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3,5
Publiée le 15 juin 2020
. Ici nous allons parler de l’attentat, qui s’est déroulé lors du Marathon de Boston 2013, du point de vue de différents personnages dont les terroristes et surtout le sergent Tommy Saunders ici interprété par Mark Wahlberg. C’est d’ailleurs une habitude pour lui d’être réunit avec Peter Berg. Ils avaient déjà collaboré dans Du sang et des larmes & Deepwater. Mark Wahlberg est dans son registre avec ce personnage de Tommy Saunders, inventé pour l’occasion afin de souligner avec un homme fort, le travail des policiers et des urgentistes durant ce drame. Mais ne vous y trompez pas, dans la conception de ce film, énormément de personnes (rescapés, premiers secours, policiers, agents du FBI) ayant vécu cet attentat ont été impliqués afin de le rapprocher au plus près de la réalité. D’ailleurs, pour accentuer ce réalisme, des images d’archives ont été mêlées aux plans du film. Il sonne donc comme un hommage. Et on peut dire que ce n’est pas mal du tout. La présentation réussite ainsi que le fait de suivre plusieurs protagonistes donne un dynamisme mais aussi un véritable attachement à chacun d’entre eux. On se laissera donc prendre dans cette production patriotique qui à défaut nous apprendre des choses, veut surtout nous faire vibrer
Au delà de la terreur, le côté humain. Les victimes, les habitants, tous touchés, tous dévastés. Le réalisateur personnalise la douleur en lui donnant un visage, plusieurs même. C’est alors sur quelques personnes (inspirées de vrais rescapés), que sa caméra se pose. Elle les suit avant et après l’attentat, et permet ainsi une identification forte qui décuple les émotions. D’ailleurs, Traque à Boston se concentre vraiment sur la dimension d’entraide. On remarque qu’il n’y a pas vraiment de premier rôle (même pas Mark Wahlberg). Ce n’est pas un seul héros, mais toute une équipe. Tous réunis par la tragédie, mais avec un but commun : arrêter les responsables de ce carnage.
Après Deepwater, Peter Berg et Mark Wahlberg rendent hommage aux victimes, au corps médical et sécuritaire à travers un film percutant et très respectueux des événements suite aux attentats.
Nous sommes immergés dans cette ville qui est un personnage à part entière à travers une mise en scène coup de poing (caméra à l'épaule et alternance d'images d'archives et film d'action brute) et un travail de reconstitution vraiment impressionnant (lieux, personnages, média, enquête et déroulement).
C'est un film de traque où la tension ne démord jamais et dans lequel on croise divers protagonistes auxquels l'identification se fait automatiquement. Hommage, émotion et tension sont au rendez-vous.
Le film souffre de tout ce qui peut être reproché à une production américaine de ce type très patriotique (jusqu'au titre du film ici). Le film a au moins un quelque chose pour lui, les acteurs ne sont pas mauvais, et la chronologie des événements est respectée. Pour le reste, c'est un peu mieleux, et oublie de nous faire rentrer dans la vie des personnages, ou au moins de nous faire voir ce qui leur arrive de leur point de vue. En lieu et place, on a une reconstitution type faites entrer l'accuser made in Hollywood.
Troisième collaboration entre le réalisateur Peter Berg et Mark Wahlberg et troisième film tiré de faits réels. Cette fois-ci, l’histoire vraie de la traque des terroristes du marathon de Boston en 2013.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, “Traque à Boston” (“Patriot’s Day” en VO) n’est pas un film pro-américain. Si comme son titre français l’indique -le filme se concentre principalement sur la traque des deux poseurs de bombe- l’enquête et les évènements relatés n’en restent pas moins pertinents et habilement relatés. Pas d’effet d'hyper héroïsation de son protagoniste principal (Mark Wahlberg, juste en sergent de police en premières loges au moment des faits) ou des différents acteurs de la traque prêts à tout pour retrouver les coupables (chaque personnage est facilement défini et identifiable). Tous les personnages sont logés à la même enseigne et traversent les mêmes situations : le choque, le deuil, la colère, la résilience et malgré tout, parviennent à s’allier contre leur ennemis numéro 1 : le terrorisme. L’enquête s’avère alors prenante, efficace et bien menée.
“Traque à Boston” a aussi la malignité de se pencher sur plusieurs personnages, victimes ou témoins de l’horreur. Chaque histoire se révèle alors singulière, sincère et touchante. Bien sûr le point de vue du film se place du côté des citoyens américains et des forces de l’ordre, mais il démontre une unité éclatante entre les habitants de Boston et les forces de police auxquels Peter Berg ne cesse de rendre hommage et de souligner l’importance tout au long du film.
