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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 22 septembre 2020
Poussé par une tentative complètement aléatoire, superficielle et prétentieuse de dialogues philosophiques Les Beaux Jours d'Aranjuez sait parfaitement à quoi il sert il est destiné à torturer le spectateur et il ne sert a rien d'autre. Peut-être que le film évoque les sentiments désespérés de son personnage d'écrivain mais il ne parvient tout simplement pas à retenir votre attention et il en est fier s'en vantant et en vous frottant le visage. Il n'y a aucune action mais seulement un dialogue. Je comprends que les films dialogués qui ressemblent à des pièces de théâtre peuvent parfois être brillants. La trilogie Before, ou Carnage en sont de parfaits exemples. Si vous souhaitez ignorer l'action et vous concentrer sur le dialogue il vaut mieux que le dialogue soit incroyable et engageant. Ici non même pas c'est juste creux. Le fait que cela ait été tourné en 3D est encore plus époustouflant. Qu'est ce qui a conduit à cette décision ?. Un facteur 3D dans un film axé sur le dialogue est tout de suite préoccupant car il essaie d'engager les cinéphiles par un moyen différent là où il échoue dans les moyens traditionnels. Mais en même temps cela pourrait également aider à l'élever à un niveau différent si cela est bien fait. Ici mais non il est juste laissé complètement inexploité et n'est qu'un fardeau supplémentaire. Je mets rarement nul sauf quand le film le mérite...
Je ne peux pas dire du mal de Wim Wenders, qui a accompagné ma vie de films toujours très géniaux. Alors j'avoue être devant une énigme. Sans doute pour les amoureux du théâtre à deux personnages, dans l'intimité des songes. Qu'a-t-il voulu dire ? Cela me rappelle évidemment les Ailes du désir, parce que Bruno Ganz a joué avec Sophie Semin, et qu'il y a un côté temps qui passe, ou suspension du temps qui passe. Nick Cave, qui fait avec Peter Handke une parenthèse du film dans le film, du temps dans le temps. Wim Wenders sait et ose faire ce cinéma. C'est fortiche !
septiemeartetdemi.com - Pour son avant-dernier film en date, Wenders joue de nouveau la carte du figuratif. Au menu : une critique du monde moderne, mais dans un ton plus résigné que d'ordinaire : pourquoi parler dans le vide quand on peut simplement sortir de ce monde qui nous déçoit ? C'est en tout cas l'idée posée le temps du film.
Mais sorti de là, que sont les beaux jours d'Aranjuez au juste ? Ils sont Wenders mettant en place un texte de Peter Handke. Ainsi donc le cœur de l'œuvre, le dialogue, n'est pas de lui. Il reste la façon qu'il a de tourner : autour de la table où sont assis les deux personnages. Oui, hélas, c'est littéral. La caméra tourne et tourne aussi. On a tôt fait de s'épuiser à vouloir s'ingénier dans un cadre si fermé, et le talent du régisseur ne l'a pas empêché de tomber dans la monotonie graphique.
Comme il n'y a pas grand-chose d'autre que du dialogue et des décors, la faiblesse créative fait vite du total un raté. Pas un fiasco, mais il donne tout de même franchement l'impression de vouloir mettre trois blancs et trois coquilles à un seul jaune d'œuf, à la différence que cette œuvre est creuse, elle.
Ce film devrait être remboursé par la sécurité sociale comme traitement de l'insomnie. Lent, pompeux, inintéressant, soporifique. Que des dialogues mornes vaguement poétiques avec une fausse pudeur mal cachée.
spoiler: Il faut à l'actrice 40' pour expliquer qu'elle s'est fait dépuceler dans des toilettes immondes.
Passez votre chemin. La seule raison de rester éveiller (ou plutot de se réveiller) c'est "mais enfin il va bien y avoir quelque-chose, un intérêt, ... et bien non, rien, le néant sidéral
Rarement je fais des critiques négatives mais j'ai espoir de sauver quelques heures à d'éventuels lecteurs : faites un scrabble tout seul ce sera plus captivant. Endormi quand Nick Cave fait une apparition. c'est bien domage pour Réda Kateb qui a pour le moment bien choisi ces films. Une erreur cette fois, peut être induit par le prestige du nom du réalisateur.
100% du film ce repose sur les dialogue qui sont pas abordable à tous , l'ennuis ce fait vite , Réservé au amateur de pièces de théâtre
peut'être un extrait pour vous :
"Les collines vertes qui se poursuivent en ondes régulières devant la fenêtre du train, au même rythme que nous dans le compartiment. La trace du sang, seul liquide sur les cailloux desséché d'une rivière au centre du monde, sud, nord, ouest et est unis. Le vent ascendant sur le plateau de la mer, le vent descendant de la montagne une autre fois. La poussière argentée de mica se calmant lentement dans l'eau chaude du lac où nous sommes étendus. Et aussitôt après, il ne s'agissait plus de n'importe quelle vengeance. Chaque corps bougeait au-delà. Était plus. Devenait tout. Au-delà de toute zone soi-disant érogène : au-delà de quoi encore – juste au-delà. Ni moi, ni lui, rien que l'univers du corps, point et univers réunis. Deux corps étendus dans la nuit de l'infini."
