Malgré une très bon jeu des personnages principaux, le film reste relativement ennuyeux. Au bout de 20' de film, je n'ai pas cessé de me demander si rester ou partir sans connaîtrez la suite.
Pour les amoureux d'un certain New-York, pour les amoureux d'une certaine littérature américaine méconnue sous nos tropiques (cf. le titre français/titre anglais). Les autres se demanderont peut-être ce qu'ils font dans la salle, sauf si elle est climatisée. Et peut-être s'ouvriront-ils à cette littérature-là et à ce New-York-là.
Une comédie dramatique terne, affadie par une absence de couleurs, malgré l'interprétation des acteurs, notamment l'élégant Richard E. Grant. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Les faussaires de Manhattan nous rappelle que sans mise en scène digne de ce nom tout scénario, aussi brillant fût-il, aboutit le plus souvent à un résultat mitigé. Qui plus est, dans le cas du film de Marienne Heller, dont le titre français est un leurre (il n'y a qu'une faussaire en l'occurrence), le scénario est relativement terne, eu égard à l'histoire réelle de cette écrivaine devenue experte en confection de fausses lettres de célébrités. Outre le fait que les noms de Noël Coward ou de Dorothy Parker ne parlent pas nécessairement à tous, Les faussaires de Manhattan s'englue dans la grisaille au fil de péripéties mollement racontées qui ne donnent qu'une idée imprécise du monde des collectionneurs, d'une part, et de celui du microcosme littéraire new-yorkais des années 90, d'autre part. Difficile d'éprouver de la sympathie pour le personnage de Lee Israel, pourtant admirablement campée par Melissa Mc Carthy, sorte de Columbo au féminin, pour l'allure s'entend, dont l'humour est rarement mis en avant, alors que c'est son principal attrait. Peu d'émotion (la plus grande est pour la mort du chat), guère de suspense et une réalisation d'une grande fadeur : il y avait sans doute moyen, à partir d'un matériau de base pourtant intéressant, de faire largement mieux. Dans ce triste tableau, Richard E. Grant apporte heureusement un peu de vie, de par sa flamboyance et son élégance fin de règne.
S’il n’y avait pas ce personnage masculin, dilettante et précieux ( Jack, excellement bien joué par Richard E. Gran) pour rejoindre l’arnaque de Lee Israel, celle-ci n’aurait aucun intérêt cinématographique tant la réalisatrice filme sans passion, l’exaltation de la duperie, du mensonge et de la manipulation. C’est un cinéma presque vide où le personnage principal ne possède guère d’opportunité pour mette en valeur un caractère très particulier ( le monde littéraire la rejette ) et des situations plus ou moins rocambolesques. Et le fait qu’elle trouve enfin sa plénitude dans ce nouvel exercice littéraire. La réalisatrice se répète , tourne autour du sujet au point d’en effleurer un autre qui m’a bien intéressé . La conduite du fameux Jack… Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
« Les Faussaires de Manhattan », dépasse de loin le simple biopic tel qu’on l’entend, car cette histoire vraie met en avant un sacré duo dont la relation basée sur le business au départ, aboutit à une amitié qui vient doucement s’immiscer ensuite, tout en magnifiant complètement ces deux personnages. Deux laissés pour compte ou deux éclopés, que rien n’a épargné, même si Lee Israël a déjà rencontré le succès en tant qu’écrivaine douée et inspirée dans sa vie des meilleurs jours... Ce qui nous séduit avant tout, tient à ses deux êtres forts émouvants, fantasques, sincères et au franc-parler comme pas deux ! Un vrai régal de les voir cohabiter, et ensuite organiser leur petit trafic orchestré par Lee évidemment à ses débuts. Cette histoire de lettres remarquables écrites par des écrivains célèbres, dont Lee détient l’esprit et le secret, au point d’imiter à la perfection leur style et peut-être encore plus (!), devient après un petit temps mort, de plus en plus drôle et passionnante dans la tournure des événements. Tout repose sur ces échanges, on ne peut plus drôles et justes, entre Lee et Jack, alors qu’en toile de fond, la misère guette ce duo d’infortune, dont Melissa McCarthy assure la part féminine avec une immense sincérité et implication ! On reste bluffé par son jeu tout en émotion, juste comme il faut, au point de se demander si l’actrice est bien la même que dans ses films précédents ! Richard E. Grant qui incarne ce fameux Jack Hock, compagnon improbable en tant que gay aux allures de vieux dandy impayable et roublard, est tout bonnement évident et épatant lui aussi ! Le film prend d’ailleurs de plus en plus d’intensité jusqu’à cette fin si remuante, où Lee se livre complètement au niveau de son ressenti, quant à cette entreprise risquée mais ô combien passionnante et riche pour sa personne, entreprise folle et lucrative aussi sans doute qui l’a fait revivre, en lui redonnant ainsi un véritable espoir ! Un film profond et délicat, tendre et bourré d’humour malgré la noirceur environnante que la réalisatrice Marielle Heller a concocté avec bonheur pour notre plus grand plaisir !
