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Le film d'Ariane
79 abonnés
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2,0
Publiée le 23 août 2016
Cette histoire d’une caravane chargée d’emmener sur ses terres un cheik, à travers le Haut Atlas marocain, pour qu’il puisse y pousser son dernier souffle et y reposer pour l’éternité, m’a laissée de marbre. Malgré les panoramas majestueux, la lumière insensée de ces paysages grandioses et hostiles, je me suis ennuyée ferme. Les pérégrinations d’un groupe d’hommes idiots et barbares, leur religiosité constante, leurs discours moyenâgeux ponctués de « Allah pense ceci », « Allah dit cela » ou de « Allahou Akbar » m’ont laissée au bord. Leurs aventures grotesques pour tenter de faire passer un cadavre (le cheik passe assez vite l’arme à gauche) à travers des montagnes au relief lunaire et caillouteux n’évoquent rien d’autre pour moi qu’une obsession mystique, obscure et incompréhensible que le scénario n’aide en rien à appréhender. Vu l’accueil et les critiques dithyrambiques que ce film reçoit de tous bords, je suis vraisemblablement passée à côté.
La dernière volonté d’un Cheikn, un vieillard respecté chez les musulmans, est d’être enterré près des siens. C’est alors qu’un petit groupe de caravaniers l’accompagne dans ce périple, en passant par les montagnes incultivables et rocheuses du Haut Atlas marocain. C’est donc un film religieux que nous soumet Oliver Laxe. Si ce n’est la mort rapide, presque insignifiante, de l’homme sage, le film n’est que pèlerinage où chacun ne fait que marcher, presque sans se rappeler pourquoi ils l’avaient entrepris. Le film n’est que désert et ennui où il n’y a rien d’autres à faire qu’admirer les paysages lointains. Grand Prix Nespresso de la 55ème édition de La Semaine de la Critique 2016, Mimosas est pourtant rébarbatif et possède tous les ingrédients pour nous plonger vainement, dans les profondeurs du néant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44