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TchoSensei97
42 abonnés
167 critiques
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3,5
Publiée le 16 mai 2016
Comédie efficace grâce aux situations improbables et très perturbantes qu'elle soumet à un homme terriblement conventionnel. Ce contraste est jubilatoire, et on ressent un plaisir presque pervers à observer sa vie se détériorer progressivement et devenir tout simplement du grand délire. Le début du film est donc très fort, car les événements s'enchaînent à un rythme soutenu, et l'humour est très souvent présente ! Mais on peut ressentir une très légère lassitude vers la fin, sûrement à cause du fait que le personnage de Philippe Mars ne devient pas aussi cinglé qu'on pouvait l'espérer.
On a l’habitude de le voir exubérant mais notre pote François Damiens incarne ici quelqu’un de très terre-à-terre autour duquel gravitent de drôles de personnages. Un fils déterminé à adopter un régime végétarien, une fille pour qui les études sont devenues obsessionnels et bien entendu un Vincent Macaigne dépressif et imprévisible. La comédie de Dominik Moll se voit ainsi traverser par quelques moments de folie jusqu’à faire intervenir des fantômes donnant un certain charme à cette comédie. Sans être irrésistible, Des nouvelles de la planète Mars emmené par le duo François Damiens / Vincent Macaigne sait se montrer assez amusant pour vous faire passer un bon moment.
Un ton unique. Stylé. Un sourire en coin tout au long du film. Des acteurs brillamment dirigés (même les plus jeunes). Sans être un grand film, Des nouvelles de la planète Mars mérite d'être vu.
loufoque, décalé et drôle. Pas loin de la comédie trop classique mais ce petit brin de folie arrache le film a cette catégorie pour en faire une histoire presque poétique. Sympa.
Des nouvelles de la planète Mars. Philippe Mars est un homme ordinaire au quotidien ordinaire. Il est divorcé, vit seul, a un travail pas forcément très captivant, respecte les règles de sociabilité et a du mal à communiquer avec ses enfants. Bref, un homme comme en voit tous les jours, dépassé par une société étouffante. Mais un jour, il rencontre un collègue étrange, qui aura un impact décisif sur sa vie. Dominik Moll nous sert une comédie délicieuse dans laquelle il souligne avec brio les absurdités de la société actuelle. Le film est un enchaînement de situation enfonçant de plus en plus le personnage principal, devant lesquelles on rit franchement avec un brin de compassion. Tout le film est écrit avec finesse, les comédiens sont tous, sans surprise, brillants! L'histoire réussit à nous faire réfléchir un temps derrière de franches hilarités! Un très bon moment de cinéma! A voir absolument! Allez dans les salles obscures, et vive le cinéma!!
François Damiens incarne un homme divorcé, père de deux enfants, plutôt passif. Différents événements vont influencer sa vie dans un laps de temps très court. Cette histoire, qui traite de la routine et de la passivité, est plutôt bien construite car ses thématiques sont amenées pertinemment. Le film prend une position que je trouve assez nuancée et finalement juste, spoiler: à savoir qu'un peu d'excentricité peut être nécessaire dans la vie tout en sachant rester raisonnable . François Damiens est idéal dans son rôle et l'interprétation générale est bonne.
Bon Dominik Moll après "Harry, un ami qui vous veut du bien" retrouve les chemins des salles obscures...Doit on être sous le charme de François Damiens qui interprète admirablement un employé ancré dans sa banalité de travail, qui va néanmoins aider un collègue atteint de troubles psychiatriques ? Le film parle de la perte de la raison dans une société qui perd la boule, c'est le jeune Tom Rivoire (Grégoire) qui solutionne notre questionnement existentiel sur le fait de vivre en osmose avec la nature ou pas ! Bref, entre un cosmonaute en rêve et le monde de l'entreprise, le film évoque des tranches de vies avec simplicité, bien que le fil conducteur du film n'associe pas clairement l'ambition du réalisateur qui au final, nous offre des longueurs et une mélancolie pas toujours jouissive !
La planète Mars est sans doute l'endroit d'où vient D. Moll. Il ne faut pas être d'ici-bas pour avoir une vision aussi ringarde des rapports humain. Du cinéma vieillot, horriblement mal dialogué, joué par des comédiens laissés en roue libre, au point qu'ils jouent souvent à côté de la situation. François Damiens doit faire très attention. Sa carrière risque de s'arrêter aussi brutalement qu'elle ne fut lancée, s'il continue à faire d'aussi mauvais choix. Les navets s'enchaînent, et le public ne se dérange pas.
Une drôle de comédie assez étrange, qui se révèle en fin de course remplie de tendresse. Vincent Macaigne nous fait rire par son personnage de détraqué, Veerle Baetens est étonnante, et l'on salue la sobriété de François Damiens. Cependant le film semble parfois faire dans l'étrange pour faire dans l'étrange, et tout ne convainc pas.
C’est aussi la première collaboration à l’écran entre François Damiens et Vincent Macaigne, et c’est un véritable plaisir. Les deux acteurs jouent dans la même cour : un jeu plus ou moins absurde, décalé, qui ne cesse de nous surprendre à chaque instant. Par un scénario poétique, troublant, a l’atmosphère vraiment singulière, Dominik Moll parvient à faire jaillir le meilleur de ses acteurs.
