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mazou31
99 abonnés
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4,0
Publiée le 21 juillet 2020
Comédie (?) douce amère américaine réussie qui se base sur l’histoire vraie d’une auteure à succès rendue à la page blanche. Et il faut bien vivre, donc elle monte une arnaque qui ne durera pas hélas. C’est bien joué, avec des dialogues réjouissants, mais sur une cadence un peu molle. Le psycholoie des personnages, solitaires et endurcis par la vie, est bien approfondie et beaucoup de passage font penser aux films de Woody Allen. New York, éclairages, dialogues, jazz (sublime)… mais ce n’est pas du Woody Allen. Ou alors un de ses petits. Mais tout ça fait un bon film à voir.
L’œuvre nominé aux oscars a mis du temps avant d’atterrir sur le territoire français, mais nous y voilà. Après le surprenant « The Diary of a Teenage Girl », Marielle Heller nous plonge dans un grand New York, trop grand pour ses personnages et une héroïne qui trouve ironiquement la rédemption dans l’illégalité. Elle se lance également dans un exercice de style qui ne mise pas tout sur un aspect technique en particulier. Elle cherche avant tout à mettre en relief cette femme, dont la malice lui procurera satisfaction et une identité, malgré les sujets abordés. C’est en la propulsant, du fin fond du gouffre, qu’on y distingue à la fois son impact sur une société avide de ragots et les dégâts qu’elle cause, rien qu’en s’appropriant une notoriété qui la dépasse.
Lee Israel (Melissa McCarthy) file droit devant, mais avec de nombreuses hésitations. Elle se questionne sur sa chute et en même temps sur les réponses qu’elle donnera au succès, celui qu’elle a perdu et qu’elle n’a jamais vraiment pu atteindre. Son intelligence et son talent font qu’elle puise dans l’usurpation d’identité pour en oublier ses dettes et sa détresse. En vivant dans un appartement en pagaille, rien de va pour elle, mais elle finit par se défaire de ses chaînes. Elle se découvre plus d’espaces que prévu au cœur d’une ville qui n’arrête pas d’étouffer ses protagonistes entre deux buildings. Il ne faut pourtant pas y voir un exemple, mais cette persévérance a de quoi nourrir le portrait d’une faussaire alcoolique. De ce côté-là, on y trouve de la pertinence, mais elle ne sera jamais suffisante pour meubler l’ensemble d’une œuvre qui s’endort plus vite qu’il ne transcende.
Le récit tourne en rond et se fige dans le jeu qu’il s’est fixé. Bien que l’on recherche une certaine authenticité dans l’affaire, rien n’empêche la tentative d’arnaque d’être avortée. Et il est d’ailleurs navrant de trouver plus d’empathie pour ce Jack Hock (Richard E. Grant), vagabond et ami fidèle au plus offrande. Il ne cesse d’apparaitre comme un pilier de l’humanité, qui repousse les limites et emmène justement Lee dans son univers, où l’excès est le mot clé. Il aura beau être maladroit, il n’en demeure pas moins touchant et plus réconfortant que l’anti-héroïne qui stagne de plus en plus, une fois son stratagème mis en place. Le tout manque cruellement de rythme et ne sert pas comme il faut un personnage sans doute plus sombre que complexe. Malheureusement, ce désir de se démarquer finit par trahir lâchement toutes les ambitions des intéressées.
L’association des deux gangsters modernes auraient mérité un meilleur traitement, car malgré les prouesses des comédiens, le film restera anecdotique. Cette lettre d’amour littéraire passe ainsi à côté de son sujet, quand bien même elle préfère exploiter la fresque de la tristesse humaine. Sans les bons enjeux et les profondeurs qui doivent nous captiver, « Les Faussaires de Manhattan » (Can You Ever Forgive Me ?) reste finalement trop longtemps dans les mêmes rayons. Au bout d’un moment, il faut tourner la page.
C'est moins sophistiqué que le synopsis et la bande annonce le suggère. Le film s'attarde pas tant que ça finalement sur son activité de faussaire et donne même pas l'impression que l'étau se resserre sur elle et ses falsifications. Du coup c'est une histoire assez lente avec des enjeux édulcorés.
Vérifie l'adage selon lequel ce n'est pas parce que les acteurs sont excellents que le film est bon. Sur le papier le pitch semblait prometteur et intéressant, le résultat est loin d'être à la hauteur de l'attente. La réalisation est plate, sans génie et même parfois déficiente, il n'y a aucun rythme et la narration est peu passionnante d'autant qu'on a aucune empathie pour les personnages, de plus on a l'impression d'avoir affaire à un film volontairement crasseux, que ce soit l'image, les décors ou le reste.
