Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Charlotte28
127 abonnés
2 027 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 10 mai 2024
Que voici un message dérangeant... Deux familles antonymes nous sont présentées dont aucune ne se fait sympathique, tant les "méchants", hauts bourgeois dédaigneux, emplis de leur réussite sociale, que les "gentils", apparents doux dingues en quête du bonheur en réalité anarchistes hypocrites, vivant dans l'aisance mais prônant la joie de vivre individualiste, sans payer d'impôt ni respecter les règles (du savoir-vivre). Certes chaque extrême marque la caricature, mais les êtres insouciants passent pour de pauvres hères poussés hors de chez eux pour les projets immobiliers de puissants pourtant pas plus nocifs! Certes leur tohu-bohu excentrique entraîne quelques séquences comiques, absurdes ou dramaturgiques mais bien souvent l'humour met mal à l'aise, semblant vanter l'inconséquence ou le parasitisme - et lorgnant du côté du racisme... Certes les enfants s'ingénient à trouver un point d'équilibre mais les sermons didactiques du patriarche dégingandé dégoulinent de bons sentiments écoeurants de simplisme jusqu'à un "happy end" qui affirme avec force coups d'archets larmoyants - tellement réducteurs- que l'essentiel c'est l'amour des enfants et une gaieté niaise! Par ailleurs, la réalisation peine à dynamiser un récit plombé par des longueurs assommantes. Reste un James Stewart qui habille son interprétation d'une charmante subtilité qui renforce l'espièglerie ou la sincérité de ses dialogues. Une fable peu inspirante...
Belle surprise que ce Capra. C'est vrai, drôle, et assez moderne pour son époque. Le film date tout de même de 1938 ! Et James Stewart est comme d'hab excellent !
Voici une comédie rondement menée. Les personnages sont magnifiquement écrits et interprétés et de cette histoire somme toute commune, l'idylle de deux jeunes gens, Franck Capra en tire une œuvre virevoltante et drôle, toute autant satire sociale que joyeuse comédie à la morale simple et tendre: il faut s'amuser dans la vie et être libre !
La « maison du bonheur » où règnent sens de la fête et créativité est menacée par le pouvoir de l’argent. Une fable moralisante menée tambour battant, avec des scènes mémorables, d’autres plus appuyées mais l’ensemble a bien vieilli et demeure rafraîchissant. La fin - prévisible - est réussie. Un film qu’on doit connaître.
Au début on présente les personnages et ça partait bien, mais ensuite le film est rempli de scène censé être drôle ou faire sourire mais qui n'ont aucun effet (le film pourrait durer un quart d'heure), et à la fin le père Kirby rejoins l'avis du père Vanderhof sans aucune raison et avec un jeu d'acteur pitoyable, je n'arrive pas à comprendre les gens touchés par ce film...
L’œuvre certainement la plus connue de Capra est : La vie est belle. (qu'il faut voir, qu'on se sente seul ou en famille !) mais je recommande vivement et avant tout " you can't take with you " avec ce sous-titre évocateur "" you'll love them all for giving you the swellest time you've ever had ". (Vous les aimerez tous, car chacun vous donne le meilleur moment que vous n'ayez jamais eu). Vous ne regarderez plus le monde de la même façon après ce film (très précurseur sur certains sujets, je vous laisse découvrir). Le monde de Frank Capra : l' Humanité avant tout.
Évidemment, il ne faut pas être allergique aux bons sentiments, ni espérer de grandes surprises dans le scénario. C’est du divertissement feel-good manichéen et parfaitement calibré, mais si on accepte les règles du genre (et un épilogue un peu longuet), on ne peut qu’être impressionné par la qualité et la modernité de l’écriture, que ce soit au niveau des dialogues, des personnages ou dans la fluidité parfaite avec laquelle toute cette petite fable familiale, amoureuse et sociale se déroule.
