Five Nights at Freddy's: Un cauchemar de cheeseburgers et de jump scares
Vous savez, le casting d'animatroniques de "Five Nights at Freddy's" est tellement bien réussi que même Iron Man aurait des raisons d'être jaloux. Ces créatures animées sont le résultat d'un travail acharné du Jim Henson's Creature Shop, et elles sont plus authentiques que les photos de profils sur les applis de rencontres. Là où d'autres films d'horreur ont des monstres qui ressemblent à des acteurs en pyjama, ici, les créatures de Freddy Fazbear's Pizzeria sont des bêtes massives dignes de votre pire cauchemar d'enfant des années 80. Pourtant, malgré leur apparence d'enfer, le film ne parvient jamais à créer une ambiance vraiment effrayante. Peut-être que les animatroniques ont juste besoin de plus de pizzas pour se détendre. Qui sait, peut-être qu'un grand méchant clown aurait dû venir pour les épicer un peu, ou un groupe de super-héros geek déguisés en animaux en peluche aurait fait le boulot.
Alors, imaginez : vous êtes Mike Schmidt, interprété par Josh Hutcherson, un homme tourmenté par des souvenirs d'enfance traumatisants. Vous avez un job de nuit dans un restaurant fermé où les animatroniques se baladent comme s'ils avaient mangé trop de bonbons. Votre principale responsabilité est de garder un œil sur eux, et si vous échouez, vous êtes condamné. En gros, c'est comme si Mike avait signé un contrat avec le Diable où le Diable était un bonhomme de plastique flippant. Et bien, il y a tellement de failles dans ce plan que même les scénaristes de "Scream" diraient : "Mec, tu te mets vraiment dans des situations de merde."
Le scénario de "Five Nights at Freddy's" est aussi clair que de la mayonnaise dans un désert. Mike est censé être le héros, mais soyons honnêtes, il est aussi plat qu'un personnage de jeu vidéo des années 80. On a plus d'empathie pour le vendeur de hot-dogs dans "Stranger Things". Alors que d'autres films d'horreur ont réussi à donner un peu de profondeur à leurs personnages, "Five Nights at Freddy's" les laisse aussi creux que le ventre de la Pizza Hut après une soirée de buffet à volonté. C'est comme si les scénaristes avaient décidé de partir en quête du Graal, mais se sont retrouvés avec un coupon de réduction pour une pizzeria abandonnée.
Les rêves de Mike sont aussi mystérieux que la disparition des chaussettes dans la machine à laver. On passe plus de temps à essayer de comprendre ce qui se passe dans sa tête qu'à réellement frissonner. Si le film était une recette de cuisine, ce serait quelque chose comme : "Prenez un soupçon de cauchemar, ajoutez une pincée de nostalgie pour les années 80, et mélangez avec une portion de frites surgelées." Les résultats ? Une intrigue aussi floue que de la sauce barbecue sur un cheeseburger.
Pendant que "Five Nights at Freddy's" tente de nous donner des frissons, il manque cruellement de punchlines. C'est comme si le film était plus préoccupé par les jump scares que par un scénario solide. Les fans de la franchise pourraient apprécier les petits clins d'œil et les références cachées, mais pour le reste d'entre nous, c'est comme essayer de comprendre le jargon geek sans un guide. On préférerait presque que le film se transforme en un épisode de "South Park" avec des marionnettes géantes, des explosions et des blagues douteuses pour secouer un peu ce rêve sans fin.
En fin de compte, "Five Nights at Freddy's" est comme un rendez-vous chez le dentiste : on s'attend à avoir mal, on espère que ça passera vite, et on se dit qu'on préférerait être n'importe où ailleurs. Malgré son apparence soignée et ses animatroniques bien faits, le film peine à faire décoller l'histoire et à rendre les personnages intéressants. Alors, si vous voulez vraiment une dose d'horreur et de comédie geek, peut-être que vous devriez simplement revisiter "Stranger Things" ou regarder un épisode de "Rick and Morty". Au moins, vous n'aurez pas à vous soucier de ces satanés animatroniques qui n'ont rien de mieux à faire que de vous faire sursauter à chaque coin de couloir.
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