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Micaël D
24 abonnés
33 critiques
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4,0
Publiée le 27 février 2015
Du pur Scorcesse, un coup de génie. Un film très noir parcourant un univers psychotique où un ambulancier désespéré qui se soigne à l'alcool cherche rédemption en essayant de sauver des vies. Excellent jeu d'acteur de la part Nicolas Cage c'était l'homme le plus convenu pour ce rôle je pense et sans oublier une BO parfaite qui coïncide bien avec l'action. En clair, un film anthologique.
Hop je me lance dans un Scorsese "mineur". C'est un drame où l'on suit 48h de la vie d'un ambulancier, hanté par la vie qu'il n'a pas réussi à sauver. Thème assez original pour un film de Scorsese. Il nous plonge dans la nuit New-yorkaise, et comme dans Taxi Driver, il la sublime cette nuit, entre les lumières, sa réalisation, c'est à dire dans la tête de son personnage principal, c'est vraiment bien fait. C'est assez captivant, l'atmosphère du film est prenante. On suit donc les "hallucinations" de son personnage principal, et ses péripéties. C'est aussi assez réaliste, ce qui rend l'atmosphère encore plus glaciale. La mise en scène est parfaite et original, c'est vraiment bien fait. Scorsese n'oublie pas d'ajouter une touche d'humour noir. Nicolas Cage est parfait dans le rôle principal, tout comme les seconds rôles de Patricia Arquette à John Goodman. Un très bon Scorsese, je m'attendais à bien pire, au final, c'est surprenant et vraiment bien réussie. Un drame qui se révèle touchant et même poignant, la dureté de la vie est très bien représenté, dans tous ses sens.
Amusant plusieurs fois et bien déjanté d'autres fois. On navigue avec les ambulanciers et leur univers. Alcool, drogue et insomnie, l'univers de la nuit est emprunt de folie ! Pas génial le final.
C'est un film à part chez Scorsese, un film tourmenté, qui se déroule sur plusieurs jours seulement, dans la nuit de New-York. Cet ambulancier, c'est le pansement d'une ville, d'une société, voire d'une civilisation. C'est le premier exposé à la maladie de la ville, à tous ses maux, dans ses corps mutilés. C'est incroyablement drôle, c'est toujours surprenant, incroyable d'énergie et c'est infiniment triste. Scorsese regarde sa ville se déliter, perdre ses codes, perdre tout repère, c'est Scorsese le cynique, le maitre de l'humour noir, le désabusé, qui sombre et on sombre avec lui, dans cette beauté incroyable, dans cette mise en scène somptueuse. Du cinéma hallucinant. Habité comme jamais. Qui vous hante comme rarement.
Scorcese arrive parfaitement à imprimer sur la pellicule la folie du truc. La fête est un peu gachée hélas par les scènes bidons avec le jeune fou et puis je préfère Rosanna à Patricia.
A tombeau ouvert : film brut, noir, rempli de sueur, de sang, de perfusions. Des ambulances, des klaxons, des crises de nerfs, de folie, la mort qui rôde pas loin... Un New York bruyant où grouillent bagarres, règlements de comptes, trafic, prostitution... Un paysage sombre, agressif et crade. Un New York comme on a peu l'habitude de voir au cinéma... Film vraiment sublime dans sa noirceur. Un Nicolas Cage comme on aimerait en voir plus souvent ! Son interprétation vaut vraiment le détour. Son rôle d'ambulancier au bord du gouffre, stressé et parano, lui colle à la peau merveilleusement bien. Patricia Arquette aussi vaut le détour en femme-enfant désabusée totalement perdue, aussi perdue que notre héros... Les rôles des coéquipiers ambulanciers sont vraiment excellent, psychologiquement parlant surtout... Un montage irréprochable ainsi que l'image et le son. Puis la bande originale est vraiment sublime. Un pur Scorsese comme on les aime !
Jouissif, la nuit urbaine offre un terrain de jeu formel magistralement bien exploité par Scorcese. Le scénario n'est pas en reste (cf Gaspar Noé). Passionnant.
