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ralfgad
3 abonnés
64 critiques
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3,0
Publiée le 1 août 2019
Bon film qui fait penser aux films de Woody Allen dans le style ; il y a une ambiance très new yorkaise, l histoire inspirée d un fait réel des années 90 est assez originale il faut bien le reconnaître. L actrice principale joue très bien son rôle. Même si ce n est pas le film de l année, cela reste tout de même un film intéressant à regarder.
New York filmé avec une rare intensité, comme la vie de l'héroïne (fabuleuse comédienne) écrivain sans publication qui se décide d'écrire de fausses lettres (tellement vraie) qu'elle y gagne bien sa vie . elle se lie d'amitié avec un gigolo gay sur le retour, tableur et beta . la réalisation soignée , sincère attentive aux détails, nous fait vivre avec un humour décalé le cheminement de ces deux êtres un peu déboussolés par l'alcool. un film beau comme l'ivresse de la littérature.
Comme souvent dans ce genre de film, basé sur une histoire vraie, cette dernière passe un peu au second plan. A la place, l'accent est mis sur la personnalité des personnages, ce qui n'est pas inintéressant mais quelque peu dommage puisque par exemple, on apprend peu de choses sur les personnes plagiées. De même, je n'ai découvert qu'à la fin à quel point ce business de plagiaire avait pu être important. L'aspect "illégal" de l'affaire, qui aurait du être au coeur du film, n'apparaît par ailleurs que trop tardivement.
sublime. Un couple d'amis loufoques à souhait. Elle écrivain raté et alcoolique , lui homosexuel zonard et cocaïne , s'associent pour falsifier des lettres célèbres. Jubilatoire.
Après deux succès de librairie comme biographe de compatriotes "people", "Lee" Israel fait un flop avec un 3e livre, et s'enfonce alors dans une vie d'expédients, et de quasi-misère, ne réussissant plus à écrire. Ayant laissé une ardoise chez son véto, elle ne peut faire soigner "Jersey", sa chatte de 12 ans, cadeau d'une ancienne compagne (la dame a mauvais caractère, est volontiers très alcoolisée, et reste peu de temps en poste quelque part). Plus que ses termes en retard, voilà qui la décide à vendre une lettre autographe de la grande Katherine Hepburn, à elle adressée. Ce sera le seul document authentique de ce genre négocié... LI se lance en effet dans une petite entreprise rentable (et soignée : papier ad hoc, machines à écrire chinées dans les "pawn shops"...) : la fausse correspondance d'acteurs ou d'écrivains, tous (récemment) disparus - évidemment ! On est au tout début des années 90, à N-Y. Environ 400 missives plus tard, son succès la rend imprudente, et les ennuis l'attendent, pistée par le FBI... Des suites judiciaires de ses escroqueries "littéraires", l'écrivain tirera, 15 ans plus tard, un livre-confession, dont le titre, "Can you ever forgive me ?", fait celui de ce 2e "long" de l'actrice Marielle Heller (pour une sortie française sous le plat "Les Faussaires de Manhattan"). Qui vaut surtout pour la performance de Melissa McCarthy. La boute-en-train de "Mes meilleures Amies" est remarquable, dans un registre complexe, entre tragique et comique amer. Le deuxième "faussaire", un autre marginal, britannique lui, lui donne la réplique avec talent : Richard E. Grant (alias Jack Hock). Le scénario, le découpage, la mise en scène et en images étant pour leur part peu notables...
Chef-d'œuvre! La biographe, Lee Israel, après avoir essuyé plusieurs échecs, se voit contrainte de vendre des lettres de personnalités du monde littéraire. Flairant le bon filon, elle va se rendre coupable de faux en écriture d'environ quatre cents lettres d'écrivains qu'elle vendra aux plus offrants. Au détour des bars qu'elle écume (son seul loisir), elle fera la connaissance de Jack, un dandy gay et alcoolique notoire qui deviendra un temps son complice jusqu'au jour où ils seront démasqués. La mise en scène de Marielle Heller est sobre et magnifiquement efficace. Melissa McCarthy crève l'écran, Richard E. Grant est bouleversant. "Can you ever forgive me?" ou quand les lois de la survie et l'humanité colmatent les failles des êtres à la dérive. Un très grand moment de cinéma et pour appeler un chat, un chat; un chef-d'œuvre. "Can you ever forgive me?" est basé sur une histoire vraie.
