Désolée mais je n'ai pas aimé. Pour moi rien à voir avec Woody Allen. Film trop glauque poussiéreux sur fond d'arnaque alcool et drogue, je ne vois pas l'intérêt... Bons acteurs mais cela ne suffit pas. J'ai perdu mon temps.
Chef-d'œuvre! La biographe, Lee Israel, après avoir essuyé plusieurs échecs, se voit contrainte de vendre des lettres de personnalités du monde littéraire. Flairant le bon filon, elle va se rendre coupable de faux en écriture d'environ quatre cents lettres d'écrivains qu'elle vendra aux plus offrants. Au détour des bars qu'elle écume (son seul loisir), elle fera la connaissance de Jack, un dandy gay et alcoolique notoire qui deviendra un temps son complice jusqu'au jour où ils seront démasqués. La mise en scène de Marielle Heller est sobre et magnifiquement efficace. Melissa McCarthy crève l'écran, Richard E. Grant est bouleversant. "Can you ever forgive me?" ou quand les lois de la survie et l'humanité colmatent les failles des êtres à la dérive. Un très grand moment de cinéma et pour appeler un chat, un chat; un chef-d'œuvre. "Can you ever forgive me?" est basé sur une histoire vraie.
Autant le dire tout de suite, cette comédie dramatique porte plus vers le drame que vers le comique. Melissa McCarthy incarne ici, au début des années 90, une écrivaine sans inspiration, alcoolique et solitaire, que seul son chat supporte tant son caractère est désagréable et hargneux. Sans le sou et devant payer ses factures, elle plonge peu à peu dans l'illégalité en rédigeant et revendant de fausses correspondances d'auteurs célèbres. L'histoire n'est pas très captivante, heureusement que le jeu des deux comédiens principaux sauve un peu un scénario plutôt maussade et tristounet (Richard E. Grant est excellent !). Honorable mais morose. Site www.cinemadourg.free.fr
Après deux succès de librairie comme biographe de compatriotes "people", "Lee" Israel fait un flop avec un 3e livre, et s'enfonce alors dans une vie d'expédients, et de quasi-misère, ne réussissant plus à écrire. Ayant laissé une ardoise chez son véto, elle ne peut faire soigner "Jersey", sa chatte de 12 ans, cadeau d'une ancienne compagne (la dame a mauvais caractère, est volontiers très alcoolisée, et reste peu de temps en poste quelque part). Plus que ses termes en retard, voilà qui la décide à vendre une lettre autographe de la grande Katherine Hepburn, à elle adressée. Ce sera le seul document authentique de ce genre négocié... LI se lance en effet dans une petite entreprise rentable (et soignée : papier ad hoc, machines à écrire chinées dans les "pawn shops"...) : la fausse correspondance d'acteurs ou d'écrivains, tous (récemment) disparus - évidemment ! On est au tout début des années 90, à N-Y. Environ 400 missives plus tard, son succès la rend imprudente, et les ennuis l'attendent, pistée par le FBI... Des suites judiciaires de ses escroqueries "littéraires", l'écrivain tirera, 15 ans plus tard, un livre-confession, dont le titre, "Can you ever forgive me ?", fait celui de ce 2e "long" de l'actrice Marielle Heller (pour une sortie française sous le plat "Les Faussaires de Manhattan"). Qui vaut surtout pour la performance de Melissa McCarthy. La boute-en-train de "Mes meilleures Amies" est remarquable, dans un registre complexe, entre tragique et comique amer. Le deuxième "faussaire", un autre marginal, britannique lui, lui donne la réplique avec talent : Richard E. Grant (alias Jack Hock). Le scénario, le découpage, la mise en scène et en images étant pour leur part peu notables...
Comme je l'ai déjà précisé, j'adore voir des films qui racontent des faits véridiques. Ce film n'est pas du tout glamour certes mais on s'en fiche car il raconte une histoire très intéressante et le film est vraiment bien réalisé et interprété. J'ai passé un excellent moment.
Emouvant, juste, ciselé, cette tragédie qui flirte avec la comédie est un petit régal qui sonne bien. les 2 pieds nickelés sont attachants et superbement interprétés.
Il y a des longueurs, ils auraient pu raccourcir. On finit par s’ennuyer !! Au début, sérieusement j’ai cru que cela allait ressembler à Cach Me if you can avec Tom Hank et Dicaprio, parce que cela partait vraiment bien mais j’ai vite déchanté, parce que plus on avance au cœur du film et plus c’est long.
Après une ribambelle de comédies bien lourdes, Melissa McCarthy semble adopter un registre plus sérieux ces derniers temps. "Can you ever forgive me?" montre un sacré virage pour l'actrice dans ce biopic d'une célèbre faussaire new-yorkaise où elle s'enlaidit (la recherche d'un oscar?) sur un ton beaucoup plus sérieux. Il faut bien dire que c'est sa performance qu'on gardera en mémoire car le film n'a rien d'extraordinaire. C'est un biopic sans saveur ni originalité... Nous allons suivre de près les nouveaux rôles de Melissa McCarthy.
S’il n’y avait pas ce personnage masculin, dilettante et précieux ( Jack, excellement bien joué par Richard E. Gran) pour rejoindre l’arnaque de Lee Israel, celle-ci n’aurait aucun intérêt cinématographique tant la réalisatrice filme sans passion, l’exaltation de la duperie, du mensonge et de la manipulation. C’est un cinéma presque vide où le personnage principal ne possède guère d’opportunité pour mette en valeur un caractère très particulier ( le monde littéraire la rejette ) et des situations plus ou moins rocambolesques. Et le fait qu’elle trouve enfin sa plénitude dans ce nouvel exercice littéraire. La réalisatrice se répète , tourne autour du sujet au point d’en effleurer un autre qui m’a bien intéressé . La conduite du fameux Jack… Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Une comédie dramatique terne, affadie par une absence de couleurs, malgré l'interprétation des acteurs, notamment l'élégant Richard E. Grant. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Difficile de s'intéresser à ce personnage détestable, à ses petites combines de faussaire (à moins de bien connaître les auteurs falsifiés car sinon le processus littéraire est assez vain) et à ce monde des collectionneurs épistolaires (une énigme pour ma part), le tout dans un décor gris monotone et une réalisation on ne peut plus basique. Reste le couple d'acteurs à la rigueur.
A part l’excellente prestation de Melissa McCarthy qui transpire avec finesse la solitude, le reste du film est anecdotique : l’histoire vraie dont le film est inspiré, la réalisation, les enjeux. Difficile d’être captivant dans ces conditions, surtout dans sa première partie à la limite du soporifique.
Très à l’aise dans la comédie, Melissa McCarthy s’essaie au biopic dramatique. Dans “Les Faussaires de Manahattan”, l’actrice incarne une quinquagénaire alcoolique et repoussante qui avance d’échec en échec. Journaliste à succès et biographe d’un autre temps, ses écrits n’intéressent plus et ses éditeurs lui tournent le dos. Mais c’est par hasard qu’elle découvre qu’elle est capable d’imiter à la perfection de style de grands romanciers. A l’aide de son nouvel ami, elle va rédiger de fausses correspondances et les vendre à des prix d’or. Si l’histoire est vraie et sort des sentiers battus au cinéma, il est regrettable de se retrouver dans une mise en scène sans rythme. Les points noirs comme l’homosexualité et le SIDA sont abordés avec trop de pudeurs et jamais le scénario ne surprend en restant dans la retenue. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com