Le troisième volet des vixens est complètement nul mais en même temps pas désagréable. L'histoire mélange tout et n'importe quoi: sexe, gros seins, services secrets, déesse grecque, violence , nazisme(!) descendance cachée d'Hitler(!!). Elle est d'un certain mauvais goût à montrer des personnages obsédés par le sexe enquêter(vaguement) sur la mort d'un sosie homosexuel d'Hitler. Les acteurs ne savent pas jouer mais bon fallait s'y attendre. Comme d'habitude chez Russ Meyer, c'est monté n'importe comment. Pourtant, comme pour "Supervixens", le film s'avère plutôt réjouissant et sympa à regarder (au second degré).
Bon, ben Hitler est bi, il se fait sauvagement assasiné. Qui est l'assassin parmi tout les obsédés qui ne pensent qu'à faire l'amour avec tout les personnages rencontrés ? Encore une fois, on est chez Russ Meyer, les hommes sont des choses exploitées sexuellement par des nymphos. Elles ont une poitrine surdimensionnées, et ils ont un sexe idem. Bref, pas le meilleur de Meyer. Même si l'humour est toujours présent pour ne pas tomber le porno, l'histoire est trop mini pour s'intéresser aux personnages.
Au premier abbord ce film est un navet immonde, un porno estampillé seventies sans queu ni tête, mais Meyers est un cinéaste plus intelligent qu'il n'y parait, son film est un trip assez grotesque avec des filles à fortes poitrins à moitié nues, des scènes de sexe incessantes et d'une vulgarité sans complaisance, le film n'a aucune véritable structure narrative et ne semble être qu'une succesion de saynètes poussés à l'extrème, on baigne dans un climat irréaliste pour ne pas dire onirique et le scénario avec cet histoire grandiloquente de succeseurs de Hitler est volontairement provocatrice ,un trip trash voir SM qui se permet même quelques références détournés notamment au chef d'oeuvre d'Hitchcock "Psychose",à part ça le spectacle est gratuit et ne vole pas pas haut ,à découvrir cependant pour se faire une idée sur toute une certaine sous culture du cinéma des années 70.
Sans doute le film porno le plus immonde que j'ai vu de toute mon existence. Le fait qu'il ait été tourné par un metteur en scène connu ne change rien et ne lui pas un air de respectabilité et n'en fait pas un film "intellectuel". Ici, la pornographie la plus primaire se complique de cruauté gratuite, sadisme, etc... Rien n'est à sauver, même les actrices qui ont toutes des poitrines énormes. A réserver aux malades sexuels.
C'est horrible, comment peut-on filmer ce genre de chose, ce n'est pas que c'est choquant ou quoi que ce soit, mais c'est juste mal filmé par des mauvais acteurs qui sont plus souvent nus qu'habiller, le scénario mêlant nazisme et érotisme ne mène nul par, il est tout sauf pertinent, ce film est pire encore que Vixen du même réalisateur…
Une fois encore, Russ Meyer nous régale de ses extravagances. Dans "Megavixens", il mélange l'érotisme et le fantastique pour notre plus grand bonheur... A l'instar de "Vixens" et "Supervixens", "Megavixens" atteint le summum de la causticité et de l'humour absurde à la "Monty Python"... En un mot, génial...
Le chevauchement des walkyries. Et pourtant, il vous aura prévenus... Ceci n'est pas un conte de fées...malgré la présence, à l'arrière-plan, du château de Neuschwanstein, ayant inspiré aux studios Disney celui de la Belle au bois dormant. L'iconoclaste Russ Meyer nous conte les galipettes d'un cheptel de nymphomanes en rut. Celui qui veut à tout prix trouver un scénario, dans ce film qui est un véritable kaléidoscope kitsch, sera plus frustré qu'un puceau en soif de chattes... Les autres apprécieront les allusions à des monuments tels que "Massacre à la tronçonneuse", "Psychose", "Citizen Kane" avec le "Rosebud" tatoué à un endroit coquin,... Troisième volet de la tétralogie "Vixens" ( précédé d'un nouveau superlatif, à l'image de ces mégafuries), Meyer a toujours aimé lancer un pavé dans la mare de cette Amérique puritaine. Son mérite est d'avoir conceptualisé sur grand écran l’imagination débridée d'un tas de fantasmeurs nocturnes, jouant aux prudes une fois que Morphée semble partie...alors qu'ils seront les premiers jouisseurs de cette orgie filmée au grand air. Merci à la chaîne arte pour sa programmation osée ( même si très tardive) et vive la libération sexuelle !