Réjouissant, un sommet de mauvaise foi joué par deux acteurs qui s'en donnent à coeur joie. Il était temps que Melissa McCarthy trouve un rôle à sa mesure, après le chef d'oeuvre "Mes Meilleures amies" et les ratages de Ghosbusters. Des dialogues drôles et bien balancés, et son partenaire en crime Richard Grant est super. A consommer sans modération !
C'est un film ni mauvais ni bon. Melissa McCarthy dans un rôle ni comique, ni sympathique, pour un film tiré d’une histoire vraie ni exaltante, ni admissible dont on a hâte de voir la fin. Un film poussif et un peu trop long qui reste malgré tout pas trop mal et très bien interprété surtout par Melissa McCarthy pour un rôle de composition à l’opposé de tout ce qu’elle avait fait jusqu’ici, donc ne vous attendez pas à ce qu'elle vous fasse rire
Un biopic sur une "écrivaine" américaine seule, dépressive, alcoolique, menteuse, voleuse. On dira que sa vie, son quotidien, font office de circonstances atténuantes à sa personnalité. Un récit pas très intéressant si ce n'est d'un point de vue culturel. Le film est mou, on a du mal à se mettre dedans et on éprouve pas vraiment d'empathie envers les personnages. C'est assez bien joué et l'époque est bien retranscrite mais pour l'histoire et le rythme on repassera. A voir une fois pour connaître l'histoire de cette Lee Israel, et encore..
Difficile de comprendre pourquoi la réalisatrice Marielle Heller veut à ce point enlaidir son film, les personnages, les décors, tout est poussiéreux, sclérosé, délavé. Tout est laid. Et on le ressent dans le traitement des personnages, ils sont pareils, laids, froids, distants, des pierres solides et fermées sur elles-mêmes. Comment peut-on s'infliger des mois de travail quand on déteste autant son sujet, ses personnages, ce qu'ils représentent, ce qu'ils sont (inspiré d'une histoire vraie, Heller semble vouer une rancoeur tenace aux personnages historiques). Alors plutôt que d'emballer le tout et de nous faire une démonstration du ridicule de ses personnages, le film s'astreint à une énumération fastidieuse et plan-plan des événements, sans plaisir, sans envie, apparemment accablé par la laideur de ses personnages. Déprimant
Un film qui montre encore une fois que toutes les histoires vraies ne font pas nécessairement de bons scénarios de cinéma. C'est gentil et les personnages sont attachant, mais dans le fond, ca ne raconte pas grand chose pour près de 2h et ca se ressent.
Le principal problème du film reste que l'histoire abordée, même si véritable, n'est pas spécialement intéresse. Le traitement reste malgré tout correct grâce à une chouette actrice.
Can You Ever Forgive Me ? s’interroge sur la valeur de la contrefaçon aussi bien sur le plan économique – peut-on vivre d’un commerce de faux documents ? – que sur le plan affectif. Car la mystification nous dit quelque chose des rapports humains qui se nouent et se dénouent dans l’espace urbain, vaste labyrinthe que l’héroïne apprivoise par la fréquentation exclusive de trois lieux : son domicile, le bar du coin, la librairie ; le nœud dramatique semble ici se dédoubler, un dandy homosexuel sur le déclin, une bouquiniste entre deux âges, tous deux en mal d’amour. Le faux leur permet une rencontre, un dîner, un échange de regards qui feront dire à Lee Israel, sur le banc des accusés, combien elle apprécia cette période. Le mensonge l’a rendue vivante. L’a raccordée avec sa vraie nature d'écrivain, affranchie de son rapport complexé et destructeur au modèle. Pour incarner Israel, une Melissa McCarthy impeccable, à la fois drôle, émouvante et passionnante à suivre, dans un film qui se laisse regarder avec plaisir.