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Roub E.
977 abonnés
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1,0
Publiée le 8 novembre 2020
Blier se fait un petit plaisir et convoque toute une génération d’acteurs masculins français. Mais un casting tout aussi impressionnant soit il ne fait pas un bon film. C’est même à ce jour le plus mauvais film que j’ai vu de lui, le seul que je jugerais complètement raté. J’ai eu l’impression d’être à une réunion de personnes qui se faisaient des Private Jokes entre elles et je me suis très rapidement ennuyé. Un ennui très profond car le film tourne très rapidement à vide, ne sait pas où il va. Ce qui fait le charme de Blier c’est son côté surprenant, décalé, ici ça passe pour du foutage de gueule car ça manque terriblement d’inspiration. J’ai cru à un moment que l’apparition de Michel Serrault aller insuffler quelque chose, peine perdue, son passage retombe aussi comme celui de tous les autres. C’est vraiment du talent gâché.
Je m'attendais plus a un documentaire sur le métier d'acteur, ou une fiction réalité . Mais pas a ce genre de film. Le mot " genre" n'est d'ailleurs pas adapté car pour l’être il faut regrouper plusieurs œuvres de ce même style. Sauf que les acteurs n'est similaire a aucun autre film. Une sorte d'ovni bizarre qu'on aurait du mal à décrire ou qualifier. Pour une fois étudions le film de manière pragmatique. Il y a des acteurs connus ? Oui , énormément. Une quantité impressionnante témoignant de l’influence et du capital sympathie du réalisateur. Est ce que l'on ris ? Pas forcement, certains passages sont drôles. Allant du burlesque, au second degrés; les acteurs part dans plusieurs styles d'humour. Le scénario est bon ? Pour avoir vu qu'une seule fois, je dirai que le scénario est inexistant. Les scènes se suivent , s'imbriquent les unes avec les autres mais sans véritable sens ( sauf Marielle et son pot d'eau chaude ).Les personnages s’interrogent sur eux même, leur métier , le sens de la vie etc...le film est comme une compilation de scénettes théâtrales.
Les acteurs est réservé aux amoureux du cinéma, sa folie, son casting étonnant peuvent séduire mais la musique trop burlesque donne à les acteurs un style farfelu voir clownesque par moment décrédibilisant la profondeur de certains dialogues. Jamais les acteurs n'ont été si farfelus et libres.
J'ai trouvé le film long, on ne sait pas où le réalisateur veut en venir, la dernière partie avec Dupontel, m'a paru interminable. Je n'ai pas non plus aimé la musique, que je trouvais mal placé, on aurait pu franchement s'en passer à certains moments. Évidemment certaines scènes sont très bonnes et très drôles, mais je me suis franchement ennuyée le reste du temps. Pour parler des acteurs, ils sont tous bons, mais on va dire que c'est quand même le minimum pour un film qui traite des acteurs et qui fait jouer des aussi grands acteurs.
Je ne m y attendais pas du tout, on a tous les meilleurs acteurs français de l époque avec Serrault, Arditi, Dupontel, Belmondo, etc. On dirait une comédie de Ribes et cela est très plaisant, les dialogues sont monumentaux et ont permis la naissance de nombreuses répliques cultes. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Il est certain que sans connaissance de cette culture du 7ème art dans l'hexagone, ce film risque de laisser froid. Pour autant, les différentes séquences sont souvent drôles dans leur absurdité et leur étrangeté. Elles rappellent par moments l'écriture du dramaturge Harold Pinter. Bertrand Blier nous offre une jolie curiosité; un hommage sincère à la profession d'acteur ainsi qu'au cinéma français.
Comme pour la filmographie de Blier où je trouve des films excellents comme Beau-père, Buffet froid ou Les glaçons, je trouve certains films complètement nuls comme Mon homme, Notre histoire ou Merci la vie, il y ale meilleur et le pire. Une bonne idée de départ, un casting impressionnants, une certaine causticité, caractéristique de Blier, une loufoquerie rendant certaines scènes très drôles, mais d'autres sont complètement débiles et sans intérêt. Donc globalement une note moyenne pour un film où le meilleur côtoie le pire.
Une bonne vingtaine d’acteurs jouent leur propre rôle ; le film débute par une conversation au restaurant entre André Dussolier, Jacques Villeret et Jean-Pierre Marielle, ce dernier glosant sur le pot d’eau chaude qu’il a demandé, en vain, afin de diluer son café. C’est une succession de saynètes aux dialogues parfois savoureux, pleins d’autodérision mais parfois sonnant creux et tournant dans le vide (scène entre Jean-Paul Belmondo et Michel Serrault par exemple). A prendre, peut-être, au 45e degré car le film est très inégal, malgré la scène finale, certes touchante mais prévisible, spoiler: où Claude Brasseur et Bertrand Blier sont au téléphone avec leur père respectif. On est loin de films qui ont parlé du même sujet comme « La fin du jour » (1939) de Julien Duvivier ou du milieu du cinéma et du théâtre comme « Eve » (1950) de Joseph Mankiewicz ou « Les ensorcelés » (1952) de Vincente Minnelli ou même « La nuit américaine » (1973) de François Truffaut. .