Loin de tout patriotisme triomphant, “Traque à Boston” fait preuve de réussite lorsqu’il s’agit de montrer l’union et la cohésion des citoyens dans une même épreuve. Ainsi, “Traque à Boston” trouve sa vraie pertinence et se conclut sur une leçon de courage et de résilience.
4 ans après les terribles attentats du marathon de Boston, les USA font leur catharsis avec ce thriller parfois palpitant parfois long mais surtout débordant de patriotisme médiocre. Au final les 10 dernières minutes brossant le tableau des vraies victimes est la partie la plus exaltante. La question à se poser : doit-on faire d’un événement si horrible un négoce aussi peu de temps après ?
On s’est posé la question si on avait pas déjà vu ce film. En fait c’est surtout qu’on a l’habitude de voir Mark Wahlberg dans des films avec ce genre de titre. Traque à Boston se base sur l'attentat du marathon de Boston de 2013 et la chasse à l’homme des frères Tsarnaev qui s’en suivi. Le rythme est, on se doute, sous tension et le comédien est très à l’aise dans le domaine. Les férus des thrillers nerveux seront donc servis. Mais comme d’habitude, le scénario est écrit pour servir le narcissisme américain avec des coups d’éclats toujours résolus par la puissance mondiale. La mise en scène est certes efficace, mais trop classique pour renouveler la thématique. Traque à Boston est un bon film d’action mais aurait gagné à moins caricaturer ces jeunes enrôlés par le djihadisme. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J'adore ce genre de film, ils n'ont aucun intérêt à part une propagande américaine avec une fin en forme de reportage où les victimes ont des noms, les acteurs sont crédibles c'est bien filmé mais ça s'arrête là.
Peter Berg commence à se retrouver sur une pente artistique descendante, lui qui nous avait livré il y a deux ans l’impeccable « Du sang et des larmes » ou encore le magistral « Le Royaume » il y a dix ans. C’est néanmoins sans compter qu’il est aussi l’auteur de l’un des navets du siècle : l’affreux « Battleship ». Mais ici, à peine quelques mois après « Deepwater », il réitère en adaptant à nouveau un sinistre événement très récent de l’histoire américaine. Ainsi, après l’explosion de la plateforme pétrolière BP dans une évocation somme toute honnête à défaut d’être passionnante, il s’attaque aux attentats du marathon de Boston de 2013. Cependant cela met en branle le bien-fondé de ce genre de films qui prennent pour sujet des faits dramatiques qui se sont déroulés il y a peu de temps. D’abord pour le respect des victimes mais aussi parce qu’il n’est pas toujours évident d’avoir le recul nécessaire. On se demande tout le long de la séance s’il n’y a pas une certaine exploitation ou instrumentalisation mercantile du malheur des victimes sous couvert de relents patriotiques. Le fond n’est donc pas toujours des plus clairs, surtout ici avec un sujet sensible comme le terrorisme, et on peut vite sombrer dans le nauséabond idéologique. « Traque à Boston » l’évite mais son véritable propos de fond et ses vélléités de base n’en sont pas pour autant inattaquables…
Une tirade de Mark Wahlberg vers la fin du film, qui nous énonce bien joliment mais bien naïvement que la seule manière de combattre le terrorisme est le combat ou l’amour, apparaît bien limite aux yeux de la géopolitique internationale du moment. Bref, on a connu Peter Berg plus inspiré dans ce domaine avec le suscité « Le Royaume ». En revanche, et c’est tout l’intérêt et le sel du film, le réalisateur montre encore une fois son talent d’artificier qui le place à l’égal d’un Michael Bay dans ce domaine et le grand spectacle en général. Les deux séquences majeures et d’importance du film sont magistrales, chacune dans leur domaine. D’abord la scène de l’attentat, qui nous fait ressentir la panique et l’hébétement général avec brio, puis l’incroyable fusillade dans la dernière partie qui vous scotche à votre siège par sa puissance et sa fureur. On a vraiment l’impression d’y être. Entre deux beaucoup de ventres mous et une traque pas si palpitante qu’elle aurait du l’être composée de passages attendus et de scènes dispensables, entre présentation de victimes et recherche d’infos. En bref, moyen et dispensable.
