Je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une histoire réelle à la base. Etonnante découverte estivale, je ne regrette pas. Les situations sont rocambolesques à souhait, c'est frais, lugubre à la fois, triste mais c'est une très bonne comédie !
c'est bien d'avoir un film américain qui ne soit ni un sequel, ni un prequel, ni un Marvel, ni un film d'animation, en gros un film d'auteur comme on en faisait jadis. C'est bien ici que le rôle principal soit tenu par une actrice dont le physique n'est pas la principale qualité. L'histoire est originale, on n'a pas déjà vu 10 fois ... mais bon on s'ennuie un peu, le parti pris du 0 glamour c'est bien mais il faut tenir la distance ...
Les histoires vraies apportent souvent de l'originalité à un scénario, surtout si on n'a jamais entendu parler de l'affaire. Le spectateur se laissera donc porter et guider par cette faussaire (faussaires au pluriel si on inclut son complice). Le scénario aborde quelques références littéraires qui certainement feront défaut aux spectateurs d'ici, sauf s'ils sont férus de littérature américaine. On pourra faire sans même si probablement ça en enlève pas mal.
Jolie surprise ce film.Le titre français présageait un énième film d'arnaques mais c'est au contraire un scénario original inspiré d'une histoire vraie. Les deux acteurs principaux sont formidables et ce Manhattan gris et intemporel envoûtant et très " Woody Allen ".
L'étoile est pour le formidable Grant, mise en scène poussive et scolaire. Très décevant. ah ! 100 caractères minimum ? pour dire quoi d'un film inconsistant !
On plonge dans l'univers d'une auteure qui a connu son éphémère heure de gloire et qui va tenter une imposture découverte par hasard au gré des circonstances et tenter d'en profiter un maximum... mais il ne fait pas bon être malhonnête dans une société de requins qui n'a que faire de ceux qui n'arrivent plus à surnager à la surface, alors plutôt que de couler à pic, mieux vaut encore tenter de nager entre deux eaux...C'est un film touchant et très bien interprété, la misère sociale et la dignité qui l'accompagne sont palpables à chaque plan, la fin est réellement touchante et cette histoire authentique avait vraiment tout pour être adaptée au cinéma, un très bon moment, fort en émotion.
Lee Israël, auteure solitaire de biographies qui ne se vendent plus, amatrice de Whisky au parler caustique et au look négligé, vit à Manhattan avec son chat. Elle peine à payer ses factures et son loyer. Lors d’une sortie au bar elle fait la connaissance d’un dandy dealer Jack Hock. Dans les mêmes temps, elle découvre par hasard une lettre d’un écrivain dans un roman emprunté à la bibliothèque. L’idée de rédiger de fausses lettres d’écrivains célèbres fait son chemin, Jack Hock l’accompagne dans cette entreprise.
J’ai aimé beaucoup de choses dans cette histoire inspirée du livre de la vraie Lee Israël, que Marielle Heller prend le temps de raconter :
La photographie de New-York, l’ambiance des milieux littéraires et des librairies/bibliothèques des années 90 à New York décrite de façon corrosive et réaliste, l’amitié atypique entre les deux héros et les dialogues ciselés sur mesure pour les acteurs, excellents.
J’ai surtout été très touchée par les portraits de ces anti-héros « antisociaux », ces laissés pour compte d’un système dont ils sont des contre-modèles à tous les niveaux. Ils restent malgré tout éminemment sympathiques. Leur sens de l’humour et de la dérision les maintient dans une dignité qui les hisse au-delà de la misère les menaçant à chaque instant.
Je me souviendrai un bon moment de Melissa Mc Carthy et Richard E. Grant dans la peau de Lee et de Jack.
Un film à voir de part l'histoire en elle même, deux êtres perdus qui se trouvent en se perdant. Une interprétation juste et une mise en scène sobre mais qui a l'avantage de donner au film une vie dans laquelle il se pourrait que nous y soyons un jour
Difficile de s'intéresser à ce personnage détestable, à ses petites combines de faussaire (à moins de bien connaître les auteurs falsifiés car sinon le processus littéraire est assez vain) et à ce monde des collectionneurs épistolaires (une énigme pour ma part), le tout dans un décor gris monotone et une réalisation on ne peut plus basique. Reste le couple d'acteurs à la rigueur.
Ce parle d'une histoire vraie qui s'est déroulée dans les années 90 à New York. Ce film est maîtrisé, captivant et j'ai été touchée par cette femme intelligente mais pauvre et malheureuse. L'actrice est géniale dans ce rôle.
A part l’excellente prestation de Melissa McCarthy qui transpire avec finesse la solitude, le reste du film est anecdotique : l’histoire vraie dont le film est inspiré, la réalisation, les enjeux. Difficile d’être captivant dans ces conditions, surtout dans sa première partie à la limite du soporifique.
Les deux acteurs principaux livrent des prestations époustouflantes et si le film est quelque peu académique, leur travail élève le matériau de départ vers des sommets d'émotion et d'authenticité.