En fait d'Aranjuez, un jardin à Cergy Pontoise censé être à Paris et fut-il en 3D, certaines critiques presse me laissent pantois qu'elles notent en fait ... le beau jour d'été avec le bruit du vent ?! Autant prévenir le spectateur tout de suite, il ne verra qu'un homme et une femme parler l'air absent et inspiré et ce n'est pas l'écrivain dans la maison, qui mélange l'allemand et le français en tapant sur une vieille machine à écrire posée à côté d'un Ipad qui y changera quelque chose; et s'il résiste au sommeil de cette monotonie ou à l'envie de quitter la salle en attendant une histoire, une intrigue, n'importe quoi qui ne viendra jamais, il pourra toujours se justifier l'air entendu en annonçant le chef-d'oeuvre de Wim Wenders qui signe la son fantasme ultime. Si vous aimez le texte de Peter Handke... achetez plutôt le livre.
Les beaux jours d'Aranjuez est un exemple parfait, si l'on ose dire, de cinéma littéraire, aucunement troublé par de quelconques péripéties dramatiques. Une simple conversation dans un jardin, entre un homme et une femme, personnages fictifs couvés du regard par un écrivain qui de temps en temps écoute sur son jukebox un titre de Nick Cave. C'est l'été et le vent bruisse gentiment sur les feuillages. Le texte est de Peter Handke et les deux comédiens principaux, dont Reda Kateb, ont bien du mérite à le "jouer", vu sa densité et sa prétention, le spectateur ayant pour sa part préféré renoncer pour se laisser aller à l'atmosphère, ma foi plutôt apaisante. Est-ce un film sur la création littéraire ? Ou sur le fracas du monde ? Cela n'a guère d'importance mais c'est un peu désolant pour Wim Wenders dont les ailes du désir semblent désormais ne plus pouvoir lui permettre de s'envoler.
Un auteur écrit une pièce reposant quasiment exclusivement sur un dialogue entre un homme et une femme qui sont matérialisés dans le jardin devant lui. Ils échangent sur différentes choses, entre autres les expériences amoureuses de la femme et les voyages qu'a pu entreprendre l'homme. J'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose à la vision de ce film car je n'en ai absolument pas compris l'intérêt. Les dialogues et les sujets abordés par le binôme n'ont aucun sens pour moi. Reda Kateb et Sophie Semin clament leur texte de manière très peu naturelle, semblant parfois complètement détachée, à tel point que je me suis demandé si c'était volontaire et si cela avait un sens quelconque. De ce fait, ce long-métrage m'a paru particulièrement long. Reste le cadre où se déroule l'histoire, qui est joli. Je me questionne aussi sur l'intérêt de l'usage de la 3D pour ce type de film qui n'est ici ni immersive ni spectaculaire...
Une 3 D totalement inutile et inexploitée. Des dialogues intellectualisant à l'extrême la relation amoureuse et sexuelle. Une mise en scène type théâtre filmé. Wenders rate totalement son coup.
Wim Wender délivre un film aux dialogues prétentieux et incompréhensibles. Narcissisme ou intellectualisation à l'extrême ? Peu importe la réponse, dans les deux cas on souhaite quitter la salle en courant !
Les beaux jours d’Aranjuez est le premier film de Win Wenders tourné en français. Rappelons que c’est à lui que nous devons Les Ailes du désir, L’Ami Américain ou Pina et le chef d’œuvre Paris, Texas. Adapté de la pièce de théâtre de Peter Handke, le film est un huis clos dans le sublime jardin de l’ancienne star du cinéma muet, Sarah Bernhardt. Pour valoriser son espace de jeu ou les décors parisiens de l’introduction, Win Wenders choisi de tourner son film en 3D. Il est certain que la profondeur des champs apportera un complément admirable à l’œuvre, mais la 3D n’est absolument pas nécessaire à la bonne appréciation de l’histoire. C’est surtout le son qui nous émerveille. Le bruit du vent contre les feuilles instaure une tranquillité profonde propice aux confidences. Et c’est bien là le cœur du sujet. Assis sur la terrasse, un homme et une femme délient leurs langues sur leurs souvenirs, leurs expériences sexuelles ou encore le sens de la vie du point de vue de l’un ou de l’autre. A l’heure des dialectes vulgaires, parler de sexe n’a jamais été aussi gracieux et pourtant sans tabou. Même les moments les plus ignobles semblent beaux tellement ils sont racontés avec subtilité. Les beaux jours d’Aranjuez fait plutôt penser à l’univers d’Eric Rohmer que Win Wenders. On a l’impression d’avoir devant nous une nouvelle saison de sa série de Contes. Malheureusement, la prestance des comédiens ne prime pas sur la monotonie de la mise en scène. A être trop longs, les discours perdent de leur âme et par la même occasion, l’attention du spectateur. Il nous sera impossible de dire que Les beaux jours d’Aranjuez est digne d’une œuvre cinématographique. On a plutôt envie d’ouvrir le livre et de le lire à notre rythme avec nos propres transitions. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44