Après l’étonnant Vixen ! (1968), Russ Meyer a décliné son film en une tétralogie, réalisant par la suite, Megavixens (1976), Ultravixens (1980), et enfin,. Supervixens (1982). Si le premier volet était plutôt bizarre, tant du côté de son scénario que par l’interprétation des acteurs, Megavixens et tout aussi spécial que Vixen ! Le film démarre par un meurtre, et durant tout le film, on aura droit à des explications en voix off, afin de donner des indices aux spectateurs. On a en faite, affaire à une sorte de Cluedo ! Certes, assez barge et très porté sur le sexe, puisque l’on a affaire à un pseudo film érotique assez cru et pourtant si ringard (à notre époque). Comme pour les précédents opus, il faut regarder ce film avec beaucoup de recul, ne pas le regarder avec sérieux, simplement mettre son cerveau sur off et se laisser transporter dans cet univers barge et cinglé. Aux côtés de ces femmes aux physiques hors normes et totalement folles ! Décidemment, Russ Meyer nous étonnera toujours !
Encore plus abracadabrant et acrobatique que "Vixens" ! Ce film érotico-burlesque est un plaisir pour les yeux, de la fantaisie et du fantasque... plus intelligent qu'il n'y parait et plus original que n'importe quel film erotique... Juste pêche-t-il un peu par un peu moins de rythme que "Vixens".
Les films de Russ Meyer sont connus pour leurs personnages féminins aux formes généreuses et pour leurs tripotées de mâles bien approvisionnés. "Megavixens" ne fait pas exception à la règle : à partir de postulats loufoques (un sosie d'Hitler dévoré par un pirhana dans son bain, etc...), le réalisateur use de plans et de sons bien trouvés qui détournent les clichés habituels des films porno des 70's et ne lésine pas sur la débilité de ses personnages. Au final, on obtient un film qui conserve une certaine réputation, qui se place complètement en marge du cinéma classique, et qui fait souvent sourir.
Russ Meyer n'a jamais fait dans la dentelle. Des personnages au comportement violent ou sexuel agressifs, des physiques aux proportions dantesques, une gestion de l'image saturée de couleurs criardes. Russ Meyer est un peu un cinéaste qui navigue entre Fellini, Tex Avery et Jerry Lewis. L'Amérique profonde le passionne et les femmes (image de la mère) lui font peur. Une autre qualité qui m'intéresse chez ses personnages, les hommes sont bien membrés et les filles ont de gros seins! Megavixens est sûrement son meilleur film ; la meilleure scène : quand la fille tue de ses mains le violeur à gros sexe .
Apôtre des plaisirs de la chair, des énormes nichons, des gros culs et de lhumour trash-sex, Russ Meyer nous revient en forme en 1976 avec le complètement barré "Mega Vixens" ("Russ Meyers Up !"). Javais pris du plaisir à suivre le réjouissant "Vixen" puis détesté le malsain "Super Vixens". "Mega Vixens" ne maura durant longtemps pas emballé mais les explications finales relèvent grandement le niveau. Simplement bottée, la délurée et opulente Francesca "Kitten" Natividad se fait le chur grec dune tragédie. On la retrouvera donc régulièrement. Un atroce et original assassinat a eu lieu, mais qui est le coupable ? Le spectateur est invité à mener sa petite enquête, laquelle passe par des explorations profondes. On retiendra que les actrices ont un certain charme (Janet Wood est par exemple vraiment mignonne en Sweet lil Alice). Pour ses débuts au cinéma, Raven De La Croix justifie quon lait retenue bien que son interprétation manque parfois dun peu de naturel (il faut la voir faire son footing !). Son personnage de Margo Winchester a néanmoins toute sa place dans lunivers délirant du réalisateur. La première séquence du métrage ne fait pas dans la dentelle en nous proposant une séance bisexuelle de SM bavarois avec Adolph Schwartz (les plus tarés visualiseront la chose, les autres nont quà regarder le film). La plupart des autres personnages masculins se veulent également antipathiques : Homer le flic obsédé, Rafe la brute alcoolique et décérébrée Seul le gentil Paul nous permet de ne pas oublier que tous les hommes ne sont pas des connards. En soixante-dix-neuf minutes je nai ri quune fois (lors de lultime plan du premier acte), pour autant dans sa globalité le scénario prête réellement à sourire. Le récit nest juste pas très palpitant en dépit de quelques ébats en pleine nature. Sans crier au chef duvre impérissable, admettons tout de même quil sagit dune petite perle de la comédie érotico-gore, genre assez peu exploité, allez savoir pourquoi