Le héros vit au milieu des morts et recherche la seule vie qui puisse le faire émerger de cette nuit sans fin. Cela fait penser à un film d’anticipation souterrain où la vie à la surface ne semble plus possible et où les recoins les plus sombres de la ville sont habités comme s’il s’agissait de survie. Le film en est un témoignage. C’est franchement sombre et glauque. Le tour avec une musique et des lumières psychédéliques
"A Tombeau Ouvert" est une oeuvre mineure dans la filmographie de Martin Scorsese. Mineure certes mais pas mauvais pour autant. Après "Taxi Driver", le cinéaste nous replonge dans la vie nocturne new yorkaise mais cette fois en compagnie d'un ambulancier torturé par les morts qu'il n'a pu sauver.
Ce n'est surement pas le long métrage le plus intense ni le plus travaillé du réalisateur mais l'ambiance prend bien. On y retrouve certains de ses thèmes de prédilection (notamment la vision biblique de la rédemption) et son savoir faire de metteur en scène. Il en plus épaulé par un bon casting avec un Cage très incarné et un bon scénariste en la personne de Paul Schrader. Choix de la musique judicieux également.
Je comprends que ce film ne plaise pas à tout le monde ; perso j'ai été captivée de bout en bout, c'est là une sacrée épopée nocturne dans les rues sombres et glauques de New York, où l'on suit un ambulancier en plein burn out, en proie à ses fantômes. Super rôle pour Nicolas CAGE.
Un voyage hallucinatoire au bout de la nuit d’un pompier new-yorkais tourmenté, servi par la mise en scène virtuose de Scorsese et par l’interprétation habitée de Nicolas Cage.
Nicolas Cage, au regard halluciné, parcourt inlassablement une Pomme nocturne, on se croirait au début dans Urgences mais progressivement le voyage visuel et sonore l'emporte sur le récit dans ce film atypique, reflet d'une Amérique puissante qui se cherche, d'une ville qui dégueule son mal de vivre. Sauver une vie à tout prix, ou se sauver soi-même de la déprime. Scorsese livre un tableau impressionniste, d'une réalité sombre et sordide. La face cachée de la lumière? TV1 vf - novembre 22
Martin Scorcese s'intéresse aux conditions de travail des ambulanciers, et nous raconte la descente aux enfers de l'un d'eux, usé jusqu'au bout des doigts. "Bringing out the Dead" est un drame glauque, sombre, et triste, ce qui n'empêche pas quelques touches d'humour noire, et plusieurs passages touchants. Même si l'ensemble contient quelques longueurs, la réalisation de Scorcese, survitaminée par moment, et la photographie froide donne une très bonne tenue au film. Côté acteurs, on retrouve des seconds rôles efficaces (Tom Sizemore, John Goodman, Patricia Arquette), et dans le rôle principal, un Nicolas Cage poignant, qui ne laisse pas entrevoir la palette de rôles médiocres que les années 2000 lui offriront. Un drame solide.
C’était un des derniers Scorsese qui me restait à découvrir et quelle gifle!! Pour à tombeau ouvert il retrouve Paul Schrader à l’écriture et le cadre de New-York pour filmer une sorte de neveu du Travis Bickle de Taxi Driver. Mais Frank Pierce le personnage interprété par Nicolas Cage (dont on a oublié depuis que c’était un acteur extraordinaire) n’est pas hanté par ce qu’il aurait pu voir au Viêt Nam mais par ce qu’il voit toutes les nuits sur les trottoirs et dans les immeubles délabrés de New-York. La parabole christique chère à Scorsese est ici évidente avec ce personnage qui sacrifie sa santé mentale en essayant de sauver le plus de personnes dans un monde qui tombe en ruine. Car il faut le dire c’est sûrement le film le plus désespéré de son auteur, à ne surtout pas regarder un blue Monday après avoir regardé le journal télé et mangé un plat tout prêt. Désespéré et furieux la caméra est tranchante comme une lame le montage est énervé et montre une société qui ne se dirige pas vers sa perte mais qui y court. Dans le rôle titre je l’ai dit Nicolas Cage est parfait et inquiétant, les seconds rôles sont tout aussi formidables. Bref c’est une totale réussite et un de mes films préférés de son auteur, oui oui.