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The Claw
61 abonnés
727 critiques
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2,5
Publiée le 15 août 2012
C'est pas mal. Y'a des bons acteurs qui jouent bien, c'est filmé correctement, l'histoire se tient et a un certain charme. Par moments j'ai un peu décroché, mais bon, le film est quand même pas mal. J'ai pas trop compris la fin, et en même temps, je pense l'avoir comprise quand même. C'est un peu bizarre ce film, c'est limite limite, mais ça va. Pour finir, faut quand même saluer la perf des acteurs principaux, surtout Marion Cotillard, parce qu'elle subit pas mal quand même (à moins que ce soit une doublure...) Bref, je peux pas conseiller ce film, mais je ne peux pas le déconseiller non plus.
Premier long-métrage d'Alexandre Aja qui s'illustrera plus tard dans l'horreur mais s'attaque ici déjà à un genre de film peu courant en France l'anticipation. Furia décrit un futur pas si lointain ou les libertés sont très limitées mais ce n'est pas tant le manque de moyens dans les décors futuristes (on a l'impression que Furia se passe plus dans une ville de paumés que dans un futur plus ou moins proche) mais c'est surtout son scénario très creux. Ce futur est mal présenté s'il y a par moment quelques bonnes idées et une mise en scène tout à fait honorable Furia n'a jamais ce côté pertinent voire inquiétant de ce type de cinéma. La dernière demi-heure est pas trop mal.
Navet navrant : quand on n'a pas d'imagination on bredouille un monde futur (?) à son échelle pour le gribouiller à sa maigre mesure. Ciné aussi réelement captivant qu'une TV réalité : Pauvre Marion, uniquement dénudée de voyeurisme. Triste : il a 20 ans le réalisateur ? Une demi étoile, et seulement pour la musique du générique de fin.
Premier long-métrage pour Alexandre Aja, après son court-métrage Over the rainbow (1997). Produit par son père (le cinéaste Alexandre Arcady), le jeune réalisateur en herbe s'est attaqué à la nouvelle de Julio Cortazar : "Graffiti" et en a restitué une oeuvre à la fois fantastique et d'anticipation. Furia (2000) est un premier film bien trop bancal pour satisfaire. Les faibles moyens mis en oeuvre se voit constamment, les reconstitutions sont bien trop sobres pour être crédibles, la mise en scène est bien trop amorphe pour nous intéresser un minimum, bien que le film ne dure que 90 minutes, il nous paraît bien plus long, tant ce dernier peine clairement à nous passionner et on reste finalement bien trop indifférent aux sorts des personnages. Malgré une distribution plutôt réussit avec dans le second rôle, Marion Cotillard à tout juste 24 ans (Taxi 1 - 1998). Alexandre Aja avait-il vu trop grand pour son premier film ? A seulement 21 ans, il faut croire que oui. Cependant, cela ne lui a pas porté préjudice puisque par la suite son second film lui aura rapporté une belle reconnaissance auprès du public (Haute tension - 2003), ainsi qu'une Green Card lui permettant de signer des oeuvres toutes plus réussies les unes que les autres (La Colline a des yeux - 2006, Mirrors - 2008 & Piranha - 2010).
Encore une intrigue à la "1984" ou, surtout, façon Eden Log dans lequel un monde ravagé par les drogues en tout genre doit en plus subir le joug d'une dictature et de sa propagande. Sauf que visiblement et malgré un bon début, A. Aja n'avait pas à l'époque les moyens de son scénario et puis l'histoire d'amour un peu niaise des deux protagonistes gâchent légèrement l'ensemble. Et enfin s'il ne reste rien, de quoi faut-il avoir peur ?
Voir le premier film d'un réalisateur comme Aja est une expérience intéressante. Car c'est singulièrement Le film d'auteur de sa filmo actuelle. Si on sent parfois un tatônnement dû aux débuts dans le métier (des guns rutilents dont les pointeurs lasers jurent avec le ton poussiéreux de l'histoire, des personnages un peu sommaires et quelques détails scénaristiques maladroits), l'ensemble fonctionne, les sentiments prenant le dessus et la fraîcheur du ton de l'histoire tire le film vers le haut (cadre désertique envoûtant, de la rébellion pacifiste...). Aja prends plus le temps de filmer, a un style plus posé, et filme son héros (lui ressemblant étrangement) avec un sérieux académique. Ce que n'a pas Furia en technique, il le compense avec des partis pris artistiques originaux. Un film cohérent, mais à mettre à part dans la filmo du réalisateur.
La photographie est plutôt soignée mais le scénario tient sur trois lignes et on ne s'attache guère aux personnages.Les longueurs sont légion(puisque l'histoire n'avance pas d'un iota) et la bande-son devient rapidement lourdingue.Alexandre Aja a fait bien mieux par la suite.
Bof, j'adore Alexandre Aja mais son premier film est celons moi le moins bon de sa filmographie, je le préfère de loin dans le genre horrifique (La colline à des yeux, Haute tension, Mirrors et prochainement Piranha 3d)... L'histoire se laisse suivre mais on reste un peu indifférent aux personnages et à leurs destins, le casting est moyen, la mise en scène reste correcte ainsi que la photographie. Par contre j'ai pas trop apprécié la bande-original. Très mitigé, c'est convenable mais je m'attendais à mieux de Aja.
Premier film d’Alexandre Aja qui se révèle être un échec total. Le jeu de Stanislas Mehrar n’est pas mémorable. Le début de la romance accumule les clichés du genre. « Furia » est une sorte de « 1984 » en beaucoup moins bien avec ce désir de liberté ici traduit à travers diverses fresques. Ce thème n’est pas suffisamment bien exploité. La musique de Brian May est étonnamment plombante. Le spectateur ne s’attache finalement ni aux personnages, ni à l’histoire et le réalisateur le perd en cour de route. Dommage.
A 20 ans, Alexandre Aja s'impose déjà dans le cinéma de genre avec une maîtrise "d'amateur", ce qui n'est rien de péjoratif, au contraire, on voit et on apprécie son amour du cinéma à chaque plan dans cette histoire d'amour avec en toile de fond, le magnifique paysage Marocain... Vraiment, avoir crée ce film à 20 ans, c'est remarquable.
Je ne pensais pas collé une si basse note à Alexandre Aja. Et pourtant... J'ai vraiment pas réussi à digérer ce film. Tout reste assez confus et flou et on fini par trouver le ton désagrèable. Même si la mise en scène d'Aja est élégante ça reste sans interêt et fade à mon goût. Le budget a l'air miniscule tant ça sonne pauvre et creux et la musique de Brian May est horrible. Elle ne correspond pas du tout à l'ambiance du film et vire le métrage au ridicule dans certaines situations. Fin voilà pas du tout emballé par le premier effort d'Aja. Heureusement qu'il s'est mî dans le cinéma d'Horreur depuis...
Une première oeuvre, un défi. A à peine 21 ans, Alexandre Aja s'essaye à compter un sombre conte futuriste sans jamais tomber dans le ridicule. Le scénario est équilibré, la morale dure et l'esthétique parfaite. Les acteurs jouent juste. Les quelques défauts qui font que je ne mets pas quatre étoiles à ce film sont certainement dus à la jeunesse du réalisateur lors de ce tour de force qu'est l'adaptation d'un roman pour un premier film.