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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 septembre 2019
C'est seulement à une demi-heure de la fin du film que l'on commence à avoir un peu d'action. Le reste est d'une platitude... Et les personnages ne sont pas attachants.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre, c'est un de mes meilleurs films 2019 (avec Sibel, parasites, une pluie sans fin, ....leto, wildlife...) Enfin pas des tops modeles, dans un film americain c'est rare, pas 4 heures de maquillage pour rendre moche une beauté, ....des gens un peu déjantés...mais on l'est tous un peu....Manhattan magnifique! Ca me donne envie d'aller dans ces bars, ces librairies, de lire des correspondances d'auteur.Quels acteurs!!!!!!
Melissa McCarthy prouve son talent dans le drame, autant que la comédie. le film n'est pas dénué d'ailleurs d'humour dans les dialogues et osent affronter une vraie mélancolie et solitude des personnages autour de cette intrigue étonnante. Un bon moment.
Melissa Mc Carthy est étonnante dans le rôle de cet écrivain en perdition, accablé par les dettes, esseulé, asocial, ne trouvant réconfort qu'auprès de son chat et de ses verres à whisky. Son partenaire de jeu, Richard E Grant, est également excellent. La rencontre de deux être atypiques, opposés à bien des égards, débouche sur une loufoquerie dangereuse mais rémunératrice.
Le scenario est étonnant, drôle, tragique et terriblement humain. A regarder en VO absolument.
Il y a des longueurs, ils auraient pu raccourcir. On finit par s’ennuyer !! Au début, sérieusement j’ai cru que cela allait ressembler à Cach Me if you can avec Tom Hank et Dicaprio, parce que cela partait vraiment bien mais j’ai vite déchanté, parce que plus on avance au cœur du film et plus c’est long.
Film sensible qui exposé l' histoire vraie de deux escrocs qui suscitent la sympathie car exclus d' un monde littéraire devenu trop mondain, et car réduits à la survie. spoiler:
Un film trop long qui met du temps à démarrer et encore plus à rendre son personnage principal un brin sympathique, étape nécessaire pour s'attacher à l'histoire. Reste que l'histoire en elle même est intéressante et qu'elle aurait vraiment gagné à être mise en scène avec plus de légèreté.
Un magnifique film qui nous plonge dans l’intimité d’une auteure alcoolique sur le déclin et sans le sou qui se découvre par hasard un talent de faussaire. Le film est davantage axé sur la psychologie du personnage, qu’un thriller sur leur arnaque. Le FBI n’intervient qu’à la fin du film contrairement à Arrête-moi si tu peux. On retrouve une ambiance new-yorkaise feutrée faite de pubs et d’une bande son très soignée à base de jazz. Les amateurs de New York adoreront l’ambiance intimiste du film et la photographie de cette ville magique. Un très beau film.
Film assez sympa et bien interprété ,les deux protagonistes complètements déjantés ne manquent pas de sel.... l'écrivaine caractérielle ,alcoolique,à côté de ses shoes est géniale,dans son taudis crasseux ...la scène des crottes de chat sous le lit est assez dantesque!
Après une ribambelle de comédies bien lourdes, Melissa McCarthy semble adopter un registre plus sérieux ces derniers temps. "Can you ever forgive me?" montre un sacré virage pour l'actrice dans ce biopic d'une célèbre faussaire new-yorkaise où elle s'enlaidit (la recherche d'un oscar?) sur un ton beaucoup plus sérieux. Il faut bien dire que c'est sa performance qu'on gardera en mémoire car le film n'a rien d'extraordinaire. C'est un biopic sans saveur ni originalité... Nous allons suivre de près les nouveaux rôles de Melissa McCarthy.
Deux etres marginaux à la dérive unissent leur talent pour organiser une escroquerie originale. Film touchant remarquablement bien écrit et interprété.
Lee Israel (Melissa McCarthy) a cinquante ans passé. Elle vit seule avec son chat dans un appartement miteux de l’Upper East Side. Auteure de biographies à succès, sa renommée littéraire l’a quittée et, avec elle, sa compagne. Lee a vielli, a grossi, s’est aigrie. Sans ressources, elle en est réduite à contrefaire des lettres d’écrivains célèbres pour les revendre à des bibliophiles. Elle n’a qu’un seul confident, qui devient son complice : Jack Hock (Richard E. Grant), homosexuel flamboyant, cocaïnomane et mythomane.
"Les Faussaires de Manhattan" est inspirée de l’histoire vraie de Lee Israel qu’elle a racontée dans son autobiographie. Elle a contrefait quelques quatre cents lettres autographes, les a vendues avant d’être arrêtée par le FBI.
L’intérêt du film ne vient donc pas de son faux suspense. On sait, dès le début, ce qu’il adviendra de son héroïne. Mais on ne sait pas par quel chemin elle y arrivera.
Tout son charme vient du jeu de ses acteurs. Brune gironde, passée par le seul-en-scène, Melissa McCarthy s’était fait remarquer en interprétant des rôles comiques de personnages sympathiques en surpoids dans des comédies souvent grasses : "40 ans : mode d’emploi", "Very Bad Trip 3", "Les Flingueuses"… C’est une révélation dans le rôle dramatique d’une vieille fille revêche en colère contre le monde entier. Son rôle lui a valu une nomination aux Oscars 2019. On la retrouvera la semaine prochaine dans Les Baronnes dont on dit le plus grand bien. Richard E. Grant, des faux airs de Christopher Walken, lui renvoie la balle à merveille.
"Les Faussaires de Manhattan" est le premier film de Marielle Heller. Il ne vaut ni par l’audace de sa mise en scène ni par l’inventivité de son scénario. Il ose un classicisme sans esbroufe, une narration platement chronologique à une époque où la déconstruction du récit et des points de vue est devenue la règle [c’est celui qui a encensé "Ricordi ?" la semaine passée qui parle]. Et il a raison d’oser.