Une biographe sur le retour (âge, comme inspiration) se lance dans le "à la manière de" (Noel Coward, Dorothy Parker...). Mais de façon originale (correspondance controuvée), et.... mercantile (de subsistance). Il est donc question ici de littérature, mais aussi d'escroquerie. Et encore de gêne, de solitude, de misanthropie (la "Faussaire" en chef, l'auteur, préfère les "tigres de salon" à ses contemporains - comme on la comprend...), et pourtant (ô paradoxe..) d'amitié aussi (entre "Lee", et le "Faussaire" n°2, un homo dealer à la petite semaine, d'abord son partenaire de beuveries).... Le ton est grinçant, mais aussi potache, et même émouvant, à l'occasion. Melissa McCarthy est épatante. Son acolyte "british" (sud-africain de naissance), Richard E.Grant, aussi. On regrettera donc un certain manque de vivacité dans l'écriture scénaristique (savoir renouveler l'attention du spectateur..), et la platitude de la mise en scène - ce qui empêche de noter plus haut ce 2e "long" de Marielle Heller.
Les faussaires de Manhattan retrace l’authentique histoire de Lee Israel, petite bonne femme qui a connu dans le passé un certain succès dans l’écriture de biographies des grandes figures du féminisme américain , aujourd’hui oubliée, seule, sans charme et fauchée , portée sur le whisky, aimable comme une porte de prison, elle découvre un peu par hasard, l’engouement d’un certain milieu de collectionneurs pour les lettres autographes…ayant un certain talent pour entrer dans le style des autres, elle se met à fabriquer des faux littéraires (lettres de Dorothy Parker, Noël Coward, Ernest Hemingway, etc.) qu’elle vend aux négociants abusés…aidée par un petit escroc je-m’en-foutiste, homosexuel un peu anar, tout aussi solitaire , caustique et fauché qu’elle…le couple retrouve une certaine aisance jusqu’au moment où son commerce va susciter la curiosité de FBI… C’est un film qui vaut avant tout pour le formidable duo qui réunit une comédienne populaire américaine, Melissa McCarthy et un acteur britannique d’expérience Richard E. Grant…c’est un film d’arnaque, mais cette fois, l’arnaqueuse est une femme…C’est un film à l’humour doux amer, relativement sombre, au propre comme au figuré, tourné dans un New York gris et hivernal…Il y a coté Woody Allen dans cette vision du New York des milieux littéraires avec quelques bons classiques de jazz en fond sonore…Pour ce film qu’elle m’aurait pas du faire à l’origine, Mélissa Mc McCarthy a été nommée comme meilleure actrice aux Oscars et aux BAFTA Awards et Richard E. Grant comme meilleur acteur dans un second rôle sans que ni l’une ni l’autre ne soient retenus…C’est un film plaisant, magnifiques portraits de deux loosers dans le New York des années 1990…que l’on regarde sans déplaisir…
Comme je l'ai déjà précisé, j'adore voir des films qui racontent des faits véridiques. Ce film n'est pas du tout glamour certes mais on s'en fiche car il raconte une histoire très intéressante et le film est vraiment bien réalisé et interprété. J'ai passé un excellent moment.
La cinéaste use et abuse d'un décor et d'une photographie volontairement laid, presque anachronique puisqu'on pense surtout à du seventies sale et délavé. Les deux acteurs sont très bons et forment un couple parfois savoureux mais ils ne sont pas aidés par une réalisatrice qui n'a pas les épaules nécessaires. Par exemple on aurait aimé plonger un peu plus dans le processus technique et artistique de l'arnaque, et surtout sentir de façon plus palpable le lien artistique et littéraire qui unit Lee Israel et les "lettres". En conclusion un film pas dénué d'intérêt mais qui s'égare en chemin pour ne pas raconter ce qu'il y a de plus intéressant ce qui devient forcément ennuyeux. Site : Selenie
Désolée mais je n'ai pas aimé. Pour moi rien à voir avec Woody Allen. Film trop glauque poussiéreux sur fond d'arnaque alcool et drogue, je ne vois pas l'intérêt... Bons acteurs mais cela ne suffit pas. J'ai perdu mon temps.