Deux ans seulement après le succès de L'Extravagant Mr. Deeds, Frank Capra est devenu conscient de l'impact que peuvent avoir ses réalisations et décide de répéter sa critique d'une société cupide et immorale, le tout dans un contexte de Grande Dépression qui frappe l'économie américaine et mondiale. C'est donc sans surprise que Frank Capra renoue avec ses thèmes de prédilection pour concocter une satire sociale dissimulée sous les traits d'une comédie familiale et fantasque. Vous ne l'emporterez pas avec vous, phrase prononcée par le grand-père Vanderhof au cours d'un échange avec le businessman Kirby, s'inspire d'une pièce de théâtre récompensée du prix Pulitzer en 1937 et adaptée au cinéma par le scénariste habituel de Capra, Robert Riskin, en 1938. Prenant place dans une Amérique des années 1930 frappée par la Grande Dépression, l'intrigue s'appuie sur ce trouble pour opposer deux milieux aux valeurs radicalement différentes. D'un côté, un puissant homme d'affaires prêt à acheter et détruire des logements pour construire une immense usine sans scrupules ni compassion, attiré par l'argent et le pouvoir ; et de l'autre, une famille excentrique mais soudée, porteuse de valeurs humanistes et sociales qui en font sa richesse dénuée d'argent. Après moult péripéties souvent farfelues, mais parfois tragiques, cette confrontation finit par bouleverser les deux partis, que ce soit dans les rires ou dans les larmes, et personne n'en sortira indemne. Au sein du clan Kirby, le fils, incarné par le jeune James Stewart (qui n'est pas encore une star internationale et qui réalise ici sa première collaboration avec Capra), illustre à lui seul ce conflit des valeurs, tourmenté par l'éducation et les principes moraux inculqués par un père vénal, mais également par son amour pour Alice, l'une des deux jeunes filles de cette famille exubérante et attachante, modeste mais exceptionnelle. Cette dernière est campée par la séduisante et pétillante Jean Arthur, habituée des films de Franck Capra et dont la prestation peut être saluée. Vous ne l'emporterez pas avec vous, véritable éloge d'un monde humaniste qui rejette toute influence venue du milieu de la finance et de la politique, apporte un incontestable vent de fraîcheur dans un contexte international et économique troublé, grâce à cette famille peu banale et riche, non pas d'argent mais de qualités humaines dignes de l'ériger en modèle, peut-être utopique, de l'humanité.
Le nom de Capra attire plus que le titre sans queue ni tête de ce film d'avant-guerre . Heureusement, le film lui-même ne déçoit pas. Le savoir-faire comique de ce grand réalisateur fonctionne à plein ici, sur le thème classique de la confrontation entre deux familles issues de deux réalités sociales opposées: d'un coté, la famille foutraque ou chacun crée ce qui lui passe par la tête: feux d'artifice, rêves de danseuse ou d'écrivain, qui ne paye d'impôt que si cela lui plait et compte cependant beaucoup d'amis. En face, le summum de la réussite bancaire et de la bonne société. James Stewart, maladroit en fils à papa, cherche à faire cohabiter le feu et la glace. Et puis, au fond, sans se prendre au sérieux, surgit au final un discours toujours d'actualité: pourquoi gagner tant d'argent si on reste un mauvais père? L'american dream est toujours présent chez l'inoxydable Capra. Plaisant et optimiste. DVD1 vo - aout 2019
Encore un film américain des années 30 qui est plus moderne que les films américains actuels. Quand on regarde "Vous ne l'emporterez pas avec vous" (You Can't Take It With You) de Frank Capra, sorti en 1938, on est de suite frappé par la contemporanéité du film avec ce promoteur immobilier véreux qui veut mettre à la rue des dizaines de locataires pour s'enrichir. On pense à la Crise des subprimes avec ces millions d'Américains qui ont tout perdu. Il est curieux que la cinéma américain actuel ne se penche que trop rarement sur ces problèmes sociaux qui restent pourtant d'actualité. Le film est aussi une fable loufoque avec le personnage de Tony Kirby (joué par James Stewart) avec ses mimiques qui ressemblent à celles de Stan Laurel, se retrouve dans une famille foldingue, qui trouve dans la vie un autre intérêt que l'argent. Et de découvrir ces scènes insensées où tout ce petit monde vit ses passions frénétiquement avec exaltations. Pourtant tout n'est pas dans la farce comique dans le film, puisque une scène dramatique surgit au moment où on s'y attend le moins, avec un homme d'affaire ruiné qui a une attaque cardiaque et meurt dans les toilettes. Cela rappelle le film Moi, Daniel Blake est un film réalisé par Ken Loach où le héros brisé par la vie, meut dans les WC. Ken Loach se serait-il inspiré du film de Frank Capra ? A la différence que dans "Vous ne l'emporterez pas avec vous", on évoque pudiquement ce drame qui fait tout changer. En effet tout bascule, puisque le banquier aura compris que la vérité se trouve ailleurs. Dans un sens, le banquier retrouve la raison grâce à cette famille de joyeux farfelus. C'était lui le fou. Dans le film de Loach hélas, la triste réalité est là, implacable, et se rappelle à nous. Ne rêvons pas trop. Il n'y a pas d’échappatoire, pas de happy end.
La première heure est d’une naïveté confondante et assez ridicule dans cette galerie de personnages loufoques. Parler de l’argent et du rapport au bonheur est un thème qui revient souvent chez Capra mais là c’est fleur bleue à l’extrême à l’image du petit lapin dans son chapeau. La richesse du cœur..... d’accord mais la démonstration est lourde, pas fine, grotesque et vraiment ennuyeuse. Disney le traitera avec plus de goût dans Mary Poppins avec le banquier à la fin qui va faire voler son cerf-volant
vous ne l ' emporterez pas avec vous n ' est pas tout à fait au niveau de ces deux chefs d ' oeuvre que sont mr smith au sénat et surtout la vie est belle mais on ressent à la vue de ce film un sentiment de bonheur comme si la vie était plus belle qu ' elle n ' est réellement ! frank capra est inégalable !, vous avez un peu le cafard , vous avez des soucis , allez voir un de ses films , un excellent remède !