Bon moment passé devant ce film qui relate une histoire vraie. On ne s'ennuie pas. Je recommande. L'image est belle le New-York de ces années là est bien retranscrit !
Cette œuvre au goût un peu passéiste et hors du temps et à l’image volontairement vieillotte bénéficie d’un atout majeur qui fait beaucoup dans le plaisir qu’on peut avoir à la regarder. Effectivement, « Les Faussaires de Manhattan » peut compter sur un formidable duo d’acteurs qui incarne à merveille les deux passionnants personnages hauts en couleurs de cette histoire vraie. Le récit de cette arnaque littéraire n’est certes pas impressionnant ni extraordinaire sur le papier (une écrivaine ratée se met à faire des faux de la correspondance de personnalités du passé pour les vendre à des magasins spécialisés et des collectionneurs), pas plus qu’elle l’est en pratique sur le grand écran. Il est clair que ce n’est forcément pas aussi spectaculaire qu’un casse de banque ou un vol de bijoux. Mais la personnalité de cette Lee Israel, femme misanthrope et antipathique, le contexte dans lequel elle évolue et sa rencontre avec Jake Hock font tout le sel du film. L’intérêt est donc ailleurs et l’entourloupe n’est qu’une toile de fond à une étude de caractère doublée d’une étude relationnelle.
Marielle Heller a misé sur un scénario écrit avec soin où la psychologie du personnage principal est bien fouillée. Elle se dessine doucement, par petites touches, jamais tirée à gros traits. Au point que cette personne ne devienne pas désagréable mais que le spectateur va même jusqu’à éprouver une certaine empathie pour elle. Melissa McCarthy, dans un contre-emploi parfait, excelle en peau de vache solitaire au fort caractère qui rejette son mal-être sur les autres et la société. Son comparse Richard E. Grant est tout aussi excellent en vieux gay désœuvré sur le retour. Un duo mémorable pour un long-métrage à la fois triste et drôle sans que l’humour prenne le pas sur le drame et inversement et qui passe à une vitesse folle tant on s’attache à ces personnages.
Il se dégage une étrange et certaine nostalgie dans « Les Faussaires de Manhattan », comme le souvenir d’une époque révolue où ordinateurs et cellulaires n’avaient pas encore montré le bout de leur nez. La peinture d’un New York automnal et hivernal est enrobée d’un charme suranné, renforcé par le jazz en fond sonore. Ce qui étonne ici c’est que rien d’extraordinaire ne nous est raconté, c’est la peinture d’une solitude, d’une rancœur et d’une vie ratée mais racontée de manière sobre et attachante qui rend toute cette histoire anecdotique intéressante. Il n’y a vraiment rien à jeter, c’est juste très classique et certes pas inoubliable. Mais le rythme, l’interprétation et un côté suranné font de ce petit film profondément attachant un petit plaisir de cinéma tout fait respectable.
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Manhattan tout de littérature vêtue, on va de lettres en lettres sous la plume de Lee Israel. Melissa McCarthy nous prouve qu'elle est une bonne actrice. Toutefois l'histoire n'est en rien très captivante, le ton et l'ambiance sont monotones et je me suis ennuyée tout le long..
Biopic humoristique croisé avec un film d’arnaque dans un New York intello qui ressemble à celui de Woody Allen, ‘Les faussaires de Manhattan’ raconte l’histoire de Lee Israel, auteure new-yorkaise autrefois réputée mais qui, en ce début d’années 90, se débat pour ne pas sombrer totalement dans la dèche et dans l’alcool, en quelque sorte un personnage taillé sur mesure pour Melissa McCarthy, d’ailleurs nominée aux Oscars pour ce rôle. Faute de pouvoir surmonter son syndrome de la page blanche, Israel se découvre un talent inattendu pour contrefaire le style de célébrités de la littérature et commence à faire commerce de fausse correspondance pour garder la tête hors de l’eau. Même si on n’a jamais entendu parler de cette femme, et pas plus des auteurs dont elle exploite la mémoire auprès d’un public de collectionneurs avides, on ne peut qu’apprécier à sa juste valeur la mise en place d’une arnaque aussi ingénieuse, qui ne fait que jouer de l’avidité et l’aveuglement des collectionneurs pour les objets inédits et uniques et, éternel paradoxe, apprécier tout autant le moment où le château de cartes patiemment échafaudé s’effondre avec fracas. En outre, on ne peut qu’apprécier cette forte tête qu’est Lee Israel, mal dégrossie, caustique et asociale, flanquée de son acolyte Jack Hock, un dandy désinvolte vivant au jour le jour au gré de ses aventures sentimentales : deux perdants magnifiques, moins préoccupés de redresser la barre ou de se faire reconnaître que de continuer à jouer les cigales un jour de plus, non pas dans le New York des salons littéraires mais plutôt dans celui des petits bars de quartier. On en viendrait presque à regretter que le crime ne paye pas…!
