels. À la déroute, il mène ses voitures sur le circuit, gratifiant son management d'être avant tout centré sur la course automobile. On assiste à une superbe reproduction de la dernière édition de la Mille Miglia de 57, jusqu'à l'accident tragique. On reste alerte tout du long dans une production remarquable. Un biopic détourné sur une périodes de quelques semaines qui dresse malgré tout un portrait solide aux arguments notables.
Un film en demi-teinte, qui est trop long pour l’histoire racontée, je pense que 20 min en moins aurais fait l’affaire. La première heure de film sert juste à nous poser les bases des personnages ainsi que la relation qui peuvent avoir entre eux.
La deuxième partie est beaucoup plus rythmé et interessante. Le climax nous prend bien de court.
Je pense que pour pouvoir voir ce film il faut soit être fan de cinéma et risquer d’être dessus, soit être fan des courses automobiles.
Le film se focalise sur un moment de la vie de Enzo Ferrari, en 1957 : sa femme, la mort de leur fils l’année précédente, sa maîtresse, le fils qu’il a eu avec elle et qu’il peine à reconnaître, la course des « Mille Miglia » et son accident tragique. Les états d’âme de Ferrari occupent l’espace bien plus que ses bolides. Ce n’est pas inintéressant mais les acteurs s’expriment en anglais, ce qui est rédhibitoire, et ne jouent pas très bien, en particulier Adam Driver qui fait un Ferrari massif et raide auquel on croit peu. La mise en scène est sure, la scène de l’accident est marquante mais le sentiment qui domine est celui d’une légère déception.
Le film s'ouvre sur un générique de toute beauté où on nous plonge dans les courses automobiles des années 30 avec Enzo/Driver au volant lorsqu'il était encore pilote. Travail remarquable qui promet pour la suite. Le film se focalise sur une partie seulement de la vie de Enzo Frrari, soit entre 1957 et environ 1963, situant effectivement le destin de Enzo entre la mort tragique de son fils aîné et légitime et l'opération financière qui a échoué avec Ford qui sera un tournant de la firme. C'est plutôt judicieux s'il fallait choisir une période. Mais on constate vite que le scénario se focalise finalement surtout sur l'intimité de Enzo et sur ses relations avec les deux femmes de sa vie. Ok, c'est évidemment moralement répréhensible... blabla... Mais si on s'intéresse à Enzo Ferrari c'est aussi et surtout comment l'homme a évolué au sein de l'industrie automobile et comment il a su gérer et prendre les décisions pour transformer sa firme en légende et mythe du sport mécanique. Malheureusement sur ce point le film fait défaut assez grossièrement. Au lieu de ça, on savoure des yeux la beauté des bolides au point d'occulter les trois belles actrices à l'affiche dont une Sarah Gadon inutile. Michael Mann déçoit deux fois de suite, espérons qu'il ne poursuivra pas sur la même pente... Site : Selenie.fr
Michael Mann nous propose un biopic du "Commendatore" à la réalisation classieuse et classique, mais trop froid dans son traitement narratif pour nous embarquer dans son histoire, et finissant par tourner un peu en rond.
Un film en mouvement et figé à la fois, entre séquences automobiles immersives et séquences intimes bien moins palpitantes (malgré les bonnes interprétations de Driver et de Cruz).
Un drame sportif voulant lorgner du côté de la tragédie romanesque à hauteur d'homme, mais échouant en grande partie à nous faire rentrer en empathie et en immersion avec son parti-pris.
À la place, je vous recommande plutôt un autre biopic motorisé, «Le Mans 66» (produit par Mann), bien plus entraînant et touchant.