Dominik Moll, pour moi, c’est un esprit clairement décalé qui mérite toujours qu’on se déplace pour lui. Je ne dis pas que j’aime toujours : parfois j’adore (« Harry, un ami qui vous veut du bien »), parfois je passe totalement à côté (« Le Moine »). Mais au moins, je ne peux pas lui retirer le fait qu’à chaque fois, il offre un film qui a de la personnalité, un film qui sort des sentiers battus. Or, là, pour le coup, je l’avoue, avec ces « Nouvelles de la planète Mars », on est clairement dans la première catégorie. Ce n’est pas vraiment par sa plastique ou une originalité particulière de narration que Dominik Moll s'est illustré ici à mes yeux, mais c'est plutôt au travers de la remarquable acidité de son écriture quand il s’agit de construire des personnages et des situations. Or, pour le coup, ce film est un festival. Voir ce pauvre héros s’efforcer de rester une bonne patte dans ce monde totalement fou qui lui marche en permanence sur la tronche, je trouve que ça déclenche chez moi une étrange jouissance. D’un côté, je sens monter une véritable tension à voir tous les travers de ce monde se retourner contre lui sans qu’il ne cherche à broncher, mais d’un autre côté cette tension est véritablement jubilatoire dans la mesure où ce spectacle nous fait partager avec nous aussi, spectateur, cette mise à l'épreuve de notre bonne humanité. Et encore une fois, si la forme plastique reste basique sans être médiocre (il y a d’ailleurs parfois quelques bonnes idées visuelles bien barrées comme spoiler: l’astronaute, le fantôme des parents, le gorille dans sa cage, etc… ), je trouve que l’écriture est un modèle d’équilibre. Moll ne loupe pas un seul de ses personnages. A chaque fois il sait créer une ambivalence permanente qui fait qu’on peut s’attendrir et s’énerver sur chaque personnage d’une seconde à l’autre (jusqu’au chien, c’est dire !). Au final, cette « planète Mars » file à toute vitesse et se conclut sur une pantalonnade burlesque à la fois rafraîchissante et très maligne par rapport au propos développé depuis le départ. Ah je l’avoue : il a bien failli m’échapper ce film là. Eh bah ça aurait été bien dommage…
C’est l’histoire d’un dépressif, Jérôme, qui s’invite chez un bon samaritain, Philippe, triste ingénieur informaticien et père de deux enfants. Cette comédie aurait fait un tabac dans les années 70/80, âge d’or des comédies populaires telles que L’emmerdeur, La Chèvre ou Viens chez moi, j’habite chez une copine. Le hic, c’est que ça ne passe plus du tout. Nous sommes en 2016 et Francis Veber ne fait plus de films depuis un bail.
Dominik Moll, réalisateur de l’anecdotique et agaçant Le Moine, retourne à la comédie après avoir déjà tourné des films (Harry, un ami qui vous veut du bien, Leming) autour du même thème : l’immiscion dans la vie privée. Bis répétita avec cet étonnant navet qui met en scène Damiens et Macaigne dans les rôles respectifs du tourmenté et du tourmenteur. Mal écrit, ces lignes de dialogues passent le plus clair du temps à enfoncer des portes ouvertes sur des poncifs familiaux, sentimentaux, amicaux… sans jamais faire mouche. Toutes les visions évoquées sont archaïques, qu’elles concernent les végétariens, l’art ou la philosophie.
Le schéma parental est d’une tristesse désarmante et la figure que renvoient les deux enfants, consternante. À en croire les thèmes soulignés par Moll, très peu constructifs, nous voilà réellement revenus au siècle dernier avec des problèmes d’adolescents dépassés. Et que dire des apparitions divines et pseudo-comiques des parents de Philippe, qui ne font que nous conforter vers notre idée première : Des nouvelles de la planète Mars est un film creux. Trop lisse et anecdotique, ce scénario n’arrive même pas à être incarné par ses comédiens, qui semblent blasés par leurs personnages. Qu’ils ont incarné déjà trop de fois dans des œuvres bien meilleures.
Comédie belge assez loufoque On suit un homme abandonne pa sa femme qui lui refile ses enfants 4 jours apres le divorce , ensuite son collegue qui a faillit le tuer squatte chez lui !
Un homme gentil qui par tout ses evenement va reflechir à sa vie et a sa condition ! attention au craquage !!
une bonne comédie où on rigole du délire de ce qui se passe à l 'ecran ! on prend un certain plaisir à suivre ses mesaventures et de où le film nous emmene
un super moment à passer mais vu la loufoquerie je ne le conseil pas à tt le monde il faut savori demande d un film autre chose que du terre à terre
Voilà un melting pot de tout et de n’importe quoi, une ampoule s’allume parfois pour signaler une bonne idée (comme les parents venus de l’au delà) mais le tout est dans le désordre, comme écrit par un dyslexique du burlesque.
La sobriété va bien à François Damiens et la douce folie de Vincent Macaigne tient la route mais la réalisation, le scénario et la direction d’acteurs brouillent les pistes. On s’ennuie voire on s’impatiente de voir apparaître le mot Fin. Un moment ou deux m’ont fait sourire mais, hélàs, cela ne fait pas un film mais un patchwork. Bref, pas de quoi fouetter un cinéaste et encore moins de jeter un chien…
Dominik Moll a trop voulu faire la différence et jouer la carte de la bizarrerie, ça tombe à plat.