Petit biopic sur une partie de l'histoire d'Enzo Ferrari assez intéressante mais pas forcément toujours bien mis en scène. Michael Mann est loin de montrer son meilleur niveau. Un début de film très brouillon avec une nette amélioration au fur et à mesure du temps. Adam Driver est cohérent dans son rôle mais loin de ses meilleurs performances. En résumé, c'est globalement plutôt bon et en particulier la dernière heure.
Un film intéressant et bien joué pour les amateurs de Ferrari, d'enzo, des mille miglia...C'est clair que les non passionnés comprennent pas trop un film tourné vers l'automobile, c'est pas facile.
On peut écrire le synopsis de ce film, sans même parler de voitures.qui ont ici un rôle secondaire.
En 1957, un industriel est à la croisée des chemins :
- économique : son entreprise est au bord de la faillite, il doit augmenter sa production et trouver des partenaires, - technique : il s'obstine dans des concepts dépassés face à la concurrence qui ne manque pas d'imagination et d'innovation, - sentimental : entre sa femme qui est aussi son associée, dont il a eu un fils, Dino, mort de maladie l'année d'avant à 24 ans, et sa maîtresse dont il a un jeune fils Piero. spoiler: Quel nom portera le jeune Piero, celui de son père ou celui de sa mère ?
Car ce film est un coup de projecteur sur un bout de trajectoire d'Enzo Ferrari à une époque où tout ne vas pas pour le mieux pour lui et sa marque. Il ne produit pas assez pour payer le service courses et doit nouer un partenariat avec un grand constructeur qui s'occupera de la production, lui gardant la main sur la compétition. Ford ou Fiat ? Ses voitures de course sont rattrapées par la concurrence car il s'obstine avec une architecture à moteur avant face aux anglais ou allemands qui adoptent le moteur central et Jaguar vient de gagner les 24H du Mans grâce aux freins à disque. Ses pilotes se tuent sur ses voitures et il a une réputation de faiseur de veuves renforcée par le fait qu'après avoir perdu des amis en course il s'est bâti un mur d'indifférence. Un pilote mort le dimanche est remplacé par un autre dès le lundi, ce dont va bénéficier le coureur De Portago. spoiler: Et voilà que son épouse Paula découvre sa liaison et son fils caché avec Lina Lardi. Le petit Piero (aujourd'hui âgé de 78 ans et vice-président de Ferrari) s'appellera-t-il Lardi ou Ferrari ?
Les voitures et la tragique course des Mille Miglia ne servent ici que de toile de fond et on s'attachera d'abord aux personnages tous magnifiquement joués : l'industriel et ses tourments, sa femme, sa maîtresse et leur rivalité, le rôle des mères, son premier fils mort, son deuxième qui veut suivre ses traces, les pilotes de l'époque qui prennent tous les risques, les starlettes qui les entourent, le public friand de ces courses sur routes ouvertes devenues beaucoup trop dangereuses, la mort qui rôde à chaque instant ...
J’avoue que ce film est une petite déception. J’adore les biopics, j’ai adoré Adam Driver dans House of Gucci et il est à nouveau excellent dans Ferrari, de même que Pénelope Cruz et Shailene Woodley. J’ai également beaucoup aimé l’ambiance très sombre du film qui se ressent au niveau de la photographie avec une colorimétrie très sombre où percent des touches de rouge. Et j’aime le fait que le film se concentre sur les difficultés de la marque mais j’aurais aimé soit une timeline différente. Soit une timeline qui nous permet de suivre le second souffle de Ferrari après la chute, soit que le scénario se concentre essentiellement sur l’emblématique course Mille Miglia. Là on se retrouve avec un entre-deux qui ne nous permet pas de profiter de la course (on connaît mal les pilotes et la course en elle-même est très rapide, le suspens est peu présent) et nous laisse sur notre faim en ce qui concerne la suite de l’histoire d’Enzo Ferrari. Presque l’impression que le plus intéressant est ce qui est raconté à l’écrit à la fin du film.
Michael mann ne s intéresse comme à sa fâcheuse habitude qu a des moments clés ou année charnière du protagoniste principal , Ali en est le parfait exemple : c est parfois long , on peut décrocher de temps en temps mais j ai ressenti cette fois une montée en tension et me suis retrouvé à la place du constructeur à travers les enjeux , son entourage, avançant presque à l aveugle vers son but. Chaque plan est magnifique, la classe a l italienne , les acteurs sont ébouriffants de justesse , Pénélope Cruz est une des meilleures actrices du monde actuelle , elle le prouve une fois de plus, Adam driver à la tempe des plus grands , j ai trouvé à ce film un charme qui opèrait , on s attache à tous les personnages, sa maîtresse comprise.. Mann n a pas perdu la main mais comme dit Tarantino lui même : il manque toujours quelque chose à ses films , il devrait toujours s entourer d Éric Roth pour un scénario sauf pour heat, manhunter et révélations qui sont des bijoux scénaristiques . C était pas le biopic attendu ni l histoire d Enzo , ni les folles courses de l écurie qu on était en droit de voir mais il me reste dans la tête car très peu de films de cette classe sont réalisés ces temps ci, bref un inattendu et mon 5 eme Michael mann préférés. 2h10 d élégance pure
Personnages intéressants, on a l’impression de regarder une thérapie de couple entre Ferrari et sa femme. La course, l’usine, les enjeux d’entreprises, on ne rentre pas du tout dedans.
Un film long, qui auraient surement été meilleur si le mans 66 n'était pas sorti avant. On sent que le film prépare cet événement mais comme il a déjà été traité cinématographiquement avant, ça tourne en rond. Bien qu'il est intéressant de voir la "face caché" d'un homme comme Enzo Ferrari, un pionnier de l'automobile dont la vie n'est pourtant pas si glorieuse, je trouve son interprète très plat et il ne montre en rien la personnalité du vrai Enzo Ferrari connu pour être un homme à fort caractère.
Bon film racontant l’histoire des partenaires Enzo et Laura Ferrari dans une période difficile où l’entreprise est au bord de la faillite. Je recommande de regarder ce film car il montre ce qu’était le sport automobile à ses débuts.
Les voitures sont à la fois élégantes et leur rugissement impressionnant, on a envie de plonger dans la mécanique de ces objets aux courbes parfaites et d’un rouge éclatant.
Enfin qui de mieux pour se plonger dans le charme des années d’après guerre en Italie que Penelope Cruz qui est comme toujours éblouissante et illumine le film de son talent et de son immense beauté.
Pourquoi les derniers biopic qui sortent ne retrace qu'une si petite partie de la vie des personnages en question, comme celui que Bob Marley. Je pense que si on m'annonçait que ce genre de film durait plusieurs heures j'irais les regarder quand même vu l'importance de ces personnes sur leur époque. On ressort de ce film sans en savoir beaucoup plus sur Enzo Ferrari et son histoire, j'aurais certainement oublié avoir vu ce film d'ici quelque semaine vu sa banalité.
En tant que fan de Ferrari je dois bien dire que je reste sur ma faim. Le film est lent et ne permet pas de saisir tous les aspects passionnants de cet homme. J'aurai aimé partir un peu plus tôt, en 52-53 avec les premiers succès en F1 mêlés à la maladie de son fils, et parcourir l'évolution de la structure jusqu'au rachat de Fiat début années 70. Voir comment Enzo a du affronter les drames personnels, sur la piste et les difficultés dans la compétition.