Œuvrant presque exclusivement dans le film de genre, Peter Berg depuis "Du sang et des larmes" ne travaille plus qu'avec Mark Wahlberg comme acteur principal.. "Traque à Boston" est leur troisième collaboration. C'est l'attentat du 13 avril 2013 lors de la 117ème édition du marathon de Boston (le plus ancien des Etats-Unis) qui sert de trame à ce thriller musclé dans lequel la critique française à voulu voir une exaltation manichéenne du patriotisme américain à la manière d'Oliver Stone (l'affiche du film n'aide certes pas à affirmer le contraire) . En somme, Peter Berg habile faiseur à la solde des studios n'aurait pas assez équilibré son propos et présenté une image par trop idyllique de la vie du citoyen moyen américain. Comme si notre cinéma tant à travers ses drames, romances ou simples comédies reflétait exactement l'état actuel de notre société. Les producteurs hollywoodiens cherchent avant tout le profit et dans cette optique on peut s'attendre à ce qu'ils n'oublient jamais le spectacle y compris dans un film rendant compte d'un évènement tragique. Concernant "Traque à Boston", la critique sur ce point semble malgré tout un peu sévère. Le lieutenant incarné par Mark Wahlberg n'a rien du héros bodybuildé que l'acteur incarne très souvent y compris chez Peter Berg . On ne peut pas dire non plus que J.K Simmons soit l'archétype de l'acteur cascadeur à la Tom Cruise. On suit donc en parallèle la préparation d'un évènement festif avec celle d'un attentat, suivis d'une traque sans merci mobilisant l'ensemble de la population dans la crainte d'un nouvel acte terroriste dans les heures suivantes. Le tout est mené avec un sens du spectacle confirmé certes mais aussi avec un respect des faits réels qui a été reconnu. Sans doute le scénario n'a pas cherché d'explication au déclenchement de cet acte barbare par deux jeunes étudiants tchétchènes apparemment plutôt bien intégrés. C'est un choix qui peut être discuté mais qui se respecte face à l'horreur des faits commis
P. Berg et M. Wahlberg continuent leur exploration des faits divers marquants de l'histoire moderne des USA. Après le film de guerre et le film catastrophe, place au thriller urbain avec cette reconstitution de l'attentat commis lors du marathon de Boston. Alors ça donne un film qui choisit de retracer le tout à travers les yeux de différents protagonistes, avec plus ou moins de réussite, le perso de Wahlberg servant juste à rassembler différents points de vue tout en ne plaçant jamais comme un personnage passif. L'acteur en fait des caisses et son perso apparaît plus comme une énième variation de l'acteur autour de ce qu'il aime faire, à savoir tchatcher en balançant quelques vannes. Par contre, certaines séquences sont réellement étourdissantes voire bluffantes, comme l'impressionnante fusillade nocturne, véritable morceau de bravoure ultra-spectaculaire et bourrin qui démontre l'assurance prise par Berg dans le genre. Le reste est un poil plus convenu, parfois émouvant et captivant. Bien entendu, le film est très patriotique mais c'était couru d'avance donc pour, ce n'est pas vraiment un défaut. Le regard est parfois critique sur une Amérique malade, certains faits sont occultés ou condensés mais ça reste du travail solide, honnête dans sa démarche mais limité dans sa portée. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un thriller intense et efficace, qui s'essouffle dans la deuxième partie et est plombé par un excès de patriotisme lourdingue, mais porté par un solide Mark Wahlberg.
Cinéaste efficace, Peter Berg s'intéresse en 2016 à l'attentat du marathon de Boston qui eut lieu en 2013. Que peut-on attendre d'un tel projet, issu d'un gros studio hollywoodien ? Pas grand chose, si ce n'est au moins de l'efficacité et de la sincerité. Berg remplit ces deux points. "Traque à Boston" est un thriller bien fait et assez spectaculaire. Le film reste d'ailleurs beaucoup plus axé sur la poursuite des terroristes que sur l'attentat lui-même. De manière prévisible, le principal défaut reste une surcharge de pathos, qui intervient dès les premières minutes du film et ne faiblit jamais. Un long-métrage sans prétention.
Ayant beaucoup aimé les deux précédentes collaborations de Peter Berg et Mark Wahlberg intitulés "Du sang et des larmes" et "Deepwater" qui traitaient des histoires vraies dramatiques, j'étais très impatient de découvrir "Traque à Boston" , le troisième tandem de l'acteur et réalisateur , c'est pas mal mais avec quelques bémols !! Quand on regarde les informations et surtout l'attentat qui a eu lieu dans un marathon festif en plein cœur de Boston, la première partie du film nous relate ça et j'avoue que je n'apprenais pas grand chose de ce qu'on voyait à l'écran avec les présentations classiques des personnages , les faits et l'identité des deux terroristes révélés dés le début de ce long métrage. La deuxième partie avec la traque de la police sur les deux terroristes dans Boston est plus intéressante nous offrant plus dans l'intensité. La réalisation de Peter Berg reste efficace avec de bons comédiens comme Mark Wahlberg, Kevin Bacon, John Goodman, J.K Simmons ou Michelle Monaghan entre autres.
MORT A L'ARRIVEE. L'émoi et l'effroi d'une chasse à l'homme efficace. La haine comme intolérable souffrance. Une course de légende qui fait mal et d'une cruauté insoutenable. Comme la légèreté de l'être. Un suspense connu d'avance ou l'on connait le nom du gagnant (l'horreur) à peine le départ donné.