Sans être un grand film, la trajectoire atypique de Lee Israel est captivante. L’histoire d’une arnaque à la fois douce et amère, orchestrée par une auteure qui, enfermée dans sa rage et sa solitude, refuse d’abdiquer. Dans un registre autrement plus sombre et dramatique qu’à l’accoutumée, le jeu de Melissa McCarthy gagne en grandeur et en vaillance. Ses échanges alcoolisés avec l’excellent et indiscipliné Richard E. Grant sont pour le moins savoureux.
On veut tout savoir comme précision sur ces faits divers vérifiés, eh c’est révélateur d’un excellent film chez les faussaires New-Yorkais, avec le rôle principal tenu par Mélissa McCarthy, ce sera glamour je vous jure sur la tête, une top modèle si si rigole bien devant cette histoire méticuleuse à Manhattan, son film le plus dramatique et le moins drôle, ahah haha..... Du faux du faux faux, de l’arnaque et des contrefaçons copieurs non autorisés de célèbres, les montagnes d’or arrivent à rouler, avec l’aide précieuse d’ami ami tragédien, pourrait t’on la pardonner telle est la question posée ? Une fois que le FBI eu fait le nécessaire détection anti-escroquerie perfectionnement signature.
Les auteurs majestés volés peuvent enfin poursuivre les actions en justice pour tous, mise sur la touche et touché non mais dira t’on oui par la grâce de cette fin de partie de presse révélation.
Que c'est désagréable de rentrer dans l'univers salubre d'une pauvre alcoolique pas très jolie. Et pourtant: le film déroule une histoire forte - basé sur un fait réel - dans laquelle on trouve beaucoup d'humanité, d'amour, de courage. Et de la volonté de s'en sortir dans un monde de travail qui peut être sans pitié, surtout pour les non-conformistes. La mise en scène est puissante et les acteurs sont absolument excellents!
Melissa Mc Carthy dans un rôle aussi éloigné de son humour délirant qui campe un personnage ayant réellement existé et qui nous faire rire gris pas tout en noir mais proche j'ai été agréablement surpris et profité pour le coût d'une salle vide c'est génial
Inspiré d'une histoire vraie dont j'ignorais totalement l'existence, « Les Faussaires de Manhattan » offre une peinture intéressante du milieu littéraire new-yorkais, dans lequel on se plonge avec un réel plaisir, que ce soit par le talent des auteurs évoqués que par la manière dont il est abordé, à savoir une escroquerie littéraire presque improvisée, plutôt bien pensée, menée par une héroïne attachante car justement volontiers asociale et à la répartie particulièrement cinglante. Interprétée avec implication par une Melissa McCarthy s'éloignant enfin de ses comédies épaisses, ce personnage donne un certain charme à une œuvre quelque peu classique et n'évitant pas un léger sentiment de répétition, pas mal secondée par celui interprété par Richard E. Grant, en faisant un peu trop, mais avec talent, ce qui passe toujours mieux. Mention spéciale également à la très touchante Dolly Wells en bibliothécaire timide et amoureuse, les quelques second rôles étant globalement croqués avec goût. Vous dire que j'en suis sorti des étoiles pleins les yeux serait mentir, mais cet étonnant fait divers, raconté sans lourdeur inutile, mérite qu'on y jette un coup d'œil.
Autant le dire tout de suite, cette comédie dramatique porte plus vers le drame que vers le comique. Melissa McCarthy incarne ici, au début des années 90, une écrivaine sans inspiration, alcoolique et solitaire, que seul son chat supporte tant son caractère est désagréable et hargneux. Sans le sou et devant payer ses factures, elle plonge peu à peu dans l'illégalité en rédigeant et revendant de fausses correspondances d'auteurs célèbres. L'histoire n'est pas très captivante, heureusement que le jeu des deux comédiens principaux sauve un peu un scénario plutôt maussade et tristounet (Richard E. Grant est excellent !). Honorable mais morose. Site www.cinemadourg.free.fr