Vu en DVD il y a peu de temps, un film sur les acteurs sauf que Blier s'est arrangé pour que ces Acteurs fassent la pire prestation de leurs carrières respectives. Un casting prestigieux mais tous apparaissent comme des très très mauvais. Ca surjoue à mort c'est pas supportable. Tous ce que Blier a réussi à faire c'est de montrer que ces comédiens n'ont pas le talent qu'on leur prêtait jusqu'à lors. Que ce soient Marielle, Villeret, Frey, Arditi, Berléand et j'arrête là, le reste est du même acabit.On n'est même content de tous les retrouver, on a honte pour eux. Aucune scénario, Blier s'imaginait peut-être que son hypothétique talent suffirait.
Panoplie d'acteurs seniors qui jouent leur propre rôle. Quelques bons passages. Pas de scénario, mais un peu d'humour. Le film n'a d'intérêt que pour les nombreux acteurs qui y figurent mais n'est pas très intéressant. Il semble s'agir davantage d'un essai artistique et commercial que d'un véritable film. Très français et rappelant une époque glorieuse pour la plupart des acteurs dont un bon nombre a disparu aujourd'hui ou ne tourne plus que dans des films de seconde zone. Triste métier pour ces acteurs dont la plupart n'a pas percé au delà des frontières françaises.
Je n'ai rien contre Bertrand Blier, dont l'acidité m'a souvent réjoui dans ses œuvres antérieures. Je n'ai rien non plus contre tous ces merveilleux acteurs regroupés ici. Mais, car il faut bien un mais, il y a un problème: cette mise en abîme se réduit au final à un film à sketchs, recelant quelques finesses d'écriture mais malheureusement pas toujours drôle dans sa volonté de tirer vers l'absurde en alternance avec la mélancolie. On a bien du mal à attraper le fil et à le garder, tellement cette succession de saynètes apparaît par moments sans queue ni tête. C'est bien dommage.
Dans la lignée de Merci la vie (1991) où il figurait déjà la lassitude brute et directe vis-à-vis du conventionnel, Blier retente le raisonnement par l’absurde. Le tournant de 2000, c’était l’enterrement de tout un siècle d’art, et le moment pour les vétérans de se retourner sur le passé. Son père a commencé au cinéma en 1937 et il était mieux placé que bien d’autres pour planifier cette rétrospective.
Les Acteurs, c’est un patatoïde. Je le disais déjà de Merci la vie, mais celui-là glissait du grotesque au coup de gueule en cadence. Ici, Blier ne semble pas savoir où aller. Pourtant, je retrouve énormément de ma propre manière d’écrire dans cette expérience en écriture automatique qui fait surnager Marielle, Dussolier et Villeret sur des phrases à la lisière entre le discours poétique et le n’importe quoi. Et pour cette expérimentation, le réalisateur a doublement mon respect.
Mais bizarrement, je me retrouve aussi dans ce qui fait rater la suite. Il a comme hésité ; il a foncé sur vingt minutes, produisant une comédie décalée délicieuse qui prend tout à contresens, puis a voulu se renouveller sans trahir son inspiration initiale. Il a tenu à conserver le pot d’eau chaude de Marielle, formant une ligne scénaristique et une punchline mémorables. Mais ce pot d’eau chaude est devenu le phare de tout ce qui n’arrive pas à suivre sur le même ton.
Aussi admirable l’intégration du cinéma dans le complot soit-elle (entre les claps dont les personnages s’étonnent, les acteurs qui se révoltent, Dussolier qui n’a pas de texte, Galabru silencieux qu’on assassine ou Depardieu dont on se moque abondamment qu’il se viande, bourré, à moto), on perd la ligne de partage des eaux. À peine a-t-on le temps de s’introduire dans une scène que la coupure intervient, la bien trop cinématographique coupure.
Ce qui partait pour être un Je hais les acteurs (Krawczik, 1986) jusqu’au-boutiste se trouve être un deuil. Un deuil charmant, au demeurant ; Claude Brasseur et Blier qui téléphonent un adieu à leurs pères, c’est beau en plus d’être cinématographique et totalement raccord avec le principe avoué de l’œuvre. C’est juste le glissement fondamental de l’expérimental au nostalgique qui ne se fait pas, et reste bien longtemps ambigu. Tu sais, Villeret, peut-être aurait-on mieux tenu une heure et demi avec un pot d’eau chaude.
Décevant, un Blier assez faible. Pourtant, l'idée de départ était excellente. Ce qu'il manque à ce film, c'est surtout un scénario. Ce film, c'est comme une succession de scènes très différentes, sans lien entre elles. Certaines sont réussies, d'autres absolument pas. Certains acteurs convainquent, d'autres non. Un peu plus d'humour ironique aurait été le bienvenu... On retiendra l'hommage de Delon aux grands du cinéma français, et celui, de Blier lui-même, à son père...
Un tel péssimisme, c'est navrant. Un tel cynisme, c'est affligeant. Et pourtant, notre grand Bertrand Blier croit en son film alors qu'il ne ressemble finalement qu'à un vulgaire ersatz du film de Michel Blanc, Grosse fatigue, qui lui au moins posait questions et réflexions avec finesse, ironie et sympathie. Mais là, tout est antipathique. Blier en sera la premier visé.