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    Le Souffle
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    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Le Kazakhstan, au milieu des steppes, une date entre 1949 et 1982. Ici le temps et l’espace n’ont pas la même dimension qu’en Occident. Le film rend avec beauté cet espace qui semble infini et cette temporalité lente avec de la vacance. Certains y verront source d’ennui, je pense qu’il est important de se laisser porter par le rythme du film pour éprouver le dépaysement et mesurer l’isolement (relatif) des gens.

    Ici chaque fait a l’allure d’un événement.

    Je ne trahirais rien de l’histoire, je n’en dirais pas davantage et je conseille le film.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Quelques superbes images, mais il est dommage que le sujet principal du film ne soit abordé que dans les cinq dernières minutes. De plus j'ai trouvé que le reste du film est long et l'histoire (au fait y-a-t-il une histoire?) n'a aucun intérêt.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2016
    A la fin de la projection, en présence du réalisateur moscovite, certains ont souligné la poésie et la beauté des images (superbes steppes du Kazakhstan) et de la lumière (y compris à l’intérieur et la nuit) ; c’est vrai mais le réalisateur a sacrifié, un peu comme un débutant (qu’il n’est pas), le fond à la forme, abusant des plans fixes lointains et des vues aériennes, se prenant un peu pour Terence Malick dernière version ! Cela en fait un film ennuyeux et trop long (95 mn). Pourtant, il avait un sujet en or et hautement politique : spoiler: les 456 essais atomiques soviétiques faits à ciel ouvert au Kazakhstan (dans la région de Semipalatinsk devenue Semeï) à partir d’août 1949 (date correspondant à la fin du film et dont les dernières images sont les plus passionnantes).
    Il y mêle, à tort, une bluette sentimentale où un jeune russe, passionné de photos et un jeune Kazakh, cavalier, se disputent la main d’une jeune fille (dont le beau visage illustre l’affiche du film) qui vit avec son père dans une maison, sans eau, ni électricité, au milieu de nulle part. .
    Icare64
    Icare64

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Cet ovni, cette perle rare, ne doit pas passer dans le broyeur de la consommation de masse!
    La qualité de l'image, le travail de chaque plan, la poésie des personnages. Un conte muet pour une sujet grave et peu connu! À plébisciter!
    aweysha
    aweysha

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Un moment de grâce qui apporte un vent de fraîcheur (un souffle nouveau?) à la programmation des sempiternelles comédies lourdingues et des blockbusters balourds qui nous sont donnés à voir.
    Ici, sont mis en avant des paysages et des ciels au sein desquels habitent un père et sa fille qui vivent modestement éloignés de toute civilisation. Pour peu que l'on se laisse porté par cette esthétique contemplative, sans effet spectaculaire (ou presque) ni montage frénétique, mise au service de cette nature toute puissante, on éprouve du ravissement à perdre ses repères au milieu de ces grands espaces. Les rapports humains réduits à leur strict minimum au point que la parole n'intervient à aucun moment à l'écran ainsi que la lenteur du rythme narratif, la caméra se faisant tantôt caressante dans ses travellings tantôt statique participent à cet état d'engourdissement. Le travail effectué sur le son conjugué aux quelques notes musicales viennent encore souligner cette impression d'apesanteur parcourant le film.
    Bref, cette oeuvre très cinématographique est une ode à l'harmonie de l'homme et de la nature, un voyage sensoriel dans lequel il faut s'embarquer pour apprécier toute la beauté de ce poème visuel.
    Quand le cinéma touche à l'universel par l'expression uniquement de l'image.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2015
    un film magnifique. tout est dans le visuel et précisément il l'est. Bravo à l'équipe photo. Non que le décor soit sublime, c'est complètement désertique ,il n'y a rien! mais c'est davantage la façon qu'a la caméra de le magnifier et c'est réussi! .C'est complètement intemporel , impossible sans indication de savoir quand l'histoire se déroule, loin des hommes ,loin de tout, isolé , désert, immense , brut de nature et de beauté. ceci dit il peut sembler étrange et incongru que le film soit muet mais justement, là ça colle parfaitement et participe largement à l'esthétique de l'ensemble : une savante et subtile miction compréhension /émotion sans avoir recours au dialogue. tout est dans l'expression des visages , ils en deviennent superbes tout comme la succession de plans finement dosée. La fille est envoûtante. une belle performance. Et c'est loin d'être creux car le sujet lui est grave...on le découvre à la fin. Je l'ignorais complètement avant d'aller voir le film. une belle réussite . Pour peu d'être un rien poète. Donc artiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    Pulvérisant, “Le souffle”, le film m'a soufflée. J'y ai tremblé, j'ai frémi. J'ai eu peur et j'ai ri. En phase avec lui, la beauté de l'image où chaque plan est tableau, peinture - aquarelle sublime : cette steppe kazakhe sèche et désertique où l'on devine la chaleur du jour, le froid de la nuit, la grâce ambiguë du vent, la pluie à verse qui lave ou tue. Une oasis pourtant où l'eau est dans le puits, qui coule et arrose l'arbre mort - on y croit, à la résurrection - les oiseaux dans les nids. La justesse des visages dans chaque expression. De la joie à la peine, la colère à l'incompréhension face à la menace. Quoi, qu'est-ce ? Qu'elle est-elle ? Mieux vaut venir ici en aveugle. Goûter à cette ode à la vie, à l'amour. Garder le secret en soi. Laisser agir les métaphores visuelles. Le geste, les images puis qu’aucun mot n'est échangé entre ce père, sa jeune fille des steppes - déjà une si grande personne - et ses deux prétendants. La vie est là et la culture - un poste de radio, une carte géographique du monde - et l'art - un dessin, un collage, un herbier ou la photographie. La drôlerie aussi, incarnée en le clown acrobate amoureux aux allures de Petit Prince. Ou le père qui gobe chaque jour le soleil au crépuscule. Ici les âmes sont pures loin des destructeurs comme une menace armée. “Le souffle”, j'y suis venue en aveugle et le choc fut si violent que bien après le générique les spasmes, mes torrents de larmes ont duré inextinguibles. Un bouleversement indicible. Souffle d'une explosion intérieure où quand la vie s'arrête, qu'il n'y a plus rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Un film rare et délicat, porté par une mise en scène simple et épurée, un puissance de cinéma sans égal, un des plus beaux films de cet année 2015.
    Ne faites pas les snobs ou les élitistes, allez voir ce film, venez goutez un vrai grand morceau de cinéma, c'est si rare.
    La ou beaucoup de réalisateurs font des films d'autres font du cinéma, "le souffle" en fait partie.
    Amen
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