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Extremagic
71 abonnés
484 critiques
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3,5
Publiée le 9 mai 2016
Je n'avais pas forcément prévu de voir ce film mais rien de bien intéressant ne passait dans mon cinéma habituel. A part ce film-ci. Et franchement c'est une bonne surprise. Le truc c'est que je ne savais riens sur le film qui n'avait pas du tout fait parlé de lui hormis qu'il était parmi les mieux notés de la semaine par la presse. C'est drôle, c'est frais, c'est beau et c'est vrai. Quoi demander de plus. Alors pourquoi le film n'est pas génial ? Parce qu'il n'a rien de marquant, c'est un petit film comme ça sur les déboires du quotidien et en fait à par son personnage principal peut-être j'aurais tout oublier d'ici un mois. Je saurais dire que ce film était bien mais les scènes remplaçant les autres dans une sorte d'errance avec des enjeux minimalistes tout comme la mise en scène (qui a quand même de beaux moments entre les plans séquences et les raccords allégoriques) bah franchement j'ai déjà presque tout oublié. C'était chouette parce que le film a des personnages bien écrits, sympathiques, et qui retranscrit très bien certaines choses de la vie dont les plus belles les rigolades entres amis. J'aime ce genre de films qui se contentent de montrer parce que je sais bien que dans la vie les gens comme ça ne m'intéressent pas, ils sont lambda en fait, cette nana c'est un peu madame tout le monde (j'exagère un peu quand même) mais dans un film c'est beau parce qu'on est mi-dedans mi-dehors. On a l'impression de redécouvrir le monde. Par contre j'ai trouvé que l'écriture pechait par moments entre autre lorsqu'on a des scènes comiques - hilarantes au demeurant - mais qui tranchent radicalement avec le reste du film. Parce qu'on sent bien que ses scènes sont gentiment burlesques (surtout avec le personnage du faux plombier) mais elles semblent à part dans le film par le traitement qui est aux antipodes d'un film "réaliste" dans le sens d'ancré dans le réel qui est celui du reste du long-métrage. Pareil avec les envolées lyriques lorsqu'on illustre l'état d'esprit de la fille par un plan hors contexte encore que ça fonctionne mieux parce qu'on l'accompagne tout le film du coup rentrer dans sa tête c'est pas gênant. Par contre le burlesque c'est plus compliqué. Alors j'ai beaucoup aimé mais ça tranche tellement radicalement que ça en devient bizarre. Les scènes sur la route sont franchement géniales avec la musique accompagnée par l'intradiégétique des sons de la voiture. Bref c'est du bon boulot. Dommage que ça n'ait pas été plus ambitieux.
Petit film sans prétention qui se regarde avec plaisir, grâce notamment à son actrice principale dont le naturel apporte beaucoup au film. Le scénario, sympathique au début, s'enlise un peu avec l'apparition de l'ex, mais certaines scènes font mouche malgré tout.
Voilà une petite comédie qui n'est pas désagréable mais qui s'avère tout de même très moyenne. On suit pendant un été à Strasbourg, une jeune femme dans sa vie entre un boulot qu'elle vient de finir, sa grand-mère souffrante qu'elle aide et dont elle refait la salle de bains (remplacement de la baignoire par une douche), un ex copain qui refait surface, différents gens qu'elle côtoie (sa mère, des amis, un type qui l'aide pour les travaux de la douche). C'est assez ennuyeux et pas du tout palpitant. On suit sa vie sans grand intérêt mais si, comme je l'ai au début, ce n'est pas désagréable.
Qualifier Baden Baden de petit film n'a rien de dévalorisant d'autant qu'il est le premier de Rachel Lang. Composé d'une suite de vignettes au ton plutôt changeant : burlesque, grave ou dramatique, il est porté par une actrice, Salomé Richard, dont on aime déjà la palette de jeu et qui est encore meilleure, confrontée à la "mythique" Claude Gensac, impeccable vieille dame au charme immédiat. Quand Baden Baden s'aventure sur le terrain de la fantaisie -notamment autour de la construction d'une douche qui en est son fil rouge- , il le fait avec une certaine raideur comme si la réalisatrice appuyait sur le frein et l'accélérateur en même temps. Du coup, le plaisir n'est pas complet, le grain de folie que l'on trouvait dans Marie et les naufragés, par exemple, est absent. Mais grâce à son montage au rasoir, et ses ellipses, quoique souvent déconcertantes, le film reste à l'équilibre dans une posture intrigante et relativement séduisante.
