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24titouille
40 abonnés
686 critiques
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4,0
Publiée le 5 octobre 2023
Ce long métrage retrace un passage de la vie de Lee Israël, auteure de biographie dont la carrière est point mort et qui va trouver l'escroquerie comme bouée de sauvetage, le tout dans un New-York gris et hivernal. La solitude et une tristesse profonde sont les points d'ancrage de ce film que la réalisatrice et l'actrice principale interprètent avec élégance et surtout dignité. À cela s'ajoute un humour malsain grâce au duo d'acteur Mélissa McCarthy et Richard E Grant. La réalisatrice a fait le choix ici de ne pas retranscrire chronologiquement des faits, mais d'axer le film sur la psychologie très complexe et contradictoire de Lee Israël dans une société capitaliste dans laquelle il faut survivre pour avoir un toit et à manger. Ce film est un plaisir à regarder et une véritable belle surprise.
Un biopic lent, terne et sans éclat sur un personnage que l'on peut, au choix, accuser (elle fait ça pour survivre) ou excuser (il s'agit tout de même d'un crime).
Je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une histoire réelle à la base. Etonnante découverte estivale, je ne regrette pas. Les situations sont rocambolesques à souhait, c'est frais, lugubre à la fois, triste mais c'est une très bonne comédie !
Un film trop long qui met du temps à démarrer et encore plus à rendre son personnage principal un brin sympathique, étape nécessaire pour s'attacher à l'histoire. Reste que l'histoire en elle même est intéressante et qu'elle aurait vraiment gagné à être mise en scène avec plus de légèreté.
sublime. Un couple d'amis loufoques à souhait. Elle écrivain raté et alcoolique , lui homosexuel zonard et cocaïne , s'associent pour falsifier des lettres célèbres. Jubilatoire.
On plonge dans l'univers d'une auteure qui a connu son éphémère heure de gloire et qui va tenter une imposture découverte par hasard au gré des circonstances et tenter d'en profiter un maximum... mais il ne fait pas bon être malhonnête dans une société de requins qui n'a que faire de ceux qui n'arrivent plus à surnager à la surface, alors plutôt que de couler à pic, mieux vaut encore tenter de nager entre deux eaux...C'est un film touchant et très bien interprété, la misère sociale et la dignité qui l'accompagne sont palpables à chaque plan, la fin est réellement touchante et cette histoire authentique avait vraiment tout pour être adaptée au cinéma, un très bon moment, fort en émotion.
Biopic humoristique croisé avec un film d’arnaque dans un New York intello qui ressemble à celui de Woody Allen, ‘Les faussaires de Manhattan’ raconte l’histoire de Lee Israel, auteure new-yorkaise autrefois réputée mais qui, en ce début d’années 90, se débat pour ne pas sombrer totalement dans la dèche et dans l’alcool, en quelque sorte un personnage taillé sur mesure pour Melissa McCarthy, d’ailleurs nominée aux Oscars pour ce rôle. Faute de pouvoir surmonter son syndrome de la page blanche, Israel se découvre un talent inattendu pour contrefaire le style de célébrités de la littérature et commence à faire commerce de fausse correspondance pour garder la tête hors de l’eau. Même si on n’a jamais entendu parler de cette femme, et pas plus des auteurs dont elle exploite la mémoire auprès d’un public de collectionneurs avides, on ne peut qu’apprécier à sa juste valeur la mise en place d’une arnaque aussi ingénieuse, qui ne fait que jouer de l’avidité et l’aveuglement des collectionneurs pour les objets inédits et uniques et, éternel paradoxe, apprécier tout autant le moment où le château de cartes patiemment échafaudé s’effondre avec fracas. En outre, on ne peut qu’apprécier cette forte tête qu’est Lee Israel, mal dégrossie, caustique et asociale, flanquée de son acolyte Jack Hock, un dandy désinvolte vivant au jour le jour au gré de ses aventures sentimentales : deux perdants magnifiques, moins préoccupés de redresser la barre ou de se faire reconnaître que de continuer à jouer les cigales un jour de plus, non pas dans le New York des salons littéraires mais plutôt dans celui des petits bars de quartier. On en viendrait presque à regretter que le crime ne paye pas…!
Lee Israel a écrit quelques biographies à succès mais son apparence peu soignée, son alcoolisme indéniable et sa préférence des chats aux êtres humains ne font pas d’elle la star littéraire du moment. En manque d’inspiration mais en besoin croissant d’argent, elle décide de forger d’anciennes correspondances épistolaires de célébrités littéraires. Elle rédige et vend ainsi des centaines de fausses lettres provenant aussi bien de Noël Coward que de Fanny Brice, en passant par Dorothy Parker.
Après l’excellent The Diary of a Teenage Girl, Marielle Heller réalise un deuxième film tout aussi drôle et intelligent basé sur l’oeuvre (Can you ever forgive me?) de cette écrivaine singulière. Comme dans son film précédent elle tire d’une situation excentrique une universalité touchante. Sa mise en scène de personnages défectueux mais flamboyants lui permet d’éviter le mélodrame pour une représentation nuancée de l’humanité. Elle compose alors des portraits marqués par cette dualité : un humour cru et une sensibilité fine. Ce parallèle s’exprime remarquablement bien à travers les performances des deux acteurs principaux Melissa McCArthy et Richard E. Grant. Le film possède un rythme enjoué et un charme intimiste propre au monde du cinéma indépendant américain et aux créations de sa réalisatrice. Avec la mise en scène subtile d’une histoire étonnante, Marielle Heller nous permet de suivre avec plaisir ce duo de personnages inédits dans un Manhattan aux teintes de cartes postales anciennes et jaunies. (lire la suite sur : https://cultureauxtrousses.com/2019/08/01/les-faussaires-de-manhattan/)
Réjouissant, un sommet de mauvaise foi joué par deux acteurs qui s'en donnent à coeur joie. Il était temps que Melissa McCarthy trouve un rôle à sa mesure, après le chef d'oeuvre "Mes Meilleures amies" et les ratages de Ghosbusters. Des dialogues drôles et bien balancés, et son partenaire en crime Richard Grant est super. A consommer sans modération !
Melissa McCarthy prouve son talent dans le drame, autant que la comédie. le film n'est pas dénué d'ailleurs d'humour dans les dialogues et osent affronter une vraie mélancolie et solitude des personnages autour de cette intrigue étonnante. Un bon moment.