Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 29 août 2016
L'absence de bande son créée une atmosphère plutôt agréable , un jeu d'acteurs dont on peut faire l'éloge avec malgré tout certains défauts : des sauts dans le temps et des scènes qui auraient pu être tournées différemment . Un tres bel ensemble , à conseiller !
Tout film historique est d’abord un film sur son présent. De ce lieu commun, plusieurs cinéastes contemporains ont fait leur modus operandi pour parler du leur : Spielberg avec Le Pont des Espions, Tarantino avec The Hateful Eight… Aucun de ces deux exemples n’est irréprochable, l’un et l’autre sont en fait discutables par bien des aspects. Ce qui cependant fait leur force (la possibilité justement d’en discuter longuement) tient à l’heureuse équivalence dont ils font preuve d’un style fort et d’une idée de ce qu’ils ont à partager. Elle serait de même celle de Wes Anderson quand il adapte, librement sur la forme, mais dans une affinité profonde concernant leur Weltanschauung, Stefan Zweig avec The Grand Budapest Hotel. Stefan Zweig – Adieu l’Europe (ce sous-titre…), entend à l’évidence tisser un lien entre la situation du grand écrivain exilé, à l’heure des espoirs pacifistes malheureux (1936 et son congrès des écrivains où il refuse, malgré sa situation apatride, de prononcer un mot contre l’Allemagne hitlérienne) puis celle la moins porteuse en la matière durant la Seconde Guerre (1942, année de son suicide à Petrópolis aux côtés de son épouse Lotte) et un actuel climat de dislocation de l’UE, de terreur paraissant à la fois lointaine et proche, de souffrance pour de nombreux migrants… Le problème étant que Maria Schrader, pas une styliste en premier lieu, ne porte un point de vue très pertinent, ni sur l’époque littéralement traitée, ni sur celle avec laquelle il y aurait des parallèles à tisser.
Une biographie en six tableaux des dernières années de la vie de Stephan Zweig, en exil...reconstitution minutieuse, mise en scène sobre...Zweig est omniprésent mais le film ne livre pas vraiment les clés qui expliqueraient l'issue tragique. Reste des images fortes, un attachement au personnage qui va croissant au fur à mesure qu'on le découvre, et un quasi-documentaire sur la vie de ceux qui avaient choisi (et surtout pu) fuir la guerre, et les états d'âme qui pouvaient les habiter.
Biopic qui manque foncièrement de profondeur qui est limitée à une petite partie de sa vie. Nous avons le sentiment que Stefan Zweig s'est ennuyé toute sa vie. Sa passion pour l'écriture n'apparaît pas du tout. Dommage
Comment faire d'un sujet passionnant un film plat avec d'insupportables longueurs? Quel gâchis. Pauvre Stefan Zweig. Je regrette vraiment d'avoir infligé 1h42 d'ennui à mes élèves.
J'ai beaucoup aimé ce film. Un biopic efficace, tout à fait à l'image de l'auteur Stefan Zweig... Je vous conseille d'aller le voir, cela change des films américains. En collaboration avec Arte.
Evocation remuante d'un écrivain majeur du XXième siècle, et surtout de l'exil provoqué par le Nazisme. Le découpage du récit, le rythme et les choix artistiques de la réalisatrice sont absolument remarquables. Un peu déconcerté par certaines critiques professionnelles désinvoltes.