Petit film sans prétention mais qui a le mérite d'être excellemment interprété, ce qui a été pour moi le seul point positif, car franchement le scénario ne révolutionne rien et les émotions sont restées au néant. Sans plus!!
Premier film vivifiant. Rachel Lang nous emmène dans sa patrie strasbourgeoise et çà décape. Coup de coeur monstre pour Salomé Richard, petite étincelle lunaire et extravertie. Son personnage va au contact, vit sans subir. Et pourtant, quand le coeur lui donne rendez-vous, elle fait le choix de la déraison. Le rapport avec l'ascendance, conflictuel avec la mère, doux avec la grand-mère. Pourtant elle ne portera jamais aucun jugement, tolérante et ouverte, elle glisse sur toutes ses rencontres en faisant abstraction de leurs défauts. C'est l'histoire d'une jeune femme qui cherche a donner, et pas qu'à moitié. La trame est teintée d'humour, d'une envie folle de faire du cinéma. Rafraîchissant. Un poil trop court, ce qui rend la fin frustrante.
Après un essai de travail manqué sur le tournage d'un film, Ana (Salomé Richard), de retour chez elle, à Strasbourg, trompe son ennui avec une grand-mère dont elle est très proche et qui, suite à une chute, se retrouve bientôt à l'hôpital. Ana entreprend alors, secondé par un employé de magasin qui a proposé son aide, de remplacer la baignoire de la grand-mère par une douche. Dans le même temps, elle renoue avec son ex.... Rien de très folichon dans ce film dont ni l'histoire ni la réalisation ne penchent du côté de l'originalité. Si l'on ne s'ennuie pas, c'est uniquement à cause de l'actrice principale, très attachante. 6/10
Il y a de belles idées dans ce film, des idées éparses, qui n'aboutissent jamais. Comme s'il n'y avait pas une unité d'ensemble, comme si l'existence adolescente n'étant qu'un passage, un moment, il n'était pas nécessaire de se soucier d'un point d'aboutissement. Qu'Ana se cherche, qu'elle ne soit pas installée dans un choix d'objet amoureux clairement établi, précarise l'unité possible du scénario. Des moments oniriques sont parfois transposés à l'écran, mais tout cela reste inachevé. Une sorte de défi lancé à la mort....
Je n'avais pas du tout entendu parler de ce film. Je suis donc rentré dans la salle totalement au hasard en sortant du boulot après avoir vu le nom des acteurs principaux sur l'affiche. Voilà donc le très joli premier film de Rachel Lang. Pour un premier essai, c'est bien maitrisé et bien écrit. D'entrée, avec une longue et assez terrible scène couronnée d'un magnifique pétage de plomb de Sam Louwyck, on s’attache au personnage d'Anna. Ballotée entre ses petits boulots, sa famille, les garçons, elle ne sait plus trop où elle en est. On suit son parcours sur quelques semaines, entre humour, doute et émotion. Tout cela n'est pas toujours très moral, mais il n'y a aucun jugement. Quand le générique de fin arrive, on aurait bien fait encore un petit bout de chemin avec elle. Anna, c'est Salomé Richard, jeune actrice encore inconnue mais épatante. Elle est de presque tous les plans. Une belle révélation. On devrait la revoir très vite. A ses côtés, on trouve les excellents seconds rôles que sont Claude Gensac, Zabou Breitman, Swan Arlaud, et les petites participations de Sam Louwyck ou Kate Moran. Un excellent premier film donc, dans l'air du temps, frais, drôle, sensible et touchant, un joli moment de vie. Et une actrice et une réalisatrice à suivre. Dommage qu'il sorte dans l'anonymat avec seulement quatre salles sur Paris...
Un film très beau visuellement, mais on se demande au service de quoi cette beauté se met. On a affaire à la chronique d'un été d'une femme un peu paumée au niveau professionnel et sentimental, qui tente de se trouver. Néanmoins le scénario peine à convaincre. Reste, en plus de la facture visuelle très soignée du film, un bon casting, notamment l'actrice principale, Rachel Lang, au physique androgyne.